Bonjour @PoliceNationale j’aimerai comprendre comment c’est possible qu’un directeur d’école primaire puisse toucher les seins d’une élève en restant dans l’impunité la plus totale ?

Ma soeur avait 10ans au moment des faits, elle est allée chercher son sac dans le bureau du directeur Hervé Leclaire, qui l’a plaqué face à un mur pour glisser ses mains de pédophile sous son pull

Il a arrêté de la toucher quand quelqu’un à toqué à la porte pour lui aussi récupérer son sac

Ma soeur a mit 2 semaines a en parler, mes parents ont décidé d’aller porter plainte, mais avant ça nous l’avons mise en garde de ce qui pourrait nous arriver si il s’avérait qu’elle mentait, mais aussi si elle disait la vérité

elle nous soutenait que c’était bel et bien la vérité et qu’elle voulait le voir en prison, alors mon père l’a emmené porter plainte le lendemain

Les personnes qui les ont reçu on pris la plainte, on d’abord entendu ma soeur, puis mon père

Ensuite ma soeur a enchaîné les rendez-vous chez les psychologues, les infirmières, pour décerner le vrai du faux et pour évaluer son traumatisme

Ma mère a été appelé quelques jours plus tard pour être entendu à son tour, elle s’est effondrée en larmes devant le gendarme qui lui a dit que c’était une mère indigne de pleurer pour « si peu » (oui oui si peu)

Pendant qu’elle était entrain d’être entendue, un autre gendarme est entré dans la pièce en disant que ma soeur mentait, qu’elle ne savait plus si c’etait au dessus ou en dessous de son tshirt et qu’un tel truc ne s’oubliait pas

Ma mère a alors demandé pourquoi elle était entendu si on savait qu’elle avait menti et on lui a répondu que c’était la procédure

les infirmières et les psychologues qui ont reçu ma soeur on décelé qu’elle ne mentait pas, que si elle ne se souvient pas de tels details c’est parce que son cerveau s’est mit sur pause à ce moment, et qu’elle en est restée traumatisée

j’ai été appelé quelques semaines plus tard pour être entendu à mon tour, il m’a posé des questions sur le directeur (car il était déjà directeur quand moi j’étais à cette école), si il m’avait déjà touché ou si j’avais déjà entendu une histoire pareille (ce qui n’est pas le cas)

et à partir de ce moment là, les questions n’étaient tournées que sur le mensonge potentiel de ma soeur, on me demandait si ca lui arrivait de mentir, donc j’ai répondu que oui, comme nimporte quel enfant le ferait

elle mentait en disant qu’elle avait rangé sa chambre ou que ce n’etait pas elle qui avait mangé le dernier gâteau, mais jamais de mensonge de cette envergure

j’ai vraiment eu l’impression que le gendarme essayait de me faire dire qu’elle aurait pu mentir

il me demandait si c’etait possible qu’elle ai vu une histoire similaire à la télé et qu’elle essaye de se l’approprier pour attirer l’attention etc donc j’ai dit que non

À la fin, il me fait lire la déposition et il y avait plein de détails que j’avais dis la défendant qui n’avaient pas été mentionné, alors j’ai demandé à rajouter quelques trucs (et parfois ses questions a lui etaient tournés différemment sur papier qu’en vrai)

Il l’a fait en soupirant. Ma soeur n’est pas allée à l’école pendant plusieurs mois (surtout que sa maîtresse n’etait pas la le mercredi et que c’etait le directeur qui prenait sa classe)

Elle a fini par vouloir y retourner, pourquoi ? parce que nos cousines qui ont 4ans de moins qu’elles sont dans cette école et qu’elle avait peur qu’il fasse pareil avec elles

Entre temps, nous avons appris le 5janvier2019 (le jour de son anniversaire) que la plainte était classée sans suite nous avons donc décidé de ne pas lui dire ce jour là bien évidemment

Sauf que nous avons eu beaucoup de mal a aborder le sujet étant donné qu’elle n’en parlait plus du tout, nous avons donc décidé d’attendre qu’elle nous en parle pour lui dire

Depuis septembre elle est entrée au collège et elle en est plutôt contente de plus le voir tous les jours

Elle recommençait à sortir, voir ses amies etc, tout allait mieux

Mais recemment on s’est rendu compte que quand elle entendait parler d’agression sexuelle, ou de nimporte quel sens d’injustice qui se rapproche de pres ou de moins a son histoire, elle se fermait complètement

Mes parents ont donc décidé de lui dire que la plainte avait été classée sans suite (avant même que lui soit interrogé)

Depuis elle est complètement fermée sur elle même, elle ne sort plus par peur de le croiser (il vit pres de chez nous), car elle se dit que si il n’a pas été puni pour ce qu’il a fait qu’est ce qu’il l’empêche de recommencer ?

Hier on regardait la télé et une femme faisait un sketch sur toutes les questions déplacées que les gendarmes posent lors d’une plainte pour agression sexuelle, elle est partie de la pièce

Mon père l’a suivit et ils ont discuté, elle s’est enfin ouvert; elle fait des cauchemars toutes les nuits en revivant en boucle ce qu’il s’est passé et en se demandant ce qui aurait pu se passer si son camarade n’avait pas toqué à la porte

Elle a dit vouloir mourir pour ne pas avoir a revivre une chose pareille tout en sachant que son agresseur ne sera jamais puni

Alors je vous demande @PoliceNationale , comment je redonne envie de vivre a une enfant de 12ans qui a peur de se faire agresser sexuellement, parce que si les agresseurs ne sont pas punis, qu’est ce qui les en empêche ?