Sur la nouvelle affaire qui prend de l'ampleur. Ce cas d'école montre encore qu'il est impossible de simplement écrire "Les femmes musulmanes ont le droit de porter un foulard" sans être qualifiée d'islamiste. https://twitter.com/pabloment/status/1289159948220293120

C'est ce qui est arrivé à la journaliste Florence Hainault, qui a publié une carte blanche pour exprimer son point de vue. L'interprétation de ce point de vue par une chercheuse du CNRS et son expression ciblée contre la personne F. Hainault a déclenché des salves terribles.

Il est pourtant évident que l'on peut tout à la fois estimer qu'une femme musulmane portant un foulard en a le droit (c'est d'ailleurs, faut-il le rappeler, dans nos lois !) et être contre le voilement des femmes - mon cas et celui de nombreuses féministes

qui n'estiment pas que le voilement des femmes est le problème principal des femmes dans le monde, en Europe, en France, ni la seule préoccupation en terme d'égalité !

On constate, en suivant les événements, que des militants se présentant comme laïques, au lieu d'exprimer leur avis dans une carte blanche ciblent ad nominem celle qui a exprimé le sien. Lorsque le journal concerné le leur fait remarquer, une armée d'internautes s'insurge :

ne comprenant pas les règles élémentaires des publications de presse, cette armée hurle à la censure et au complot islamiste. L'éducation aux médias ne devrait pas concerner que les scolaires.

Je pose ça là, pour mémoire Céline Pina s'empare de l'affaire dans le Frontpopo (oui, cette passion si manifestement exprimée dans plusieurs textes pour le stade anal) de Onfray. C'est sans doute dans ce thread que je continuerai de parler de cette affaire.

De quelles valeurs parlez-vous ? Je parle de règles dans les publications de presse - règles pour lesquelles nous avons des lois républicaines et que ne semblent pas comprendre celles et ceux qui y voient un complot.