22h : Jean-Jean nous attend au bout du lit parce que c'est l'heure d'aller dormir 
L'occasion de parler fatigue et frustration.
à dérouler

L'occasion de parler fatigue et frustration.


Avec la chaleur de ces derniers jours, on s'est complètement décalé…
Pour profiter du frais je reste éveillé bien plus tard dans la nuit, mais c'est aussi impossible de m'endormir tant que la fraîcheur n'est pas rentrée au moins un peu dans l'appartement.
Pour profiter du frais je reste éveillé bien plus tard dans la nuit, mais c'est aussi impossible de m'endormir tant que la fraîcheur n'est pas rentrée au moins un peu dans l'appartement.
Mon rythme est retourné, qu'il s'agisse de mon sommeil, ma journée mais aussi pour ce qui est du travail.
Cette semaine, je n'ai pu travailler que quelques heures à cause des rendez-vous médicaux et de la chaleur assommante, ce qui n'est absolument pas suffisant pour tout faire.
Cette semaine, je n'ai pu travailler que quelques heures à cause des rendez-vous médicaux et de la chaleur assommante, ce qui n'est absolument pas suffisant pour tout faire.
Et le pire, c'est que j'aime ce que je fais, j'ai envie d'avancer sur mon travail parce que je me sens, je me sais utile.
Cela me rappelle le lycée : je ne peux pas faire ce que je voudrais, et à cause de ce que j'ai vécu, j'ai toujours cette peur qu'on ne comprenne pas cette nécessité de me reposer absolument en permanence.
Juste avant les heures de sport, alors qu'à l'internat tout le monde se mettait en tenue et se préparait pour descendre au stade, j'enfilais mon pyjama pour faire la sieste et essayer de récupérer mon énergie.
J'ai eu plusieurs fois des remarques d'autres élèves pour me faire remarquer que j'avais de la chance de pouvoir éviter le sport et dormir à la place.
Alors que tout ce que j'aurais voulu à ce moment-là , c'était assez d'énergie pour courir après un ballon dans le crachin breton.
Alors que tout ce que j'aurais voulu à ce moment-là , c'était assez d'énergie pour courir après un ballon dans le crachin breton.
Ce que j'aurais voulu, cette semaine, c'est assez d'énergie pour avancer sur mes mails, scripts, vidéos et autres projets.
Il faut que je réussisse à lâcher prise, mais j'en veux à mon corps de s'éteindre passé 25°C, j'en veux à la chaleur d'être si présente et étouffante.
Il faut que je réussisse à lâcher prise, mais j'en veux à mon corps de s'éteindre passé 25°C, j'en veux à la chaleur d'être si présente et étouffante.
C'est dur d'être indulgent·e avec soi-même et d'accepter qu'on reste des humain·es avec des corps fragiles, dont il faut respecter les limites.
Alors avoir ce petit lapin merveilleux, qui attend à la porte de la chambre que je lui ouvre, ou au bout du lit que je vienne m'allonger avec lui, qui quoi que je fasse me regarde avec amour et me couvre de bisous, ça me sauve la vie.
Sans exagérer.
Sans exagérer.
Et toi, comment tu vas ?