Etat de faiblesse de la #philosophie en France. De #Jankélévitch et #Jerphagnon, elle a chuté en #Onfray ; elle produit des ministres de l'éducation catastrophiques (Ferry, Peillon), des polémistes médiatiques (BHL, Glucks père), des coachs-sophistes d'entreprise (Cespedes), ...
... des conférenciers, croisiéristes ou éditocrates moralisateurs (Comte-Sponville, Enthoven), des épigones foucaldiens aveuglés par l'idéologie (Lagasnerie et autres Louis), des hystériques (Finkelkraut). Tous méprisent les professeurs de philosophie. Presque tous de droite,...
...ou d'une gauche sectaire, molle avec l'islamisme victimaire et intolérante à l'universalisme. J'oubliais les agrégés réacs de profession, les haineux anti-agrégés, les universitaires confits dans leurs haines départementales. - Restent les plus modestes, ceux qui oeuvrent, ...
En classes souvent en vain, ou dans leurs livres (Rancière). Beaucoup disparus : Rosset, Ogien, oubliés ou peu lus (Castoriadis). Bref, je pense au jeune Nietzsche ou à Schopenhauer et me dis que la philosophie vivrait peut-être mieux si elle n'était pas subventionnée par l'État
Je m'inclus évidemment dans cette auto-critique, petit prof impuissant à faire autre chose que transmettre à 1 ou 2 individus sur 130 certaines années le virus philosophique, au milieu d'une institution qui nous tolère parce que nous sommes encore utiles pour le vernis de culture
Qui servira aux futurs dominants qui postulent à sciences po ou aux grandes écoles de commerce. Hellénistes ou latinistes ont été abandonnés et massacrés par l'EN, mais est-ce un du grand mal pour leur profession ? Ils produisent nettement moins de c**s.
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