À chaque fois que je parle d'URSS, j'ai l'impression que les gens s'étonnent du zèle avec lequel je la défends.
Il faut bien comprendre que je sais que ça n'était pas parfait et que je réfléchis aux erreurs qui ont été commises et aux problèmes qui n'ont pas été résolus.
MAIS
Il faut bien comprendre que je sais que ça n'était pas parfait et que je réfléchis aux erreurs qui ont été commises et aux problèmes qui n'ont pas été résolus.
MAIS
Cette tentative (qui sur bien des points a été une véritable réussite) est diabolisée, tout le monde lui crache à la gueule, même des gens de gauche et, pire encore, certains qui se prétendent communistes.
Face à ce déferlement, je ne peux pas ne pas laisser la défense prendre le
Face à ce déferlement, je ne peux pas ne pas laisser la défense prendre le
dessus sur la critique.
Surtout que ceux qui vomissent l'URSS à gauche sont souvent des gens qui se revendiquent de penseurs/courants/écoles qui n'ont pas accompli le dixième de ce qu'a été l'URSS.
Cette arrogance me révulse profondément.
Je refuse de hurler avec les loups.
Surtout que ceux qui vomissent l'URSS à gauche sont souvent des gens qui se revendiquent de penseurs/courants/écoles qui n'ont pas accompli le dixième de ce qu'a été l'URSS.
Cette arrogance me révulse profondément.
Je refuse de hurler avec les loups.
Alors évidemment qu'il n'y a pas que l'examen froid de la raison (même s'il est loin d'être absent) et qu'il y a comme quelque chose de sentimental. Bien sûr que je ressens cette haine des bolcheviks comme un crachat sur la tombe des camarades qui sont morts pour le progrès de
l'humanité et comme une volonté d'humilier les communistes actuels.
Mais, malgré toutes les réserves que je pourrai avoir quant à l'URSS (qui seront peut-être de plus en plus nombreuses, qui sait), jamais je ne me trahirai là-dessus.
Pour moi la question soviétique est vraiment
Mais, malgré toutes les réserves que je pourrai avoir quant à l'URSS (qui seront peut-être de plus en plus nombreuses, qui sait), jamais je ne me trahirai là-dessus.
Pour moi la question soviétique est vraiment
une pierre de touche pour discerner les vrais camarades de ceux qui abandonneront la lutte et rejoindront le camp bourgeois.
C'est facile de se défendre quand on n'a à répondre de rien, quand on se revendique d'un courant qui n'a jamais mis en place quoi que ce soit d'efficace ni de durable. Moi j'assume : je suis avec Lénine et c'est à côté de lui que je vais m'asseoir. Je reçois volontiers l'héritage
soviétique. Et si vous voulez salir la mémoire de l'URSS, vous ne me trouverez pas dans votre camp.
Le sentiment qui s'impose à moi avec le plus d'intensité quand je pense à l'URSS, c'est l'admiration.
Le sentiment qui s'impose à moi avec le plus d'intensité quand je pense à l'URSS, c'est l'admiration.
Quand je vois un drapeau soviétique, j'ai un frisson, de la même manière que pour le drapeau tricolore ou la Marseillaise.
Dans ce frisson, il y a un mélange d'admiration, de reconnaissance et d'une sorte d'amour. Je me dis : « Voici qui sont les miens et la grandeur de leurs
Dans ce frisson, il y a un mélange d'admiration, de reconnaissance et d'une sorte d'amour. Je me dis : « Voici qui sont les miens et la grandeur de leurs
réalisations. »