La dépression. C& #39;est quelque chose de dur à surmonter. Réellement. Je l& #39;ai vécue. Les pleurs tout le temps, tous les jours, toutes les nuits. L& #39;impression que rien ne s& #39;améliorera, que mon existence est inutile. Souhaiter la mort toujours plus fort. Crier sa douleur en silence.
J& #39;ai tout fait pour la cacher. Je crois bien que mon entourage décelait que ça n& #39;allait pas, mais qu& #39;il n& #39;a jamais su ce qu& #39;au fond je ressentais.
Ce n& #39;est pas juste être triste, la dépression. C& #39;est crever à petit feu. La surmonter seule a vraiment été difficile. Ne plus prendre
Ce n& #39;est pas juste être triste, la dépression. C& #39;est crever à petit feu. La surmonter seule a vraiment été difficile. Ne plus prendre
goût à la vie, n& #39;apercevoir aucun bonheur à travers les choses, aucune couleur. Être transpercée par la douleur, plus vive que jamais. Se forcer à garder un masque pour ne pas inquiéter les autres et puis, de toute façon, inquiéter qui ?
On se déteste, on se hait, on ne comprend
On se déteste, on se hait, on ne comprend
pas ce qui nous arrive, on pense être puni. On se sent inutile à la société, aux autres. La tristesse fait constamment partie de nous. Ressentir la joie ? Tout simplement impossible. Dans mon cas, je mangeais énormément, sans plaisir, c& #39;était un refuge. Mourir, c& #39;est alors
l& #39;ultime refuge. Je voulais mourir mais le suicide m& #39;effrayait. La peur de subir une douleur, une souffrance d& #39;autant plus forte que celles que j& #39;endurais déjà. Mais cette mort je la souhaitais. Ne plus exister, disparaître. Le seul acte de faire me demandait des efforts
considérables.
La vie, on ne la vit pas, on l& #39;endure. Elle est ainsi synonyme de souffrance. On n& #39;a plus aucun espoir en l& #39;avenir. La douleur, d& #39;abord psychologique, devient physique, insupportable, insoutenable. L& #39;énergie nous quitte, on n& #39;est plus que le fantôme de nous-même.
La vie, on ne la vit pas, on l& #39;endure. Elle est ainsi synonyme de souffrance. On n& #39;a plus aucun espoir en l& #39;avenir. La douleur, d& #39;abord psychologique, devient physique, insupportable, insoutenable. L& #39;énergie nous quitte, on n& #39;est plus que le fantôme de nous-même.
Fatigué, on s& #39;épuise à faire quoi que ce soit.
Bon, je m& #39;arrête là, si vous êtes allés au bout, vous l& #39;avez compris, c& #39;est très difficile. La dépression, ce n& #39;est pas que tristesse et déprime : c& #39;est une maladie. J& #39;ai eu la chance de m& #39;en sortir. Sûrement parce que des gens
Bon, je m& #39;arrête là, si vous êtes allés au bout, vous l& #39;avez compris, c& #39;est très difficile. La dépression, ce n& #39;est pas que tristesse et déprime : c& #39;est une maladie. J& #39;ai eu la chance de m& #39;en sortir. Sûrement parce que des gens