1/En 1948, mon grand-père et le grand-père de Tarek ont fui la guerre au Liban. https://www.gatestoneinstitute.org/15979/apartheid-coronavirus-lebanon

2/ Mon grand-père est revenu en Israël. Tout le monde pensait qu'il était fou de vivre parmi ses ennemis. Le grand-père de Tarek est resté au Liban avec d'autres réfugiés Palestiniens. 72 ans plus tard..

3/ Les enfants et petits-enfants de mon grand-père, nés et élevés en Israël, sont des citoyens. Ils peuvent posséder une terre et l'appeler leur maison et peuvent étudier et travailler dans le domaine qu'ils souhaitent. L'un d'entre eux est même ambassadeur. Tarek, lui…

4/ Tarek et sa famille, née et élevée au Liban, pays arabe, sont toujours considérés comme des étrangers, pas des citoyens. "Zu'ran" – des voyous, simplement parce qu'ils sont Palestiniens. Ils ne peuvent être propriétaires et il leur est interdit d'exercer 39 professions.

5/ Pendant trop longtemps, les réfugiés palestiniens ont été piégés dans un cycle de désespoir, leurs droits humains fondamentaux leur ont été refusés.

6/ Je ne blâme pas le peuple libanais. Ce sont des gens biens et respectables. Je ne blâme pas les réfugiés. Ils sont victimes de cette injustice. Je blâme le monde arabe et les NU.

7/ Au lieu de faire son travail et d'aider les réfugiés, la communauté internationale – à travers l'UNRWA – nourrit le discours de victimisation et collabore avec le monde arabe en traitant les réfugiés comme des pions politiques, niant les droits fondamentaux qu'ils méritent.

8/ Tarek et sa famille méritent une vie digne, pleine d'opportunités de grandir et prospérer. Je demande à la communauté internationale d'arrêter l'injustice appelée UNRWA. Il y a d'autres moyens, bien meilleurs, pour assurer une solution efficace pour tous.

9/ Je ne prie que pour enfin voir le jour où le monde arabe et la communauté internationale fourniront à Tarek et ses enfants un futur d'espoir, le genre de futur que mes enfants et moi avons chez nous, en Israël.