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La "continuité pédagogique" en prison : comment a-t-on fait pendant le confinement, puisque nous ne pouvions pas utiliser Internet ?
En l'absence de directive nationale, chacune a essayé de se débrouiller. Petit fil qui recense quelques initiatives
En l'absence de directive nationale, chacune a essayé de se débrouiller. Petit fil qui recense quelques initiatives
Il y avait toujours le courrier postal (j'ai fait ça avec une détenue). Mais le fonctionnement de la poste était très perturbé au début du confinement, et en détention il peut mettre très longtemps à arriver... pas le plus efficace.
Il y a le courrier interne. Grâce à des membres de l'AP qui intervenaient toujours, les extérieurs (de l'école), on a pu faire passer des exercices, des supports, et même un petit journal! cc @Robin_Camenzind
Merci à ces membres de l'AP qui ont fait ce travail supplémentaire...
Merci à ces membres de l'AP qui ont fait ce travail supplémentaire...
Certaines ont utilisé la télé interne ! Les chaînes internes sont de +en+ utilisées pour faire passer du contenu pédagogique à distance (mais c'est inégal selon les prisons, c'est compliqué à gérer, les contenus doivent être vérifiés, etc) https://www.ouest-france.fr/societe/prison/en-prison-l-ecole-passe-par-la-tele-6816832
Enfin il faut saluer le travail de tous les extérieurs (pas juste celles et ceux de l'école), les visiteuses et visiteurs, les intervenant·e·s religieuses et religieux qui ont fait un gros travail pour maintenir un lien, pour permettre par ex de participer à Pâques à distance
Les initiatives ont été multiples : émissions radios, numéros verts, envois de cartes postales, de courrier, cc @Pierretequi qui pourra en parler mieux que moi.
Merci à toutes ces personnes.
Merci à toutes ces personnes.
Ce sont de supers initiatives qu'il faut saluer sans oublier
1) que rien ne remplace le présentiel (maintenant qu'on peut intervenir à nouveau, on voit comme c'est important, surtout avant les vacs qui sont souvent une période très difficile en prison -chaleur, solitude, ennui).
1) que rien ne remplace le présentiel (maintenant qu'on peut intervenir à nouveau, on voit comme c'est important, surtout avant les vacs qui sont souvent une période très difficile en prison -chaleur, solitude, ennui).
2) l'absence d'encadrement national: même si mon équipe a été super, pour ma part je n'ai reçu aucune directive d'encadrement national et entendu aucune intervention de Blanquer ou de Vidal. Encore une fois l'école en prison est négligée.
Cela nous rappelle qu'il faudra un jour réfléchir sérieusement à un accès systématique (mais limité et encadré) d'Internet en prison. Ce que le contrôleur des lieux de privation de liberté demande depuis au moins 2011, cf cette lettre cc @OIP_sectionfr https://oip.org/analyse/liberer-lacces-au-web/
