Un bon article, mais…
je trouve que ça manque un peu d’auto critique sur « notre » rôle dans la gentrification du truc
(mini thread) https://twitter.com/theQuietus/status/1265217361612877830

1/ Il y a une sorte de flou entretenu dans qui est le « nous » contre eux (les riches) dans cet article. Là on a l’impression d’un nous les classes populaires, mais ça me paraît un peu gros.

2/ La plupart de « l’underground » musique au sens où l’entend cet article me paraît être occupé par des gens plutôt classe moyenne superieure, qui vont souvent au moins dans un premier temps mépriser des formes musicales réellement populaires (au sens de classe pop)

3/ avant de se les réapproprier à plus ou moins long terme. Par ex . le Gabber, le Donk, le Reggaeton, la Trance, la Tektonik etc…

4/ On (les classes moyenne sup, dont moi) a d’ores et déjà gentrifié la house, la techno etc… et effacé ses valeurs subversives (même malgré nous). La classe d’au dessus se contente maintenant de le marketer/commercialiser correctement (comme c’est le cas pour l’immobilier)

5/ Est ce que la réflexion n’est pas plutôt de vers où aller (esthétiquement) et vers où construire de nouvelles utopies, avec d’autres signes (≠ le hangar desaffecté etc…) ?

6/ Et aussi comment faire en sorte d'être plus respectueux d'où viennent les musiques que l'on s'approprie? d'être plus honnête (ex: on est déso, on était de ceux qui crachaient sur x ou y style)? de s'assurer de faire participer les precurseurs?