Qu'on se le dise.
- L'écriture inclusive existe depuis très longtemps. Elle a seulement fait parler les réacs depuis qu'on a proposé de remplacer les parenthèses par des points milieux.
1/n

- D'un coup, l'Académie Française devient une référence alors que tout le monde a râlé (à juste titre) quand elle a proposé de dire LA Covid. Le français étant une langue vivante, c'est l'usage qui fait règle et pas une bande de vieux décrépits qui inventent des termes comme
2/n

Bolidage (tuning), Baladodiffuseur (lecteur mp3) ou Mot-dièse (hashtag) au prétexte de vouloir conserver la langue française... Alors que ces mots n'existaient pas en français ! Il n'y a rien à préserver là !
- Le seul argument recevable contre l'écriture inclusive c'est
3/n

L'accessibilité / les problèmes de lecture pour les personnes atteintes de troubles dys-. Pour tous les autres, vous avez un cerveau qui sait très bien lire une phrase avec un mot écrit "candidat(e)s" donc vous avez la capacité cognitive de lire "candidat.e.s" ;
4/n

D'un seul coup, beaucoup de gens défendent les personnes handicapées, mais pour beaucoup cela relève plus de l'opportunisme parce que l'idée de base ne leur plaît pas. Et se rallier à un combat juste par opportunisme, c'est moche. À ceux-là,
5/n

Ne faites pas d'un combat juste (celui des droits et de la place des handicapés) votre cheval de bataille si vous n'êtes pas fichus de prêter attention à ce combat le reste du temps.
- Et enfin, malheureusement, le genre neutre n'existe pas dans la langue française,
6/n

On pourrait bien proposer des choses comme généraliser l'utilisation des pronoms comme "iel", "iels" et pourquoi pas des trucs comme "el" et "eune" pour que la prononciation ne soit pas trop différente dès lors que l'on parle de choses neutres ("iels vont bien ?",
7/n

"eune table", "el chaise", "eune couteau", "el morceau de viande") mais quand on voit que remplacer un symbole de ponctuation utilisé pour définir des informations moins importantes (les parenthèses) par des points plus discrets et qui remettent au même niveau les femmes et
8/n

les hommes dans la considération d'une phrase, ça fait un bazar pas possible et ça lance des hashtag #boycottcultura juste parce qu'ils ont décidé d'utiliser l'écriture inclusive dans une newsletter (ce qui n'arrivera jamais dans un livre comme le prétendent certain
9/n

Qui n'ont pas compris qu'il y a une différence entre écrire un bouquin où le genre est défini et fixé et s'adresser à quelqu'un dont on ignore le genre), on se dit qu'il y a encore du chemin à faire...
C'est quand même pas mal de vouloir se détacher d'une société patriarcale
10/n

Et machiste, en proposant des règles plus inclusives que le "c'est le masculin qui l'emporte" à l'écrit.
Pour ma part, ayant très rapidement inclus la lecture de la forme inclusive, je l'ai même trouvée très pratique pour l'utiliser dans d'autres contextes que l'inclusion de
11/n

Genres au sein d'une phrase. Exemple :
Il.s mange.nt (bon ce genre de phrase pouvait déjà exister sous la forme "il(s) mange(nt)" mais je n'ai pas d'autres exemple qui me sont venus en tête pendant la rédaction de ce thread)
12/n

En bref, arrêtez de râler quand des personnes proposent des idées pour progresser dans le bon sens un peu, car au moins, elleux, iels essaient de le faire.

Ah mais oui j'oubliais... Je suis sur Twitter !! Que je peux être bête.