Aujourd’hui on s’intéresse à l’une des têtes d’affiche du rap français. Avec un style musical et vestimentaire propre à lui, il a bien plus de punchlines que d’abonnés on veut évidemment parler du S aka SCH.

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Julien Schwarzer nait le 6 avril 1993 à Marseille d’un père routier et d’une mère infirmière. A l’âge de 10 ans il emménage à Aubagne. C’est 3 ans plus tard qu’il commence à écrire ses premiers textes de rap.

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Dans sa jeunesse il est influencé par 50 Cent, Eminem mais aussi Joe Dassin ou Elton John. C’est cette diversité de style musical qui va façonner le rappeur.

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En 2014 il choisit le surnom SCH en rapport avec les trois premières lettres de son nom de famille et envoie le morceau « La Malette » qui permet d’attirer la lumière sur lui.

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L’année qui suit, il est présent pour la première fois sur une mixtape : « R.I.P.R.O. Volume 1 » de Lacrim en feat avec Sadek.

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Le 13 Novembre de la même année il sort sa première mixtape « A7 » qui est un succès total car elle est certifié disque de diamant depuis peu. On peut y retrouver des classiques comme le titre éponyme « A7 », « Fusil » ou encore « Champs-Elysées ».

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L’année suivante, il enchaîne avec Anarchie qui est son premier album studio. Là encore c’est un franc succès car l’album se vend à 25 000 exemplaires en première semaine et est certifié disque d’or en moins d’un mois puis platine en septembre 2016.

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Ce qui renforce également la notoriété du S, c’est la qualité visuelle de ses clips qui rajoute un petit plus à ses morceaux. Julien ne laisse rien de côté et c’est à ça que l’on reconnaît les vrais artistes.

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Le 5 mai 2017, il envoie son deuxième album studio intitulé « Deo Favente ». Lui aussi est certifié disque d’or puis platine seulement quatre mois après sa sortie. On y trouve des hits comme « Mac 11 » ou encore « 6.45i ».

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Mais le projet comporte aussi des titres comme « Météore » ou « La nuit » qui sortent du style caractéristique de SCH qui prend donc des risques musicalement.

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Début 2018, il quitte Braabus Music pour fonder son propre label : Maison Baron Rouge. En octobre de la même année il dévoile l’album « JVLIVS » qui est sans doute le premier opus d’une trilogie. Six mois après sa sortie l’album est disque de platine.

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Il s’agit de l’opus le plus personnel du S dans lequel il parle de sa vie et notamment de son père avec le titre « Otto ». On reconnaît tout de même l’identité musicale « mafiosi » de Julien par exemple avec le titre « Tokarev ».

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Après ce nouveau succès, SCH publie fin 2019 le clip de « R.A.C », extrait de son prochain album « Rooftop ». Cette fois-ci il s’agit d’un album plus « coloré » que personnel comme le dit Julien. On ne dénombre pas moins de 6 invités sur le projet.

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La plupart sont des têtes d’affiches : Ninho, Rim’k, Gims,… L’album comptabilise 25 135 ventes en première semaine et devient disque d’or trois semaines plus tard, une énième certification pour le S.

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On peut donc considéré SCH comme l’un des rares artistes à avoir un parcours sans faute. Il a su imposé son style artistique tout en prenant des risques. Cette stratégie s’est avérée payante car tous ses projets son certifié par la SNEP.

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On finira ce thread en citant une punchline iconique du S propre à son style : « Tu veux jouer les hommes ptite fiotte ? Commence déjà par lever la cuvette quand tu vas aux chiottes » @Sch_Mathafack

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