Écrire c’est parfois le seul acte qui nous raccroche au réel. Personnellement je pense que c’est le seul. Le stylo fait office de béquille. L’encre se déverse sur le papier comme le «mauvais » sang qui se purge. Se purger de quoi vous me direz. Des incompréhensions.

Comprendre. Je crois que c’est mon obsession dans la vie. Je peux accepter toute situation du moment que je la comprends. Même la pire. Mais oui, l’adage est vrai : on ne peut de facto tout comprendre. Alors là vient l’acceptation. Fin l’idée que l’on doit accepter.

On y est obligé. On nous dit que c’est pour avancer. Je pense que c’est surtout pour ne pas reculer. Pour moi l’acception est neutre. Mais oui chacun s’approprie les mots avec ses maux. Et vice-versa. Oui mon purgatoire c’est les poèmes. C’est l’écriture.

Les petits carnets qui s’accumulent. C’est se lever parfois au milieu de la nuit pour gribouiller une phrase. Pour comprendre. Oui mon obsession je vous l’ai dit. Peut-être saisir l’insaisissable. Ce fragment de vie qui nous aurait échappé.

Les petits carnets qui s’accumulent. C’est se lever parfois au milieu de la nuit pour gribouiller une phrase. Pour comprendre. Oui mon obsession je vous l’ai dit. Peut-être saisir l’insaisissable. Ce fragment de vie qui nous aurait échappé.

Comme si cette phrase pouvait expliquer. Mais non. La plupart du temps cela n’a pas de sens. Expliquer quoi ? Et pourquoi ? Et pour quoi ? Pour rien. J’admire les gens qui n’essaient pas de comprendre. Ce sont les plus libres. Les plus heureux.

Mais serais-je plus heureuse sans les insomnies, Barbara et le thé froid réchauffé plusieurs fois ? Je pense que non. Alors en attendant j’improvise. Et c’est très bien comme ça.