J’y suis confronté presque à chaque fois que je déclare mon intérêt pour cette pratique et il n’est pas rare que ses adeptes eux-mêmes les propagent. Alors même si j’ai parfois abordé le sujet dans certaines de mes threads, en voici un petit florilège ➡️Thread Idées reçues.
1/10 Il n’existe qu’1 seule façon de pratiquer le BDSM.
Au-delà du fait qu’il n’existe, que je sache, pas de manuel de référence du BDSM, l’idée est simplement ridicule. Comme toute relation « à 2 » elle se construit à 2 & il y a autant de façon de pratiquer que de pratiquants.
2/10 C’est le/la domi(na) seul(e) qui décide (des limites, des pratiques etc.)
Celui ou celle qui prétend ça, appartient à la catégorie citée en 3/10. Et même s’il n’y a pas de manuel, il y a quand-même certaines règles à respecter au 1er rang desquelles le consentement. Si si…
3/10 Les domi(na)s ont un problème avec les femmes/hommes.
Ce point est éminemment problématique, pas forcément faux et mériterait un thread à lui-seul. Alors disons que dans le cadre d’un BDSM « S.S.C », ce point n’est pas censé peser sur la relation, plus que de raison…
4/10 Le BDSM n’est qu’un énième avatar du patriarcat.
Ce point découle directement du précédent, et n’est pas forcément faux non, plus ne soyons pas angélique. Il a, quant à lui, fait l’objet d’un thread spécifique : https://twitter.com/RienqueMonsieur/status/1144511388062224385
5/10 Le BDSM c’est (aimer) faire mal / la douleur est obligatoire.
Alors même si la violence (réelle ou symbolique) voire la douleur sont souvent présentes (Surtout dans le volet SM) doit-on vraiment rappeler le sens des lettres BD & DS qui ne les impliquent pas nécessairement ?
6/10 Les pratiquants du BDSM ont forcément un passé traumatique.
Conscientisé ou pas, qu’ils cherchent à l’exorciser ou pas. Ne nous mentons pas : le cas existe et il est même assez fréquent. Pour autant il n’est pas systématique et chacun gère ses traumas comme il le souhaite.
7/10 Un(e) soumis(e) se soumet à tout le monde, tout le temps.
Pour reprendre une analogie fameuse (à propos de consentement justement) cela revient à dire : « Si tu aimes le thé tu dois en accepter à chaque fois qu’on t’en propose et le boire avec plaisir, sans discuter. »
8/10 BDSM = sexe/ libertinage/échangisme etc.
Au-delà de ce que j’ai déjà écrit en 1/10, J’ai abordé cette question dans les threads suivants :
https://twitter.com/RienqueMonsieur/status/1135472558793535488
et https://twitter.com/RienqueMonsieur/status/1174963577087655936
9/10 En BDSM on est soit domi(na) soit soumis(e).
Ou pas.
Il y a des degrés, des variantes, des évolutions, des fantasmes, des rencontres et j’en passe. Il est donc parfaitement possible d’être switch. Un peu comme d’être bi. Switch (ou bi) n’est pas non plus synonyme d’indécis.
10/10 Les soumi(se)s n’ont pas de caractère.
Le grand classique auquel je répondrai, une fois n’est pas coutume, par un argument d’autorité respectueux envers les soumises (désolé, je connais moins les soumis) : Je ne connais pas une soumise qui ne soit une femme de caractère.
Merci à tou(te)s celles et ceux qui ont répondu à mon appel à témoignage et m’ont ainsi grandement aidés à rédiger ce thread, dans lequel j’ai tâché de concentrer l’essentiel de leurs remontées.
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