J& #39;ai vu passer ce week-end beaucoup de tweets indignés sur des photos de la fête de la musique à Paris, qui me rappellent les cris d& #39;orfraie poussés par certains aux premiers jours du déconfinement, à la vue de photographies des bords du canal St Martin. (1/N)
Donc, une certaine jeunesse confinée (parfois dans des studios d& #39;une surface ~12m² sur la capitale française) pendant deux mois a envie de faire la fête pour marquer le coup. Et oublie quelque peu les règles de distanciation physique. Est-ce que c& #39;est dangereux? Oui, (2/N)
et surtout pour les proches éventuellement âgés. Mais est-ce que c& #39;est interdit?Non, car les rassemblements de plus de 10 personnes ne sont plus interdits en France depuis le 13 juin. Je souhaiterais juste qu& #39;on arrête 2 minutes avec les jugements moraux à l& #39;emporte pièce (3/N)
car il va des responsabilités individuelles, en fait. On peut assumer une prise de risque individuelle exception. pour toutes sortes de raisons, à cond. de faire attention dans les prochains jours (masques dans les lieux fermés etc) (4/N)
Soit on déconfine, soit on ne déconfine pas. Or la France a déconfiné, que cela plaise ou non. Le problème à mon sens, c& #39;est la surpopulation d& #39;agglomérations telles que Paris et sa banlieue. Qu& #39;il est facile de s& #39;adonner au parisian bashing depuis un pavillon avec jardin! (5/N)
(PS: je n& #39;ai pas fêté la musique ni participé à ces rassemblements parce que je n& #39;aime pas ça, mais j& #39;aimerais vraiment qu& #39;on arrête avec cette propension à moraliser son voisin. (6/N))
Personne ne donnera de médaille de moralité à personne parce que vous continuez à respecter les gestes barrières. Il faut le faire pour les bonnes raisons: protéger les personnes vulnérables. Et comme pour toute doctrine de prévention des risques, ne pas stigmatiser l& #39;écart,(7/n)
mais l& #39;intégrer à une politique de sensibilisation et de responsabilisation lisible. (8/8)