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Où je parle de mes rayures de zèbre et des "sachiants"...
Extraits d'un texte plus long plutôt très personnel.
(Une personne avisée m'a suggéré de le publier ainsi ;-)
Je cède par confiance.)

Où je parle de mes rayures de zèbre et des "sachiants"...
Extraits d'un texte plus long plutôt très personnel.
(Une personne avisée m'a suggéré de le publier ainsi ;-)
Je cède par confiance.)

"(...)
J'étais cet enfant insupportable aux yeux de beaucoup d'adultes des années 70, qui ne tenait pas en place et posait des centaines de questions par jour qui commençaient souvent par "pourquoi".
J'étais cet enfant insupportable aux yeux de beaucoup d'adultes des années 70, qui ne tenait pas en place et posait des centaines de questions par jour qui commençaient souvent par "pourquoi".

J'étais cet enfant qui piquait des colères soudaines et pouvait être franchement méchant avec ses congénères parce qu'il les trouvait un peu stupides.
(...)
(...)

J'étais cet élève qui ne tenait pas sur sa chaise et qui était puni au moins une fois par jour, qui défiait l'autorité en tentant de la contourner, rarement de front.
(...)
(...)

J'étais cet élève qui n'a découvert que très tardivement adulte ses rayures de zèbre et en a voulu à la Terre entière de ne pas le comprendre ni lui avoir dit.
Mais j'étais cet élève assez doué pour rester sur le fil tout le temps pour ne basculer dans aucun camp.
Mais j'étais cet élève assez doué pour rester sur le fil tout le temps pour ne basculer dans aucun camp.

J'ai malgré tout été cet élève qui a pris quatre années pour passer de la classe de 3e à celle de 1ère, à qui on a dit qu'il avait largement les capacités mais ne méritait pas de passer dans la classe supérieure.
Ou a qui on a pu dire qu'il n'irait pas bien loin.
Ou a qui on a pu dire qu'il n'irait pas bien loin.

J'étais cet élève qui n'en avait cure et qui avait décidé que les adultes en général, et les profs en particulier étaient intellectuellement très limités.

Et j'ai été cet élève qui a croisé deux enseignants qui ont su parler à son oreille de sale gosse et lui ont démontré qu'il se trompait.

J'ai été ce lycéen qui a découvert comme animateur de colonies son appétence pour l'encadrement et s'est dit très vite qu'il travaillerait à rendre les gens heureux, et qui à découvert le plaisir de la transmission.

J'ai été cet étudiant qui a décidé de devenir enseignant parce que c'était finalement un bon moyen de transmettre, et qui a choisi les mathématiques non pas par amour de la discipline mais uniquement parce que c'était pour lui le chemin qui lui demanderait le moins d'effort.

J'ai été ce prof qui n'aimait rien tant que des élèves réfractaires et atypiques, ceux pour lesquels il jubilait à l'idée de changer leur regard.

J'ai été ce prof qui a amené des soi-disant cancres en mathématiques à l'excellence, dont une avec qui il a découvert l'astronomie, pour la retrouver des années plus tard physicienne passionnée.

J'ai été ce prof qui a négocié avec un petit zèbre impertinent, et qui le mettait au défi de résoudre des énigmes difficiles pendant que le reste de la troupe travaillait sur des choses plus conventionnelles ; et qui l'a ainsi sorti d'une situation de quasi échec scolaire.

J'ai été en réalité cet enseignant qui, ayant eu une scolarité un peu chaotique, avait une facilité naturelle à comprendre les difficultés de ses élèves, et qui n'a pas eu besoin de lire Françoise Dolto (et d'autres) pour comprendre le fonctionnement d'un enfant atypique.

Je suis donc aujourd'hui ce chef d'établissement qui supporte mal de lire la condescendance exprimée sur les élèves en général et quelques élèves en particulier,

celui qui, même s'il en collerait bien un ou deux contre le mur tellement ils sont insupportables, cherche sans arrêt les raisons qui peuvent expliquer un tel comportement.
(On peut remplacer "élèves" par "personnels", ça fonctionne aussi...).
(On peut remplacer "élèves" par "personnels", ça fonctionne aussi...).

(...)
Et je suis celui qui se dressera encore longtemps contre ces intellectuels sachants et imbus de leur savoir, qui ont été n'en doutons pas d'excellents élèves au parcours sans tâche,
Et je suis celui qui se dressera encore longtemps contre ces intellectuels sachants et imbus de leur savoir, qui ont été n'en doutons pas d'excellents élèves au parcours sans tâche,

qui n'ont probablement jamais connu ni croisé le moindre échec, mais qui se permettent de donner des leçons avec un mépris inouï, sans réaliser la violence de leur discours.
Je sais aujourd'hui pourquoi ils me mettent ainsi en colère."
Je sais aujourd'hui pourquoi ils me mettent ainsi en colère."

L'intégralité du texte est ici :
https://principalenvarech.blogspot.com/2020/06/le-zebre-en-moi.htmlhttps://principalenvarech.blogspot.com/2020/06/le-zebre-en-moi.html
: Cadeau d’une élève de 5e de son travail en arts plastiques. (2018)
Consigne : « Cachez le zèbre pour que le lion ne le mange pas »
https://principalenvarech.blogspot.com/2020/06/le-zebre-en-moi.htmlhttps://principalenvarech.blogspot.com/2020/06/le-zebre-en-moi.html

Consigne : « Cachez le zèbre pour que le lion ne le mange pas »
On me signale à l’oreillette que le lien est mort 
Le revoici donc pour ceux qui voudraient la version longue :
https://principalenvarech.blogspot.com/2020/06/le-zebre-en-moi.html

Le revoici donc pour ceux qui voudraient la version longue :
https://principalenvarech.blogspot.com/2020/06/le-zebre-en-moi.html