C'est vrai. Ce terme est souvent utilisé dans un contexte sexiste, toxique, et il faut arrêter.
Mais... je le regrette amèrement, parce qu'il permettait aussi de dire bien d'autres situations que de petites histoires d'égos frustrés. https://twitter.com/LolitaFourmi/status/1262758237620695041
Mais... je le regrette amèrement, parce qu'il permettait aussi de dire bien d'autres situations que de petites histoires d'égos frustrés. https://twitter.com/LolitaFourmi/status/1262758237620695041
Quand tu es hors des normes de désirabilité apprises , la friendzone c'est pas juste un truc de pleurnicherie individuelle, mais un vaste problème conceptuel de représentation.
Je parle du handicap bien sûr, mais ça vaut probablement aussi pour tout autre écart non-exotisé.
Je parle du handicap bien sûr, mais ça vaut probablement aussi pour tout autre écart non-exotisé.
Quand tu es, par défaut, résolument exclu.e du champ de la séduction, que tu dois ramer 10 fois + pour juste signifier "C'EST UNE OPTION POSSIBLE !", quand tu t'épuises à nettoyer le validisme dans les yeux d'autrui, ça fait du bien d'avoir un mot qui décrit ces sables mouvants.
Bien sûr, certains handis en abuseront aussi de façon toxique, parce qu'on est pas moins sexistes et égocentriques que les autres, et bien sûr qu'il ne faut pas les laisser s'enliser dans cette victimisation qui ne profite à personne.
Bien sûr on est drôlement contents d'avoir autant d'amis. Bien sûr que c'est pas dégradant, qu'on peut s'épanouir au moins autant dans ce genre de relations. Vraiment.
La nique, c'est pas automatique.
La nique, c'est pas automatique.
Mais merde, quand c'est si prévisible, systématique, commun à tant d'handis, ÇA PIQUE.
Et quand on connaît la part culturellement construite du désir, ça serait intéressant de ne pas complètement invisibiliser ce problème.
Et quand on connaît la part culturellement construite du désir, ça serait intéressant de ne pas complètement invisibiliser ce problème.
Enfin voilà, je comprends et partage l'agacement féministe.
Mais je comprends aussi l'abattement des frangins et frangines handis qui se prennent cette colère culpabilisante en pleine face.
"Fermez vos gueules et calmez vos égos, remettez-vous en question, on ne vous doit rien".
Mais je comprends aussi l'abattement des frangins et frangines handis qui se prennent cette colère culpabilisante en pleine face.
"Fermez vos gueules et calmez vos égos, remettez-vous en question, on ne vous doit rien".
Alors non, on ne va pas s'accrocher à ce mot trop connoté.
Mais il faudra en inventer d'autres pour raconter cet impensé, cette indésirabilité, ce vide dans lequel on se débat.
Travailler les racines du problème avant tout, mais dire les vécus, ouais, ça compte.
Mais il faudra en inventer d'autres pour raconter cet impensé, cette indésirabilité, ce vide dans lequel on se débat.
Travailler les racines du problème avant tout, mais dire les vécus, ouais, ça compte.