Thread sur comment une infirmière a ruiné ma vie par transphobie.
TW aiguille, hôpital, violence médicale, transphobie, mort
Je suis un garçon trans et, depuis l& #39;été 2018, je suis sous hormones. Ayant peur des aiguilles, je ne peux me piquer seul et fais appel à un cabinet
TW aiguille, hôpital, violence médicale, transphobie, mort
Je suis un garçon trans et, depuis l& #39;été 2018, je suis sous hormones. Ayant peur des aiguilles, je ne peux me piquer seul et fais appel à un cabinet
d& #39;infirmiers, comme beaucoup d& #39;autres personnes trans.
Tout s& #39;est bien passé jusqu& #39;au 1er mars 2019. Ce jour-là, j& #39;ai eu ma dixième injection et j& #39;ai cru que jamais plus je ne me laisserais approcher par une personne du milieu médical.
L& #39;infirmière en question était venue
Tout s& #39;est bien passé jusqu& #39;au 1er mars 2019. Ce jour-là, j& #39;ai eu ma dixième injection et j& #39;ai cru que jamais plus je ne me laisserais approcher par une personne du milieu médical.
L& #39;infirmière en question était venue
une fois, j& #39;avais eu particulièrement mal mais je me suis dit que c& #39;était juste un manque de chance. Certaines injections sont plus douloureuses que d& #39;autres, ce n& #39;est pas dramatique non plus parce que je n& #39;ai pas eu trop de douleurs après. Par contre, la seconde et dernière
fois qu& #39;elle est venue... c& #39;est comme si j& #39;avais senti le problème arriver. J& #39;étais assez tendu, à raison puisqu& #39;elle m& #39;a piqué dans le bas du dos, me paralysant le nerf sciatique. Je n& #39;ai jamais eu aussi mal de toute ma vie, la douleur m& #39;a empêché de crier.
J& #39;ai senti une décharge électrique insoutenable dans la jambe, j& #39;ai cru que j& #39;allais mourir.
J& #39;ai eu du mal à me relever, je me suis levé et j& #39;ai vite remarqué que je commençais à perdre en motricité. Ma jambe lâchait et je ne pouvais plus contrôler mon pied. J& #39;ai attendu que ça
J& #39;ai eu du mal à me relever, je me suis levé et j& #39;ai vite remarqué que je commençais à perdre en motricité. Ma jambe lâchait et je ne pouvais plus contrôler mon pied. J& #39;ai attendu que ça
passe dans mon lit, ça n& #39;a fait qu& #39;empirer. Je ne pouvais pas marcher et de moins en moins bouger, ma jambe était presque totalement immobile. Voici quelques vidéos qui témoignent de mon état quelques jours plus tard. https://twitter.com/testoceratops/status/1102985290774392832">https://twitter.com/testocera...
Dans la nuit qui a suivi, j& #39;ai juste attendu le matin pour pouvoir vite consulter car la situation se dégradait très vite. J& #39;avais tellement mal, en plus le trajet pour y aller a été horrible. J& #39;en pleurais incontrôlablement.
