Bonjour @FANC_AFCN @cedvancal @SCKCEN et mes abonnés du monde du #nucléaire belge.
Le thread ci-dessous soulève plein d'interrogations chez moi, mais une en particulier à laquelle vous aurez peut-être une réponse simple. https://twitter.com/nucleocene/status/1273211692311347205

Elle concerne l'opposition technique entre la solution du stockage géologique et celle de l'entreposage temporaire dans l'espoir de voir un jour apparaître une solution tierce à base de transmutation.

En France, @IRSNFrance @suretenucleaire a tranché plutôt clairement la question : en l'état actuel des connaissances et techniques, il est hautement invraisemblable qu'un jour, une technologie à base de transmutation soit à-même de nous dispenser de recourir au stockage géol.

La radiotoxicité à court et long terme et la charge thermique des déchets peuvent éventuellement être réduits par des moyens de transmutation avancés, et avec eux, la complexité, l'emprise, le coût et l'impact radiologique du site de stockage.

Mais le stockage géologique resterait un exutoire inévitable - quant aux gains apportés par la transmutation, il n'est pas acquis qu'ils l'emportent sur les risques induits par le procédé industriel.

Ma question est toute simple : un tel constat a-t-il été arrêté en Belgique ? Ou la question demeure-t-elle en suspens ? Ou, plus radicalement, les conclusions de l'IRSN ne sont-elles pas partagées par leurs homologues belges ?

Parce qu'il faut bien dire que transférer à dans cent ans la charge de faire un choix relatif à nos déchets, ça n'a pas la même saveur si l'on dit que de toute façon le seul choix est le stockage géologique, ou si l'on croit à une alternative dans le futur.

Roh puis @Andra_France aussi, j'imagine que vous travaillez parfois avec vos homologues de l'ONDRAF, donc je vous pose la question aussi :)