À son arrivée à Paris en 1981 :

"Certains de mes camarades de classe m'ont fait croire que ma couleur de peau était inférieure à la leur, que c'était mieux d'être blanc. Ils avaient 9 ans. Ils n'étaient pas nés racistes mais ils avaient déjà développé un complexe de supériorité"
Son premier club, le Portugais de Fontainebleau, a été fondé par des immigrés portugais.

"Le week-end, je devenais portugais", dit Thuram. Les adversaires m'insultaient en me traitant de "sale Portugais", ce que je trouvais assez drôle en tant qu'Antillais"

@VictorPereir1
"Le racisme naît du sentiment d'être supérieur à l'autre. Vous pensez que vous êtes "normal" et eux ne le sont pas. C'est la même chose avec l'homophobie. [...] Nous devons expliquer gentiment à ces personnes qu'elles ne sont pas "la norme". Il n'y a pas de norme." ajoute Thuram.
"Il faut considérer le racisme à l'échelle mondiale et prendre en compte la profondeur historique, conclut Thuram. Les sociétés européennes ont été construites sur le racisme. Il a été intégré dans l'inconscient collectif pendant des siècles."
@mattspiro, l'auteur de cet article, à propos Lilian Thuram:

"Un homme si éloquent et si intéressant, je suis étonné que le football n'utilise pas son expérience et ses connaissances dans sa lutte contre le racisme"

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