Shalom, je m’appelle Daniel, une petite minorité de mes potes connaissent une minuscule partie de mon témoignage mais pas tout parce que je ne me dévoile pas beaucoup https://twitter.com/tusaouies/status/1264718378041827330
Je fais ce thread pour témoigner des bienfaits de Dieu dans ma vie afin d’édifier ceux dans la même situation ou différentes situations, je n’ai jamais eu honte de parler ouvertement de ma foi mais je n’ai jamais eu non plus le courage de parler de MON expérience. La voici:
Qui est Daniel? Si on m’avait posé cette question il y’a 2-3 ans je ne pense pas que j’aurai pu y répondre, je n’ai jamais pu déterminer qui j’étais quand j’étais gosse, je n’ai jamais pu profiter de mon enfance comme un enfant normal sans me soucier de ce que les autres enfants-
disaient de moi (je vous épargne des détails parce que c’était pas très beau) j’étais un enfant très extraverti mais je me suis renfermé plus tard.

2016, je vais commencer par là parce que j’ai l’impression que c’est en cette année là que j’ai commencé à réaliser que tellement-
de choses n’allait pas dans ma vie. J’ai toujours cru en Dieu (j’ai grandit dans une famille chrétienne), je ne suis pas passé par les mêmes étapes de l’adolescence que d’autres gosses mais je n’étais pas meilleur qu’eux.

J’avais mes démons(défauts) à moi. Plus je grandissais-
plus je réfléchissais sur les remarques méchantes des autres enfants et plus je me demandais si j’avais vraiment un intérêt de rester dans un environnement qui n’est pas patient envers moi.

2016 était la pire année de ma vie dans le temps parce que j’avais réellement perdu-
toute confiance en moi, l’envie de continuer de vivre n’était même plus là donc j’étais vraiment déprimée et surtout fâché contre Dieu, je lui posais tout le temps la question « comment tu peux laisser ton enfant passer par des épreuves aussi dur »
Bref en gros vraiment fâché mais je continuais de croire en lui, je chantais à la chorale pour lui même mais ça me représentait pas grand chose pour moi à l’époque. Ce qui était encore dure c’est que j’avais emménagé dans une autre ville (2013) donc tous mes potes je les avais-
laissé à Kinshasa et c’était pas une partie de plaisir de me faire de nouveaux potes.

C’est cette année là que j’avais commencé à tout faire pour me faire valider par les gens, j’avais changé ma façon de parler, je faisais semblant de m’intéresser à ce que les autres gars de-
ma classe aimaient et à détester des choses qu’ils détestaient alors que j’aimais et sur facebook ? j’ajoutais tous ceux que je trouvais cool pour me faire de nouveaux potes LOL

2017 j’ai reçu vraiment un coup de marteau sur la tête PTDRRRRR je me suis fait des « d’amis » bien-
sûr sur facebook mais en tout cas ça n’en valait vraiment pas la peine (et vous verrez pourquoi).

Je ne pensais pas qu’une année aurait pu détrôné 2016 mais 🤡 2017 est officiellement la pire année de ma vie, l’année avait pourtant bien commencé, j’étais en vacances à Kin,
ensuite 1 semaine à matadi pour voir mon père (il travaillait là-bas) et le 2 Septembre c’est le jour où mes sœurs et moi sommes rentrés à Lubumbashi (pour la rentrée de classe) et mon père nous a accompagné à l’aéroport (il devait y rester pour assister à un deuil)
2 jours après précisément le 4 SEPTEMBRE 2017 Mon père est décédé d’un soit disant accident de voiture (Je ne croirai jamais à ça et même Dieu me l’a déjà fait comprendre mais c’est une autre histoire)
Beaucoup de choses se sont passées pendant le deuil,
Quelques soeurs de mon père se sont permises de dire à ma petite sœur qu’elles ne nous ont jamais aimé (un gros choc mais on s’en foutait un peu vu qu’on le savait mais le dire pendant un deuil? alors que le daron n’a même pas encore été enterré 🙄) bref
Revenons à mes amis, j’étais vraiment choqué et déçu de la part de mes amis et c’est depuis ce jour là que j’ai arrêté d’attendre quelque chose d’eux, c’est vrai qu’on est tous occupé mais ce jour là j’ai compté et je n’ai vu que 4 de mes potes au deuil vous imaginez ?
je commençais à jalouser ma grande sœur (in a good way) elle avait tous ses potes qui venaient la voir et qui nous faisaient rire pendant les temps difficiles.
Je m’étais dit si c’est que pour sortir en parole gardez ça pour vous je n’en ai pas besoin.

C’était tellement dur,
j’avais une énorme baisse de foie, j’ai énormément douté de Dieu et de son amour pour moi qu’à un moment je m’en foutais totalement de lui. Et comme si c’était pas déjà pire mon manque de confiance en moi-même était passé de 10/100 à -1000/100. Je ne me connaissais plus,
je ne savais plus ce que je voulais faire dans la vie, je me comparais constamment aux autres. Mon caractère s’était endurcit

Début 2018 j’ai essayé le suicide 3 fois, je n’y suis pas arrivé et je regrettais amèrement de ne pas pouvoir y arriver je me demandais qu’est-ce qui me-
retenais ici vu que personne ne « m’aimait » (tintin moko boye 🤦🏾‍♂️)
Vu que je n’y arrivais pas j’avais trouvé un autre moyen de souffrir: LA MUTILATION (photo à l’appuie des traces de mutilation sur mon poignet)
J’avais même plus envie d’aller à l’église pendant un temps parce que je me sentais trop sale, mais j’y allais quand même mais la communion fraternelle ne me disait plus rien, je finissais le culte je me levais et puis je m’en allais, visage fermé et démarche rapide.
En tout cas je ne sais pas si c’est le Saint-Esprit qui m’avait poussé mais j’avais eu cette envie de participer à mon premier camp biblique, j’y ai rencontré des personnes magnifiques, ma deuxième famille, ils ont changé ma vie et grâce à eux j’avais pu retrouver la foi qu’il-
y a un Dieu, ces personnes m’inspirent tellement aujourd’hui et m’aident à grandir davantage de jour en jours.

Une fois le camp finit, j’ai participé à ma première retraite le mois suivant et tout s’est bien passé ensuite (je suis rentré à lubumbashi en septembre)
et puis en décembre je me suis fait baptisé tout allait si bien)

Janvier 2019 ? je ne sais vraiment pas quoi vous dire mais j’étais dévasté mais tellement, j’ai perdu mon cousin de la manière la plus horrible possible (on avait pas de connexion pendant cette semaine là)
donc j’ai même pas eu l’occasion de lui dire aurevoir alors qu’avant ça on parlait super bien

sa mort n’était vraiment pas du tout bien pour moi, je me sentais tout le temps coupable pour quelque chose que je n’avais pas fait. Alors je commençais petit à petit à lâcher prise et-
à me dire « votre affaire de religion ce sera sans moi » si on devait tout le temps souffrir dedans alors je ne voyais pas pourquoi rester.

Au bout d’un moment (j’étais en 6ème/terminal) je me suis rendu compte que je pourrai pas gérer les cours (j’étais fort à l’école) et-
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