La fermeture de #Fessenheim entraîne des questions légitimes, mais aussi son lot de fake news. Face au désarroi de certains, des clarifications s’imposent

Les réacteurs de Fessenheim ont 42 ans. Pour rappel, les réacteurs nucléaires ont été prévus au départ pour 40 ans, car comme pour n’importe quelle autre technologie, les risques de sûreté augmentent avec l’âge. Notamment car certaines pièces (comme cuve) ne peuvent être changées

Pour aller au-delà de 40 ans, les réacteurs doivent respecter les exigences de la 4ème visite décennale, la VD4. Anticipant sa fermeture, EDF n’a pas fait les travaux à Fessenheim pour répondre à ces exigences. En l’état il n’est donc pas possible qu’elle continue à fonctionner.

Le problème principal ici est donc que le territoire n’a pas été assez préparé à une fermeture pourtant prévue depuis des années. Malgré les soutiens apportés, le refus d’anticipation par certains empire un arrêt brutal d’activité pr des travailleurs, commerces, sous-traitants...

L’âge moyen du parc est de 33 ans : dans les prochaines années, les plus vieux réacteurs devront être fermés. Face à ce constat, il nous faut maintenant agir. Pour ce territoire, mais aussi pour ne pas reproduire les mêmes erreurs ailleurs.

Agir notamment en préparant les territoires aux transitions. Nous avons le devoir d’anticiper les changements afin de réorienter les activités et les formations vers des filières d’avenir, dont celle du démantèlement.

Enfin, beaucoup de contre-vérités circulent actuellement. Il n’est aucunement question en France d’ouvrir des centrales à charbon (au contraire nous les fermons) mais bien de rééquilibrer un mix décarboné, afin de le rendre plus résilient.

C’est-à-dire : Remplacer une partie du nucléaire par des énergies renouvelables et des économies d’énergie. @rte_france, @ademe, @enedis et de nombreux organismes publics travaillent en ce sens, comme le prévoit la loi.