#OnVeutLesNoms marque comme toujours une démarche visant à générer du volume. Les trends reposent aussi sur la très grande liberté que laisse Twitter aux multicomptes et aux bots.

Tant que Twitter ne se penchera pas sur les mécaniques propagandistes de l'extreme droite (entre autres), on verra tous les 4 matins un hashtag que vrais comptes et faux comptes pousseront en top trend. Et les débats qui vont avec

Dans les Adwords (les annonces dans les resultats de Google), Google permet à quiconque le souhaite d'acheter le mot-clé d'une marque. Si j'ai envie d'acheter le mot-clé 'Génération Identitaire', pour communiquer sur le fait que je les trouve bas de plafond, j'ai le droit.

Google me le permet. Ce n'est pas très élégant mais Google est OK pour que je profite de leur notoriété pour placer ma com. A mon avis, c'est comme cela qu'il faut réagir face aux top trends. Détourner le message.

#OnVeutLesNoms des shampooings après soleil pour led vacances. #OnVeutLesNoms des auteurs qui ont marqué nos mutus. #OnVeutLesNoms de tous les élus du RN condamnés ou mis en examen, etc. et on veut profiter de la mecanique de ce gigantesque foutage de gueule des trends Twitter.

Le top trends de Twitter, c'est les faux followers de Rieu. Ici, parmi les derniers à avoir liké, le compte 'Hec' qui ne tweete rien depuus janvier 2019. On en trouve plein des comme ça (coucou @TwitterFrance)

Ou celui de Zyklonfirm (ça ne s'invente pas) qui au milieu de près d'une vingtaine de tweet sur le décès d'Axelle (je n'ai pas son nom, mille excuses) en compte 14 avec le hashtag #OnVeutLesNoms. (re coucou @TwitterFrance)

J'en profite pour rappelet qu'il est possible de signaler les comptes Twitter pour spam, faux comptes et multicomptes mais que ce serait bien @TwitterFrance de bricoler un truc dans l'algorighme pour dégager tout ce petit monde opportuniste et conserver des résultats pertinents.

Je le dis, il ne faut pas avoir peur des hashtags en top trend et je recommande de les utiliser aussi pour diluer la propagande et eviter que quiconque, journaliste ou simple twittos, puisse considérer le discours d'extreme droite comme representatif et rassembleur.

Un esprit torturé, malhonnête et amateur de fakes et de multicomptes pourrait même songer à laisser la fachosphère monter en trend et se mettre à poster en masse ensuite pour récupérer le hashtag. Sur Twitter, la récence compte aussi.