Twitter,
Un tweet anodin d'un jeune frère annonçait la déchéance de l'époque des "entrepreneurs".

Oui il fut une époque, toute la génération était prête à se jeter dans ce qu'on peut appeler aujourd'hui l'effet de mode.

Je suis pas entrepreneur, j'essaie toujours...

Après presque 3 années d'essai, l'état des lieux est catastrophique : c'est DIFFICILE.

Il en faut plus qu'une idée ou un projet de génie pour réussir à mettre en place une entreprise digne de ce nom.

Nous n'allons pas parler des réalités liées à la formalisation de tout ceci

Encore moins du comportement du marché, des potentiels clients, des clients, de l'hégémonie des grandes entreprises, de la réticence des banques et... de la FAIM de chaque jour

Les défis dépassent souvent les projets, les besoins sont quotidiens et les entrées sont souvent rares

Comme disait mon ancien employeur à qui finalement je jette des lauriers: "on ne peut que bouder si c'est une tierce personne qui nous a envoyé" (souffrez de la mauvaise traduction)

Pour dire, parfois il y'a pas moyen de reculer et refaire son CV

Il faut se battre?

La vision que nous avons au démarrage peut certainement changer avec le temps, mais oui il faut se battre parfois deux fois plus pour y arriver.

Dans notre bataille, il y'aura des combats que nous gagnerons à coup d'enveloppes (il faut soutenir le dossier, c'est ça le game)

"Et ce n'est que le BUSINESS", quelque chose que je me tue à répéter à mon frère d'arme @AphtalC... Oui nous essayons tous.
Oui parfois on se retrouve on raconte nos déboires et à la fin, on se dit on continue seulement, parce que la bataille continue...

Cc @danie_fraicheur

Dans la bataille, comme dit plus haut, il y'a des combats que nous gagnerons, nos comptes en banque afficheront de jolis mignons chiffres, après avoir bien sûr réglé nos dettes (oui les dettes, l'autre plaie) .. On se sentira un moment un peu comme Elon Musk ou Bill Gate

Maintenant, vient le plus grand des COMBATS: depuis la nuit des temps, l'humain a toujours eu un mauvais rapport avec l'argent.

On se sent roi, on se sent enfin chef... On s'offre désormais un niveau de vie et on le nomme "on le mérite".

Oui c'est vrai en plus!

La dépense de l'argent devient comme la consommation d'alcool, un verre entraînant un autre.

On se retrouve sur le carreau, on commence par avoir du mal à payer les collaborateurs, bientôt on dépose le bilan.

Le challenge du MANAGEMENT de la caisse

Tous les jours, je vois des gens qui nous ont inspiré retourner en entreprise travailler pour les autres.

La mauvaise gestion, le laisser-aller, les repos de trop, les dépenses en plus pour faire genre... Le jeune entrepreneur n'a pas le droit à ça.

Il faut de la prévision

Je n'ai pas de chute pour ce "thread" je ne suis pas un habitué de cet exercice, j'espère que chaque jeune entrepreneur se rappellera à chaque fois de ces quelques mots ou maux qui ne sont pas loin de lui.

Entreprendre , c'est aussi être prêt.