Pour un wanabe Twittos cinéphile, difficile de passer à côté de ce genre d'exercice. Alors tentons le coup.
Ne me laissez pas seul, jouez avec moi en reply !
#31DaysMovieChallenge
Jour 1 : Difficile de tenir les comptes. La trilogie Star Wars originale, celle d'Indiana Jones, Alien ou Blade Runner. Les deux derniers étant mes films favoris.
Pour en choisir un ce serait Alien. Un film parfait qui m'hypnotise dès son générique. VHS, TV, Salle, BR, BR 4K...
Jour 2 : De manière générale je suis assez émotif devant un (bon) film.
Les deux films qui me viennent immédiatement en tête sont asiatiques : Mon Voisin Totoro de Ghibli et Hana-Bi de Takeshi Kitano.
Je conserve ce dernier, bien moins connu que le précédent !
Jour 3 : Ace Ventura et sa suite, deux films qui reposent complètement sur le génie comique ultra-reférenciel de Jim Carrey, deux films doudous au doublage français impeccable.
Auraient pu largement concourir en jour 1, pour le prix des bandes VHS les plus usées.
Jour 4 : Je scrute ma BRthèque et je me dis que là il y a du lourd. Du Kubrick, Sturges, Kurosawa, Boyle, Tarantino,...
Mais en fait moi je veux vous parler du premier film de Sidney Lumet : 12 Hommes en Colère (1957), huit clos juridique antiraciste passionnant.
Et ces yeux...
Jour 5 : Le Maître Chinois de Yuen Woo-Ping, chorégraphe incontournable du cinéma Hong-Kongais. Il fallait au moins un Jackie Chan pour rendre un mariage entre kung-fu, acrobaties et slapstick aussi harmonieux.
Remarquable, au point de constituer une influence de Dragon Ball.
Jour 6 : Seven de Fincher, une véritable chape de plomb infusée par toute la désillusion des années 90.
Sans doute passé trop tôt devant mes yeux, il est un des films les plus marquants et obsédants de ma cinéphilie.
Et l'avènement d'un des meilleurs créateurs de notre époque.
Jour 7 : Phantom of the Paradise de Brian De Palma bien évidemment.
Un ride infernal, baroque as fuck, une collision tonitruante entre le fantôme de l'opéra, le glam rock et Hitchcock.
Finley et Harper sont impeccables, la bande son géniale.
J'aurais rêvé le découvrir en salle.
Jour 8 : Sans réfléchir : The Thing de Carpenter.
Le rendez-vous manqué par excellence, un film incroyable complètement boudé par le public de l'époque. Avec le succès la carrière de big John aurait étée tout autre...
Les 80s n'était pas prêtes pour cette noirceur.
Jour 9 : Barry Lyndon de Kubrick, fresque dramatique qui traverse l'histoire, comme les images sublimes des décors picturaux ou les ambiances intérieures feutrées traversent notre pupille pour imprimer notre cornée.
Difficile de rendre justice à ce chef d'œuvre en si peu de mots.
Jour 10 : Le Pacte des Loups de Christophe Gans. Pas thématiquement, mais c'est un de mes souvenirs de cinéma communs. Ils m'ont emmené voir ce film à 12 ans, un superbe fourre-tout d'influences et quelques visions erotiques et horrifique qui m'ont hantées quelques semaines...
Jour 11 : permettez-moi de tricher avec Sixième Sens de Michael Mann, qui n'est autre que l'adaptation de Dragon Rouge de Thomas Harris, mais pas le médiocre Dragon Rouge de Ratner.
Un thriller aiguisé comme une lame, pointu comme un couteau, avec une ambiance foooooooooooolle.
Jour 12 : Chungking Express de Wong Kar Wai, comédie romantique douce amère qui n'a rien à envier à la nouvelle vague, bien au contraire.
Hong Kong est d'une beauté éclatante, personnage central piquant la vedette à l'immense Tony Leung.
