[THREAD : Contre-Uno]

(Je vous préviens d& #39;avance, cette histoire n& #39;est pas de moi, elle est inspirée de celle d& #39;un ami, qui souhaite garder l& #39;anonymat, vous comprendrez très vite pourquoi...)
J& #39;avais 15 ans, et comme tous les adolescents de cette âge, j& #39;étais rebelle !
Si on m& #39;avait donné l& #39;opportunité de faire toutes les bêtises du monde, je les aurais faites. Mais le tempérament très sévère de mon père me dissuadait de les faire.
Donc en général c& #39;était à l& #39;école que je faisais des bêtises.

Un jour, j& #39;ai commencé à fumer.
La première fois c& #39;était à l& #39;école, avec mes camarades, pour avoir l& #39;air cool.
Puis une deuxième fois, puis une troisième.
Au final on se retrouvait tous les jeudi midi pour fumer.
Un jeudi, ma mère a eu des soupçons...
En entrant dans sa voiture elle m& #39;a dit que je puais, et m& #39;a demandé ce que j& #39;avais fait.
Pour moi j& #39;étais foutu. Elle aurait crié et tapé un scandale comme d& #39;habitude puis appelé mon père qui allait me tuer.
Mais étonnamment elle a cru mon excuse et on est rentré à la maison.

Bête comme je suis, cela ne m& #39;a pas servi de leçon, et le jeudi suivant je recommençais à fumer avec mes amis.
Aucun incident majeur ne s& #39;est produit pendant un bon moment.

Mais quelques mois plus tard...
Alors que ma mère cherchait dans mon sac de classe un stylo, elle est tombée sur le paquet de cigarettes que nous avions commencé le matin même.
J& #39;étais dans ma chambre quand elle a crié mon nom. Et même malgré la distance son cri m& #39;a fait sursauter !

Comme à son habitude,
elle m& #39;a engueulée et fait la morale pendant de longues minutes !
J& #39;écoutais sagement en inventant des mensonges pour essayer d& #39;adoucir les faits. Pour moi tant qu& #39;elle ne disait rien à mon père c& #39;était bon.
Mais elle a fini son discours par un "garde tes excuses pour ton père".
Là j& #39;ai compris que j& #39;étais dans la merde. J& #39;allais me faire détruire !

En général il rentrait vers 19h pour l& #39;heure du dîner.
J& #39;avais passé à peu près 2h a pleurer dans ma chambre, puis 1h à imaginer des scénarios morbides et encore 1h à inventer des excuses.
L& #39;heure du dîner est arrivée. Mon petit frère est venu m& #39;appeler pour que je vienne à table.
Je suis descendu et je me suis assis à ma place habituelle.
La tension pendant le dîner était telle que c& #39;est mon père qui pris la parole en premier pour demander ce qui n& #39;allait pas.
Ma mère lui repondit : "Ton fils fume".
Cette phrase m& #39;a marquée. Car quand je ramène des bonnes notes, c& #39;est "Mon fils est intelligent" mais pour les bêtises c& #39;est toujours "Ton fils".

A ce moment là, mon père m& #39;a calmement demandé ce que j& #39;avais à dire à ce propos.
Évidemment je n& #39;avais rien à dire,
mais j& #39;ai instinctivement répété les mensonges que j& #39;avais préparé plus tôt.
Il m& #39;a répondu : "Donc en plus tu me prends pour un con"
Après ça, sa colère était phénoménal. Je n& #39;avais jamais vu ça. Même mon petit frère voulait pleurer pour moi.
Les insultes fusaient dans tous les sens, j& #39;ai eu le temps de pleurer et de sécher mes larmes.

Mes oreilles en avait marre d& #39;écouter. Mon esprit de rebelle s& #39;était reveillé.
J& #39;étais même agacé par le fait qu& #39;il ne s& #39;arrête pas de crier.
Je voulais lui répondre !
À un moment il m& #39;a traité de menteur ! C& #39;est l& #39;un des termes les plus gentil qu& #39;il avait utilisé, mais c& #39;était, pour moi, le terme de trop.
J& #39;ai donc décidé de lui répondre !
"Je suis pas d& #39;accord" sont les seuls mots que j& #39;ai pu dire.

Tout le monde était surpris !
Ma mère devait se dire que j& #39;étais devenu fou, mon frère se demandait pourquoi j& #39;aggravais mon cas, mais le plus surpris c& #39;était mon père !
Pour la première fois j& #39;osais lui répondre, c& #39;était synonyme du plus grand affront possible à ses yeux.
Il m& #39;a regardé quelques secondes et a dit : "Qu& #39;est ce que tu viens de dire?"
Mais il avait très bien compris, il a dit ça comme pour me laisser une 2ème chance de me taire...
Mais toujours aussi idiot, j& #39;ai répété ma phrase, encore plus fort cette fois !
Il était abasourdi.
Il fallait que je trouve quelque chose à dire très rapidement sinon j& #39;allais mourir.
Je me rappelle qu& #39;à cet instant, ma mère a baissé les yeux, elle pensait sûrement que mon père allait me gifler !
C& #39;est là que j& #39;ai dit :"Tu me traite de menteur, mais tu peux pas dire ça !"
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