Je partage cet article parce qu'il regroupe pas mal de critiques d'une approche l'antispéciste que j'ai pu entendre chez les libertaires. Et bien entendu je vais y répondre [1/8] https://twitter.com/infoLibertaire/status/1274962968049049607
Cet article défend l'élevage non intensif et le bénéfice que celui-ci apporte à la diversité. Avt ade rentrer dans le vif du sujet, je me permet de préciser que le poids de celui-ci est minime par rapport à l'élevage intensif [2/8] https://www.liberation.fr/amphtml/france/2018/06/04/porcs-bovins-volailles-la-vraie-vie-de-la-viande-francaise-dans-l-elevage-intensif_1656528
et que l'élevage (intensif ou non), en monopolisant une part importante de la production agricole, est bien plus néfaste pour la biodiversité que l'absence d'élevage dans certains cas précis. [3/8]
Ceci dit, dans les cas où des animaux peuvent apporter un bénéfice environnemental, pourquoi ne pas trouver une solution alternative sans avoir recours à des animaux ou, si c'est impossible ou très difficile, de laisser les animaux vivre leur vie sans les exploiter ? [4/8]
Par exemple, on peut envisager de laisser des chèvres ou des abeilles s'installer et contribuer à leur (et notre) environnement et les laisser tranquille, ou s'occuper d'elle sans les exploiter/tuer. [5/8]
Si on dépasse les injonctions productivistes, on doit accepter que les animaux, comme les humains, ont le droit de juste exister même s'ils ne sont pas "utiles", que si un système repose sur l'exploitation d'humains ou d'animaux, il ne faut pas le justifier mais le changer. [6/8]
Que les choses soient claires, je suis le premier à considérer que le véganisme est indissociable d'une approche anarchiste (j'ai même écrit un essai sur le sujet
) [7/8] https://collectifimagine.wordpress.com/2019/12/16/le-veganisme-est-plus-que-ce-quil-parait-etre/

Mais, à l'inverse, je trouve dommage de lutter contre l'exploitation d'humains tout en acceptant celle d'autres animaux sans chercher d'alternative.
Ce thread finit ici, merci de m'avoir lu [8/8]
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