[𝐌𝐢𝐧𝐢 𝐭𝐡𝐫𝐞𝐚𝐝 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐚𝐠𝐞] 𝐌𝐨𝐡𝐚𝐦𝐞𝐝 𝐁𝐨𝐮𝐝𝐢𝐚𝐟 𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐦𝐚𝐫𝐨𝐜𝐚𝐢𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐚𝐥𝐠𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐧𝐬.

Le premier president algérien : Ben Bella ainsi que Bouteflika sont originaires du Maroc. Mohamed Boudiaf était surtout reconnaissant envers le Maroc comme Ferhat Abbas pour l'aide qu’apporta le Maroc au resistants algériens contre le colonisateur français.

Avant qu'il ne soit lâchement assassiné un 29 juin par la junte militaire actuellement au pouvoir en Algérie, Mohamed Boudiaf a vécu pendant de longues années au Maroc, exilé et fuyant le despote Houari Boumediene.

Durant l'occupation française en Algérie, Boudiaf trouve refuge au Maroc aux côtés de centaines de cadres algériens qui recevront à Berkane, Oujda et dans la région une formation militaire et l'assistance des marocains pour les aider à libérer l'Algérie.

En 1975, Boudiaf participa à la Marche Verte aux côtés des 350.000 marocains, affirmant sans relâche que le Sahara est , c'est d'ailleurs cela qui lui coûtera la vie en 1992. Il avait également menacé de poursuivre tous les généraux pour corruption et trahison envers l'Algérie.

Victime de la politique de Boumediene, Boudiaf (lui, qui a participé à la fondation du FLN) quitte l'Algérie pour s'exiler au Maroc avec sa famille en 1979.
En 1992, l'armée cherche le bon candidat pour le placer à la tête de la présidence, le choix se porte sur Mohamed Boudiaf

Il quitta donc en 1992 le Maroc avec sa famille pour se rendre en Algérie et devenir le nouveau président du pays.

Mais sa présidence ne va durer que quelques mois, en effet, Boudiaf a voulu le renforcement de l'Union du Maghreb, la destruction du Polisario et la reconnaissance du Sahara marocain. Le pouvoir algérien n'appréciant pas cette posture, décide alors d'assassiner Boudiaf.

Les généraux algériens décident de l’assassiner durant une conférence, dans une salle devant des centaines de jeunes.
Un acte sanguinaire qui démontre l'influence considérable du pouvoir militaire sur la présidence de la République.

Juste avant d'être assassiné, il expliquait que l'avancée des grandes nations se trouvaient dans l'unité et l'intégration économique. Son dernier mot avant de mourir fut Islam.
Nous rendons hommage à ce grand homme avec qui la région aurait connu une paix durable.

Ps. Quand nous parlons de renforcement de l’union du maghreb c’est dans le sens diplomatique et économique du terme et non d’un maghreb united utopique.