Ce film est une gifle, matez-le bordel.
Jour 13 : Sexe, Mensonges et Vidéo de Soderbergh, qui fait voler en éclat la pudibonderie hypocrite de la bourgeoisie pavillonaire américaine.
La fascination pour l'image gonzo est centrale, incursion défendue et "voyeuriste" dans la chambre à coucher. De Palma n'est jamais loin.
Jour 14 : L'Exorciste de Friedkin.
La terreur à l'état pur pour moi, un des rares films qui dépasse son statut de film.
Quand je le regarde il me glace le bide : ses interprètes, ses effets pratiques et sa réalisation très naturaliste m'absorbent complètement.
Jour 15 : Le Parrain de Coppola. Le choix est large, mais Le Parrain est l'un des films les plus marquants qu'Hollywood n'ait jamais produit, par l'un des réalisateurs les plus importants du cinéma occidental.
Un bloc brut de drame et d'émotions et une saga incontournable.
Jour 16 : ultra difficile, j'essaie de ne pas être trop relou à citer toujours les mêmes films. "Le bois ne rend pas les coups" "Ypikai pauvre con" "ben si il est si bien huilé ton plan..." "T'as pas une gueule de porte bonheur" "Le second est un con".
MAIS LAST ACTION HERO ❤️❤️
Jour 17 : Pas UN film, mais LE film des années 60.
2001 : L'Odyssée de l'Espace de Kubrik.
Un objet de fascination d'une pureté telle qu'elle constitue aujourd'hui encore une obsession indépassable pour grand nombre de cinéphiles et cinéastes.
Le monolithe qui hante le cinéma.
Jour 18 : Blade Runner de Scott, que son auteur (P.K. Dick, excusez du peu) aura adoubé quelques jours avant sa mort, sur la base d'une séquence de 30 minutes, malgré de gros différents artistique pendant la production.
Une vision impérissable et mon film préféré (ex-aequo).
Jour 19 : L'Empire Contre Attaque, le sommet indépassable de la franchise Star Wars et le film incontournable de mon enfance.
La franchise s’engouffre dans une brèche bien plus sombre, mais loin d'être dépourvue de moments cultes et de morceaux de bravoure.
Jour 20 : Starship Troopers de Paul Verhoeven, film qui n'est pas à proprement parler une comédie, mais qui par ses excès de pamphlet bis anti-militariste me décroche toujours quelques belles crises de rire.
Très très grand film de SF, bien moins bête que son apparence.
Jour 21 : Aladdin de Musker et Cléments, le jour où ma très courte vie "a basculée". Un régal pour les yeux et ma rencontre avec l'un des plus beaux bad guys du cinéma.
Tant pis si c'est un plagiat du Voleur et le Cordonnier, à 3 ans je ne pouvais pas le savoir...
Jour 22 : Fight Club de Fincher, pour Brad Pitt bien évidemment.
Coup de foudre confirmé après Seven, parfait dans ce rôle de connard anarchiste et turbulent.
Le Robert Redford de notre génération de cinéma, incontestablement.
Jour 23 : Mes deux films impartageables en pole position sont Alien et Blade Runner.
Pourquoi ne pas donner un peu de visibilité à un petit film d''auteur obscur de mon top 10 all time ?
Voyage au Bout de l'Enfer de Michael Cimino, ça vous parle ? :)
Jour 24 : C'est impossible de choisir...
Fan de Marvel depuis l'enfance le MCU est inévitable (qu'on aime ou non), mais dans l'histoire récente la saga John Wick a complètement ma sympathie, de la petite série B vers une saga plus ambitieuse.
Un vrai plaisir d'initié.
Jour 25 : Sorcerer de Friedkin, déjà évoqué dans les réponses de ce thread, un film qui va plus loin encore que l'original de Clouzot. La réal crue mute peu à peu vers un final cauchemardesque. La psyché du personnage de Roy Scheider est brisée, on en ressort éreintés.
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