Read on Twitter
Bon. Qui veut que je raconte dans quelles proportions épiques ça peut merder quand on commande à bouffer pour éviter de se bouger parce qu'il fait trop chaud?
Aller, je raconte même si tout le monde s’en tape.
On n’avait pas envie de préparer le souper parce qu’il fait trop chaud et qu’on a eu fini de bosser à 19.30.
Jon choisit un restau sur Takeway, et on commande de quoi manger et une demi-bouteille de vin blanc.
On n’avait pas envie de préparer le souper parce qu’il fait trop chaud et qu’on a eu fini de bosser à 19.30.
Jon choisit un restau sur Takeway, et on commande de quoi manger et une demi-bouteille de vin blanc.
Le livreur arrive 30 minutes après l’heure annoncée, mais c’est pas grave, on comprend.
Jon réceptionne la commande, livrée dans un sac en papier.
Jon réceptionne la commande, livrée dans un sac en papier.
À la seconde-même où Jon ferme la porte, le sac, détrempé par la bouteille de vin froide, transperce, et tout tombe par terre.
Sur littéralement le seul mètre carré de notre maison où on a du carrelage et pas du parquet.
Sur littéralement le seul mètre carré de notre maison où on a du carrelage et pas du parquet.
La bouteille éclate.
Il y a du vin sur le sol, le mur, la porte, l’escalier, et l’armoire à chaussures.
Et sur toute la nourriture, sauf le mezze, emballé dans une boîte en plastique.
Et sur toute la nourriture, sauf le mezze, emballé dans une boîte en plastique.
Il y a du verre sur le sol, le mur, la porte, l’escalier, l’armoire à chaussure ET dans le pied de Jon, qui portait ses plus belles tongs pour l’occasion.
Jon file à la salle de bain pour retirer les bouts de verre, et de coupe le doigt au passage.
Pendant ce temps-là, je commence à ramasser tout le brol.
Inévitablement, ça pue le pinard dans toute la maison. On sous-estime beaucoup la force olfactive contenue dans une demi-bouteille de vin de rien du tout.
Inévitablement, ça pue le pinard dans toute la maison. On sous-estime beaucoup la force olfactive contenue dans une demi-bouteille de vin de rien du tout.
Bref, il est temps de sortit le seau et la serpillère. Il est 20.45, il fait encore 31°c dans la maison, et je transpire comme un bœuf rien qu’à respirer.
À la réflexion, ça aurait été moins chiant et plus rapide de faire à manger.
À la réflexion, ça aurait été moins chiant et plus rapide de faire à manger.
Jon, qui pourtant a horreur du conflit, téléphone au restaurant.
“Je vous rappelle dans cinq minutes,” lui dit un employé.
Il rappelle, après avoir discuté avec le patron, j’imagine, pour un entretien en bonne et due forme de circonstances de l’incident, digne du FBI.
“Je vous rappelle dans cinq minutes,” lui dit un employé.
Il rappelle, après avoir discuté avec le patron, j’imagine, pour un entretien en bonne et due forme de circonstances de l’incident, digne du FBI.
Bref. Le restaurant décide de remplacer la commande (moins le mezze qui a survécu) dès que le livreur aura fini les livraisons en cours.
En attendant, il est 21h et on a la dalle, donc on graille le mezze avec un coca.
Inévitablement, quand le livreur arrive une demi-heure plus tard, n’on a plus faim, parce qu’il est tard et qu’on a mangé le mezze.
Inévitablement, quand le livreur arrive une demi-heure plus tard, n’on a plus faim, parce qu’il est tard et qu’on a mangé le mezze.
On se dit que bon, tout n’est pas perdu, on peut toujours boire un petit verre de vin blanc bien frais.
Devinez quoi.
Devinez quoi.
Le bouchon casse quand j’essaie de le sortir.
Il est pourri.
Le vin est bouchonné.
Il est pourri.
Le vin est bouchonné.
Total de la soirée: on a mangé trois cuillères d’houmous et un peu de salade. Jon s’est coupé. J’ai nettoyé la maison à 21h en petite tenue comme dans les films italiens des années soixante. Le chat fait la gueule à cause de l’agitation. Et on n’a même pas eu un verre de vin.
La morale du jour est donc: la fainéantise est toujours punie. Parfois immédiatement.
Message reçu.
Demain, je cuisine.
Message reçu.
Demain, je cuisine.