La médecin m& #39;a mégenré et appelé par mon deadname avec insistance tout le long. Si on la corrigeait, elle nous reprenait par derrière. Je n& #39;ai pas eu l& #39;énergie de lutter. Elle a dit que mon état nécessitait une hospitalisation immédiate et que je devais porter plainte, elle était
révoltée après m& #39;avoir examiné. Elle a essayé de me trouver un VSL mais on était samedi et personne n& #39;a pu nous prendre. On a donc appelé le samu et ils ont refusé de venir parce qu& #39;ils considéraient qu& #39;on devait venir en voiture ou en bus (nous ne sommes pas véhiculés et je ne
pouvais pas me déplacer sans hurler de douleur et j& #39;étais EXTRÊMEMENT lent). En expliquant que j& #39;allais perdre ma jambe s& #39;ils ne venaient pas rapidement, que le temps était compté, elle n& #39;a quand même pas réussi à les convaincre. J& #39;étais en état de choc, je n& #39;ai pas entendu ce
qu& #39;elle a dit après, j& #39;étais bloqué sur ces paroles. Le samu est venu après un troisième appel car je n& #39;en pouvais plus. J& #39;essayais de demander si j& #39;allais récupérer ma jambe à chaque fois que je rencontrais quelqu& #39;un à l& #39;hôpital. Le premier médecin à avoir regardé l& #39;endroit de
la piqûre là-bas s& #39;est exclamé "oh la salope". Ils étaient tous d& #39;accord pour dire qu& #39;il était impossible que ce soit un accident, c& #39;était forcément intentionnel. J& #39;étais complètement retourné. On m& #39;a mis sous perfusion et heureusement on a pu arrêter l& #39;aggravation. On m& #39;a dit
que si j& #39;avais consulté plusieurs heures plus tard, j& #39;aurais perdu ma jambe. Ce jour-là, j& #39;ai vécu un véritable calvaire dont je cauchemarde encore les nuits à m& #39;en rendre malade. Après cela, elle m& #39;a aussi envoyé des messages alors que je lui demandais d& #39;arrêter parce que
j& #39;étais complètement traumatisé. Ma copine a dû intervenir. On m& #39;a dit que si je ne récupérais pas au bout d& #39;un an, je ne devais plus rien espérer. Aujourd& #39;hui, presque un an et demi après, j& #39;ai gardé des grosses séquelles. Niveau motricité, déjà, je suis très limité. Quand je
bouge mon pied, je ne peux généralement pas en contrôler la direction. Je le bouge à droite, il va à gauche par exemple. Je ne peux plus écarter les orteils. J& #39;ai le pied déformé à cause de la marche dans ces conditions, les béquilles n& #39;étaient pas suffisantes. J& #39;ai énormément
perdu niveau sensibilité dans la jambe également et j& #39;ai gagné des douleurs chroniques atroces tout le long du nerf. Si je force un peu, si je me baisse... ça me déclenche des crises. J& #39;en garde aussi un PTSD, tandis qu& #39;elle continue tranquillement sa vie.
Ayant déjà de gros soucis de santé (suspicion de SED) et de gros problèmes de subluxation, d& #39;entorse, d& #39;atteinte des ligaments et du cartilage au genou gauche + subluxation au genou droit, ma vie s& #39;est grandement compliquée. Il ne m& #39;est plus possible d& #39;évoluer sans béquilles sans
souffrir atrocement et me clouer au lit pendant des jours, même pour de petites distances. Ayant des problèmes au poignet, je ne peux m& #39;appuyer sur une béquille avec celui-ci et une seule ne me suffit pas quand les deux genoux sont en crise en même temps. J& #39;attends avec
impatience l& #39;allocation adulte handicapé afin de pouvoir me financer un fauteuil adapté, parce que je n& #39;ai plus le choix.
Avec son acte, elle m& #39;a volé des années où j& #39;espérais faire du karaté avant de ne plus pouvoir physiquement. Elle m& #39;en a ôté la possibilité et m& #39;a condamné
Avec son acte, elle m& #39;a volé des années où j& #39;espérais faire du karaté avant de ne plus pouvoir physiquement. Elle m& #39;en a ôté la possibilité et m& #39;a condamné
à une vie dans la douleur par pure malveillance. J& #39;avais besoin d& #39;écrire parce que c& #39;est particulièrement dur à gérer aujourd& #39;hui, après les cauchemars de la nuit dernière, ce soir j& #39;ai besoin d& #39;extérioriser.
Je veux porter plainte contre elle dans les prochains mois afin qu& #39;elle ne puisse plus exercer, chaque jour je vis dans la peur qu& #39;elle recommence parce que je n& #39;ai pas réussi à le faire à temps. Mais pour cela, je dois récupérer un papier auprès de la première médecin qui m& #39;a