Thread sur JK Rowling, les TERfs, les Nazis et les transphobes et comment que c'est pareil.

(Maybe a traduction in English soon, depending of... things)

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Je voulais revenir sur les terfs, JKR, et pourquoi ces pensées sont dangereuses, et plus particulièrement le fait de dire « les femmes trans ne sont pas des femmes, mais des personnes trans », qui est je pense le plus dangereux de tous les arguments ; ...
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et notamment pourquoi les terfs et JKR sont littéralement des nazies. Pourquoi ? Parce que leur idéologie efface – littéralement – l’existence des femmes, des hommes trans. C’est dans le même ordre que la Hongrie qui empêche le changement de genre, de la Roumanie, ... 3/17

ou la déclaration du président Tchétchène : « il n’y a pas d’homosexuels dans notre pays ». Ce qu’il se passe est très simple, et c’est pour ça qu’il est très dur de savoir les véritables statistiques des féminicides de femmes trans, si les victimes sont enregistrées ... 4/17

sous leur deadname, sous leur genre d’assignation. Une personne trans n’existe, concrètement, que si son droit à l’autodétermination est reconnu. Et là je ne parle même pas de cispassing : ... 5/17

même avec une apparence codée comme parfaitement féminine, une femme trans administrativement « homme » restera un « homme » dans l’inconscient administratif. Pour parler de la France, on n’en est pas loin, puisque le changement du genre n’est qu’en mention de l’EC. 6/17

Ce droit acquis est fragile ; il serait extrêmement facile de retrouver les personnes trans, si ces droits sont enlevés.

Avant de parler des Terfs, je vais faire un petit crochet par l’entre-deux-guerres en Allemagne, en parlant de l’Institut Fur Sexualwissenschaft. ... 7/17

Cet institut mené par Magnus Hirschfeld, était une organisation scientifique pionnière dans les droits LGBT, avant même Stonewall, même si l’approche était médicalisante. ... 8/17

Attenant à l’Institut, se trouvait un comité (Wissenschaftlich-humanitäres Komitee) ayant pour but la dépénalisation de l’homosexualité, et qui, « incidemment », a défini la transidentité et la non-binarité :
https://en.wikipedia.org/wiki/Institut_f%C3%BCr_Sexualwissenschaft
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Hirschfeld avance l'idée de stades « intermédiaires sexuels »: une échelle allant, indépendamment du sexe biologique, de la masculinité à la féminité. ... 10/17

Les termes sont évidemment obsolètes aujourd’hui, mais il reste que l’Institut fournissait des emplois, recevait des personnes trans, leur fournissait un traitement hormonal, des chirurgies et des papiers en collaboration avec la police de Berlin. ... 11/17

Au-delà de ça, l’Institut militait en faveur de l’émancipation des femmes, de la contraception, du traitement des STD, et de l’éducation sexuelle.

Quel rapport avec les Terfs ? Cet extrait, de l’ouvrage fondateur de la pensée transphobe des Gender Criticals. 12/17

L’autrice y parle très clairement d’épuration morale des personnes trans (« mandating it out of existence »). J’ai dit plus tôt qu’une personne transgenre ne peut exister dans une société en tant que son genre que si elle lui reconnaît ce droit à l’autodétermination. ... 13/17

Qu’est-il donc advenu de l’Institut d’Hirschfeld ? il a été détruit par les nazis, les ouvrages ont été brûlés, les employé·es et patient·es déporté·es. 14/17

Les nazis ont essayé de supprimer les personnes trans* de l’Histoire, en détruisant leur existence en tant que personnes mais également en tant qu’hommes, femmes, enbies : et ils ont donc presque réussi. 15/17

Ils ont presque réussi, puisque tout ce qu'on apprend dans les livres scolaires c'est que des "gay" ont été exterminés. On a totalement oublié les personnes transgenres qui l'ont été, et l'Institut Hirshfeld qui a été détruit. 16/17

Sous leurs faux arguments et leurs manipulations, les Gender Criticals se proposent de faire la même chose.

Ce sont des monstres génocidaires qui en plus de vouloir détruire des vies, veulent en effacer la mémoire.

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