Thread timide et stressé

Après une longue réflexion, j’ai testé l’épilation laser sur les jambes. Voici mon histoire (DUN DUN) pour les personnes que cette solution intéresserait. Je le fais aussi pour rendre ce sujet moins tabou.

Avant-propos : ce thread n’est en AUCUN cas une injonction à vous débarrasser de vos poils et ne correspond qu’à mon expérience, mon besoin d’entamer cette démarche. All bodies are beautiful, pileux ou non.

Avant-propos 2 : l’épilation laser est un processus coûteux et j’ai conscience d’être privilégiée d’y avoir accès.

Et enfin, des gens me jugeront peut-être. C’est leur droit entier tout comme c’est le mien de leur dire d’aller se faire cuire le cul.

Sur ce, commençons.

Je suis très brune, avec une peau mate mais claire (oui), et je me bats avec mes poils depuis mes 11 ans. Car ceux-ci sont beaux et forts mais de ce fait, très visibles.

En effet, on nous apprend à avoir honte de nos poils et ce avant même l’adolescence. Surtout aux femmes.

Chez moi ça a toujours été un gros complexe. Je devais être irréprochable, ne jamais avoir un poil qui dépassait. En plus j’avais du duvet et les garçons ne se sont pas privés de moqueries au collège.

Donc je bataille contre mes poils depuis plus de 22 ans.

22 ans de rasages et épilations (à l’épilateur électrique, ou à la cire en institut plus rarement). Sachant que deux jambes à l’épilateur (sur moi en tout cas) c’est 1h30 penchée sur mes gambettes et c’est très douloureux (car : mes beaux poils forts )

L’épilation des aisselles a fini par me causer de grosses allergies cutanées. J’ai dû stopper.

Quant à celle des jambes, elle génère des poils incarnés. C’est peu glamour mais c’est le cas pour beaucoup de gens qui s’épilent ! Malgré les gommages. Et donc des cicatrices... :(

L’an dernier, après quelques semaines de repousse ( #foretvierge #pattesdaraignee), je me suis à peine extasiée sur la douceur naturelle de mes poils repoussés que j’ai ressorti le rasoir au premier date. Je n’y arrivais pas. Je me sens mieux avec les gambettes douces.

C’est paradoxal avec tout ce en quoi je crois : j’aimerais m’en foutre pour moi comme je m’en fous pour les autres (si mon mec ou ma meuf a des poils, OSEF total), mais impossible. Donc je me suis lancée, pour ne plus y penser, car j’envisageais le laser depuis un moment.