[THREAD] sur TRINITY, le premier album de Laylow aka @JeyLaylow.

On analyse le projet sous tous ses angles, bonne lecture !!
Ce thread a été écrit au fur et à mesure de ces 3 mois. Grâce au temps, nous avons pu prendre du recul sur le disque de sorte à pouvoir l’interpréter de différentes façons. Voici donc un condensé de ces interprétations.
Je vais sûrement me répéter à plusieurs reprises et m’en excuse d’avance mais la cohérence globale de l’oeuvre rend l’analyse à la fois fascinante et compliquée. Cela dit, j'ai tenu à vous sortir une analyse assez complète, qui se rapproche au mieux de l'album niveau minutie.
Après avoir sorti 4 mixtapes de 10 tracks (Mercy, Digitalova, .RAW et .RAW-Z), Laylow est enfin prêt à nous sortir son premier album studio. Son nom? TRINITY.
Que savions-nous de l’album avant sa sortie?
Voici la phrase avec laquelle il nous présente l’album: “Je suis tombé dans le rap avec les albums très longs des années 2000, où t'avais une vingtaine de morceaux. J'aimais bien ce déroulé, qu'on a perdu [...]
[...] Aujourd'hui les gens ne veulent plus que faire des rééditions, se revendre. On a oublié l'aboutissement de l'album. Je suis allé chercher ça, avec des interludes, du changement, et surtout une histoire.”
Mais, TRINITY est également le programme de stimulation émotionnelle dans lequel Laylow est plongé tout au long du projet. Les interludes nous dévoilent les différentes caractéristiques du programme ainsi que l’impact de celui-ci sur le Lay.
Avant de passer à une analyse de chaque partie d’album, je vais d’abord aborder le visuel de Laylow à travers ses clips et ses covers. Nous pouvons y trouver une certaine cohérence, et ce, depuis la début de sa carrière solo.
Musicalement mais aussi visuellement, on peut voir que TRINITY est le parfait condensé de la discographie de Laylow, et notamment depuis Digitalova.
En effet, à l’image de l’ambiance musicale et de la cover de Digitalova, le début de Trinity est festif avec comme premier morceau Megatron. En plus du côté festif, Laylow, dans Digitalova, nous parle des relations qu’il a eues.
On retrouve cette ambiance nocturne et festive dans les différents clips de Digitalova (Digitalova, Gogo, Wavy). Ce genre d’ambiance est retranscrite sur l’album dans un morceau comme PLUG (comme Gogo encore avec Jok’Air), où Laylow nous parle d’une rencontre de soirée.
On arrive alors au skit, « Menu Principal », où Laylow choisit d’entrer dans la violence. On entre alors dans la partie qui reprend l’ambiance du projet .RAW. En effet l’intro de .RAW peut faire penser à des morceaux comme Piranha Baby ou Akanizer.
C’est l’ambiance de .RAW que l’on retrouve aussi à chaque morceau où Laylow prend de la vitesse comme, plus haut dans la tracklist, HILLZ ou DEHORS DANS LA NIGHT, mais aussi VAMONOS. À la fin de AKANIZER, on assiste au crash du système de Trinity.
Elle est bien retranscrite dans les clips du projet:
- Ciudad, où on retrouve même les différents décors (les Hills, la ville, la route, la vitesse)
- Y2, où on peut voir une sorte de crash du système lorsque la version digitale de Laylow meure et le ramène à la réalité.
Cela peut faire écho à la cover de .RAW où on retrouve un Laylow blessé comme Tony Montana dans Scarface, sûrement à cause de la violence du programme de Trinity. Lay, alors déconnecté de Trinity, est de retour à l’état initial, seul comme dans le clip de Avenue, l’outro de .RAW.
Les clips de “Avenue” et de “10'”, outros respectives de .Raw et et Mercy paraissent d’ailleurs plus ancrés dans la réalité, moins extravagants et se détournent légèrement de l’univers dit “digital”.
Laylow tombe alors dans la mélancolie, celle faisant vraisemblablement suite à une rupture amoureuse comme dans les clips de “Maladresse” ou de “Vent de l’est”, et, ne peut plus se connecter à Trinity comme dans l’intro du projet suivant : .RAW-Z.
La cover nous montre toute la problématique de la fin de Trinity ainsi que de son ambivalence entre le digital et la réalité. Nous avons affaire à un Laylow blessé qui cherche par tous les moyens à se guérir.
Cela passe par un bras bionique sur la cover de .RAW-Z et par le logiciel Trinity qu’il semble consommer dans le clip de POIZON (où on retrouve le même bras) dans une sorte de stripclub (visuel rappelant les clips de Gogo et Digitalova).
Une descente aux enfers pour Laylow, qui cherche à renouer avec Trinity, sans succès, et se termine par LOGICIEL TRISTE, où Laylow n’a d’autres choix que d’assumer sa condition de tristesse maladive.
J’ai fait une version director’s cut de Laylow dans une playlist où on a l’évolution de tout ce que j’évoque, ça match même au niveau des lyrics.
De sorte à pouvoir détailler au mieux notre analyse, je vais premièrement aborder chaque track plus ou moins brièvement puis approfondir certains aspects à la fin de l’analyse. Continuons donc !
Initialisation:

Entrée dans le programme de stimulation émotionnelle. Sans parler du rapport entre le “code personnel à trois chiffres” et le titre du projet, nous pouvons déjà supposer une chose:
Ce code permet d’accéder à sa propre interface, ce qui peut nous amener au fait que plusieurs personnes utilisent le programme au même moment. Chaque interface serait donc unique, impliquant l’incroyable capacité d'adaptation du programme.
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