Je suis sur le cul.
Pendant des années, des auto-proclamés “pros de l’écriture” n’ont cessé de me dire que les livres où le point de vue change d’un paragraphe à l’autre et où les dialogues priment sur les descriptions n’étaient pas de la vraie littérature donc pas publiables.
Pendant des années, des auto-proclamés “pros de l’écriture” n’ont cessé de me dire que les livres où le point de vue change d’un paragraphe à l’autre et où les dialogues priment sur les descriptions n’étaient pas de la vraie littérature donc pas publiables.
Entre-temps, j’ai lu Les Rois Maudits et le début du tome 1 du Sorceleur. L’un jongle avec les points de vue à chaque phrase, l’autre accumule les dialogues. Les deux sont des romans publiés et, surtout, acclamés.
Il n’y a pas une façon de faire en art. On développe tous un style qui nous est propre. Les règles sont, certes, importantes pour être suivies... OU détournées. Du moment que l’histoire est bonne, maîtrisée et assumée, c’est tout ce qui importe : transporter les lecteurs.
Il faut se débarrasser de ces idées préconçues et scolaires à deux sous parce que ça ne fait rien avancer.
On est là pour partager, construire, faire rêver, de façon dingue... et on reste collés au sol.
C’est triste.
Prenez des risques ! Jusqu’au bout.
On est là pour partager, construire, faire rêver, de façon dingue... et on reste collés au sol.
C’est triste.
Prenez des risques ! Jusqu’au bout.
Je gueule encore, mais merde ! Ce milieu a le don de me hérisser les poils. Et pourtant, j’adore mon boulot.