THREAD SUR SERIGNE OUSMANE NDIAYE,Etoile de la Fayda
Photo d'illustration : son fils Serigne Daara Ousmane https://twitter.com/LycoEbraheem/status/1259128722566852609
Serigne Ousmane Ndiaye est né vers 1906 à Ndiayene Kadd, village situe à 11 km de Passy dans le département de Foundiougne. Son père Amadou Seck Ndiaye fut un maitre coranique d’une grande réputation à cause de ses remarquables qualités pédagogiques
un homme qui consacra toute sa vie à enseigner, à éduquer ses disciples suivant les recommandations divines et la sunna du Prophète (PSL). Il excellait aussi dans les activités agricoles et pastorales dans le seul but de vivre à la sueur de son front
De par sa lignée maternelle, Serigne Ousmane Ndiaye est issu de la grande famille de Makhtar Fandiaye Niane, famille très célèbre dans le Saloum pour son érudition et ses enseignements dans les sciences islamiques et l’exégèse du Coran
Cheikh Ousmane Ndiaye commença son cursus éducatif dans l’école coranique de son père. D’une intelligence remarquable et d’un goût prononcé pour les études, il maîtrisa très tôt le Saint Coran a l’âge de 10 ans. Il le récita à plusieurs reprises et de belle manière
sous l’autorité de son père. Rares sont les enfants qui a cet âge réussissent cet exercice.Après une bonne maitrise du Coran, Serigne Ousmane ambitionnait de se rendre à Saint-Louis afin d’y poursuivre ses études
mais Mame Abdou Niang le dissuada et lui demanda d’aller chez Cheikh Ibrahima Niass, au village de Kossi. Alors sous l’autorité de Cheikh, il commença l’étude des sciences islamiques. Ainsi, à Kossi Serigne Ousmane Ndiaye s’était dévoué à son nouveau maitre
certes pour l’acquisition de connaissances livresques mais aussi pour s’imprégner du soufisme qui permet au croyant d’accéder à la Marifa Bilah. Il réalisa dans l’apprentissage des performances extraordinaires dans les disciplines suivantes
grammaire (nahwu), droit (fiqh), théologie (usul), philosophie, littérature, poésie, exégèse du Coran (tafsir), histoire du Prophète (PSL)… Ayant remarqué que Serigne Ibrahima Fall et Serigne Ousmane Ndiaye constituaient des exceptions, des modèles
parmi les talibés, Cheikh Ibrahima Niass les convoqua pour leur tenir ces propos : << Je comprends votre ardent désir de connaitre Allah. Je vais vous donner les moyens et vous envoyez vers l’Orient (Yémen) pour y trouver un marabout qui vous aidera dans ce domaine ésotérique >>
Apres un long silence, Serigne Ibrahima Fall prit la parole et rejeta la proposition. Cheikh rétorqua en ces termes : << J’ai le sentiment qu’Ibrahima Fall est devenu fou. Alors Ousmane, quelle est ta réponse ? >>
Celle-ci fut sans ambages : je suis du même avis que mon aîné Ibrahima Fall. Alors après un échange, le Cheikh ayant mesuré le degré de leur détermination, leur remit une leçon qui comprend trois qasidas : ce fut le début de leur éducation spirituelle
Selon des sources concordantes, cette rencontre eut lieu après le Maouloud du 6 Octobre 1925, soit (4) ans avant la naissance de la Fayda. Après que Cheikh Ibrahima déclara être le Sahiboul Fayda lors du Maouloud de 1929, Serigne Ousmane rejoignait aussitôt le Cheikh à Kossi
Très vite, il s’illustra dans cette voie qu’est la Faydah Tidjianiyya et fut parti des cinq piliers qui soutenaient l’architecture de la Fayda dont le socle est Cheikh Ibrahima Niass.Cinq hommes,5 branches de l’étoile de la Fayda qui brille comme le soleil après une longue nuit
cinq doigts experts de la main du Cheikh, cinq compétences qui se complètent : Serigne Aliou Cissé, Serigne Ibrahima Fall, Serigne Ousmane Ndiaye, Serigne Mbaye Niass et Cheikh Oumar Toure.
Serigne Ousmane, le maitre-assistant du Tafsir Les séances d’exégèse du Coran se déroulaient les après-midis sous la direction éclairée de Cheikh Ibrahima Niass. Dans ces enseignements, le Cheikh faisait office de Professeur titulaire
et Serigne Ousmane faisait office de maitre-assistant. Au lendemain matin de chaque séance, Serigne Ousmane était investi de la mission de répétiteur. Il reprenait intégralement au bénéfice des apprenants les explications de Baye Niass.
