Je relance le #StopGrossophobie car c’est l’un des drames de ces dix dernières années. Anecdote personnelle : je souffre d’obésité prononcé, 135 kilos pour 1m93, pour des raisons autre qu’une sur-alimentation. Ajoutez à cela une fibromyalgie généralisée et vous aurez un
tableau complet. Il y a peu, je me rend chez un spécialiste pour savoir quelles sont les solutions dont je dispose pour diminuer les douleurs dorsales liées à ma fibro. A peine assis dans le bureau du spécialiste, celui me dit sèchement « monsieur, si vous ne vous étiez pas
goinfré à ce point, vous auriez moins mal. Perdez 50 dans les quatre mois et vos douleurs disparaîtront. ». Fin du rendez-vous. Dans la foulée, je vais voir l’un de ses confrères. Re-belote. « M’enfin monsieur ! On n’a pas idée de prendre du poids à ce point ! Que voulez-vous
que je fasse ? », ce à quoi j’ai répondu « il m’a semblé, au vu de vos diplômes, que c’est plutôt à vous de me dire ce que vous pouvez faire pour me soulager ! Ou au moins vous pourriez avoir la gentillesse de ne pas me rabaisser à mon poids ». La plupart des gens associent
l’obésité à la mauvaise alimentation. Et dans bon nombre de cas c’est effectivement un facteur. Mais ce n’est qu’UN FACTEUR PARMI D’AUTRES, voire, pour un nombre de personnes de plus en plus important, ce n’est pas du tout un facteur. Des traitements médicaux spécifiques
peuvent engendrer une forte, rapide et durable prise de poids. Seconde anecdote personnelle : ma mère pesait 120 kilos pour 1m73. Quand elle a connu mon père, elle ne pesait que 60 kilos. Lorsqu’elle attendait mon frère, son médecin traitant n’était pas là, mais elle a eut à
faire à son remplaçant, jeune interne sans expérience. Craignant qu’elle ne tienne pas, il lui a prescrit une dose massive d’hormones. Tellement massive et inutile qu’elle s’est mise à grossir, et que durant les trente années suivantes elle a dut continuer à prendre des
hormones, en diminuant les doses progressivement. À cause de ce traitement, elle a prise 75 kg pendant la grossesse, et n’a pas put redescendre en-dessous de 120 après la naissance de mon frère. Cela a fragilisé un dos déjà faible, ses genoux, etc… et j’ai récupéré ces problèmes
à ma naissance 8 ans plus tard. Si vous voulez aussi témoigner, n’hésitez pas à le faire, ça vous fera du bien. Et utilisez le hashtag #StopGrossophobie. Sinon, n’hésitez pas à #RT ce thread (merki d’avance 😘😘😘)
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