Il ne laissait absolument rien, même les pauses volontaires ou involontaires du Professeur étaient respectées. Ce qui est étonnant chez lui, c’est qu’il retenait tout par cœur et n’avait le moindre feuillet du Saint Coran entre ses mains
Serigne Ousmane, le combattant de la plume Philosophe d’une intelligence extraordinaire, grammairien très doué,littéraire au style très raffiné,disciple convaincu et convaincant, chaque fois que son maître Cheikh Ibrahima et la Fayda étaient attaqués
il se faisait le devoir de donner la réplique http://xn--approprie-i4a.Sesappropriée.Ses  réponses étaient toujours à la hauteur des attaques. D’ailleurs le ton très virulent de son livre Le Sabre de la vérité qui apporta un démenti cinglant aux pourfendeurs de la Fayda fut une parfaite illustration
Serigne Ousmane, Un Soldat infatigable Au courant des années 1930, Cheikh Ibrahim affecta certains de ses muqadams à travers le Sénégal et en Afrique avec comme lettre de mission d’enseigner et d’éduquer les disciples.
. C’est ainsi que Serigne Ousmane Ndiaye sur ordre d Cheikh s’installa Keur Makandji , village situe à environ 25 km au sud-ouest de Nioro. Dans ce village, outre sa mission première d’enseigner , le jeune Chef religieux (moins de 30 ans) encadrait une exploitation agricole
cultivée par les talibés et dont la récolte était destinée en guise de <<adiya>> a Cheikh Ibrahima. Il faut noter que c’est cette production d’arachide en 1936 fut la première contribution versée pour financer le premier pèlerinage de Cheikh Ibrahima Niass pour La Mecque
Il effectuait régulièrement des missions en Gambie pour raviver la flamme de la Fayda par des causeries. Son dernier voyage dans ce pays remonte au mois du Maouloud de 1945 et durant les dix premiers jours de ce mois, il animait le ‘’bourd ‘’
Serigne Ousmane Ndiaye, Un Plume fécond Il est l’auteur d’une riche collection littéraire tant en prose qu’en poésie, touchant des domaines aussi variés que le droit, la philosophie, les devoirs du disciple, la biographie de Cheikh Ibrahima Niass
Parmi ses livres, on peut noter
-Odyssée des grands hommes : dans cet ouvrage, il explique les bienfaits de la Diawhratoul Kamal.
-Le Sabre de la vérité : réponse à un chef religieux qui a eu la maladresse de s’attaquer à la Fayda.
-Sur l’héritage : explication de l’héritage selon les recommandations de l’Islam. -Discours de Nguer : une traduction du wolof en arabe et explication d’un discours de Cheikh Ibrahim durant les travaux champêtres a Nguer.
-les Dons d’Allah : évocation des sublimes noms d’Allah. -Collier en Or : une anthologie de poèmes sur la vie et l’œuvre de Cheikh Ibrahima Niass
Son décès Apres son dernier voyage en Gambie au mois de Maouloud de 1945, Serigne Ousmane Ndiaye retourna à Medina Baye pour célébrer le Gamou. Ainsi le dixième jour du mois, à la suite d’une courte maladie, il s’éteignit à Medina Kaolack
Cette date correspond au 17 Mars 1945 à l’âge de 39 ans.
Serigne Ousmane Ndiaye vu par Cheikh Ibrahima Niass A sa mort, Cheikh Ibrahima fit ce remarquable témoignage : << Ousmane connaissait tout ce que j’ai appris dans les livres et maitrisait d’autres choses que je lui ai pas enseignées.
Cet homme est incontestablement un véritable miracle >> << Ousmane ne pouvait pas cohabiter avec moi pendant une longue période. Au niveau de chaque station que j’ai atteinte, j’y ai trouvée Ousmane qui parfois même venait me bousculer >>
Ses enfants
Serigne Mbaye Ndiaye son aîné au milieu, Serigne DAARA Ousmane Ndiaye bien connu de nous tous surtout les étudiants de l’Ucad a sa droite et Sokhna Zeynabou Ndiaye.
Une compilation extraordinaire où l'on trouve beaucoup de ses écrits et dars qui nous montre la dimension de Serigne Ousmane Ndiaye
رضي ا الله عنه
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