Thread-Le loup et son fonctionnement sociale.

La meute est une structure sociale parfaitement élaborée. Le nombre d'individus qui la composent oscille entre la douzaine et la trentaine. Fortement hiérarchisée, ses assises sont le couple mâle-femelle dominants.
Chaque loup est doté d'une forte personnalité et, au sein de la horde, ses qualités, voire ses défauts, sont habilement utilisés au bénéfice de tous les membres. C'est le loup dominant qui choisit toujours le territoire où s'établira le clan.
C'est lui qui prend l'initiative des actes rituels et, éventuellement des changements apportés. Veillant à la sécurité et au bien-être de tous les individus, il assume seul le maintien de l'ordre et veille à la cohésion du groupe.
Responsable, il dispose toujours des sentinelles sur les lieux de séjour. Malgré le degré élevé du respect de la hiérarchie qui règne dans la société les louveteaux, tout au moins durant les 1er mois de leur existence, jouissent de tous les droits et font ce que bon leur semble.
On retrouve cette caractéristique aussi chez les amérindiens chez qui les enfants au début de leur vie ont totale et entière liberté. Mais les loups adultes ont bien d'autres corvées à exécuter que celle d'aller monter la garde.
Il leur faut aussi assurer la protection et l'éducation des turbulents louveteaux. Ils remplissent cette tâche avec zèle et, pourquoi ne pas le dire, avec dévouement et amour.
Hors des meutes, on trouve des loups solitaires, parfois vraiment isolés, parfois suivant le clan à un ou deux kilomètres. Le loup étant un animal social, on pourrait s'étonner à priori de ce comportement.
En réalité, même s'il choisit l'isolement ou s'y voit contraint, le loup reste en contact avec ses semblables, grâce à certains moyens de communication. Il fait toujours connaître sa présence aux autres loups par son odeur et par ses hurlements.
Cnclusion il n'y a pas vraiment de loup solitaire, mm si l'on rencontre des loups seuls. Il arrive aussi que des loups soient exclus du clan. Par nécéssité lorsque la nourriture se fait rare, certains individus seront exclus, s'excluront eux-même pour assurer la survie des petits
Certaines querelles entre femelles réticentes et mâles trop entreprenants peuvent également être à l'origine de ces exclusions. Enfin il arrive aussi qu'un loup, rendu inconsolable par la mort de sa compagne, s'isole volontairement.
Il semblerait que l'exil voulu ou forcé ne se rencontre que chez les individus mâles et que les louves solitaires soient rares.
Le loup et la louve s'élisent pour des raisons qui dépassent de fort loin, les nécessités biologiques de l'espèce. Le loup choisit souvent sa compagne dès sa première année. Parfois c'est une jeune femelle qui jette son dévolu sur un mâle.
Alors elle le suit constamment, s'attache à lui, et semble l'aduler surtout s'il est plus âgé qu'elle. Le déclenchement du mécanisme physiologique de la copulation engendre un lien puissant qui soude le couple pour la vie. Il s'agit d'amour vrai et oui, même au fond des bois !
Une fois le ménage constitué, le mâle fait preuve de grande tendresse envers sa compagne, élue pour la vie, et à laquelle il démontrera une fidélité absolue. Quant à l'inceste, il n'existe pas chez le loup.
Pour défendre sa famille, il est capable de tous les héroïsmes. Exemplaire, le mâle accomplit son devoir paternel en protégeant mère et louveteaux, aidé en cela par les autres loups du clan.
Si d'aventure, sa compagne est blessée ou malade, le loup chassera pour elle et léchera ses plaies jusqu'à son rétablissement. Si un quelconque danger se présente, le mâle s'interposera entre celui-ci et la louve.
On ne compte plus, observées en liberté ou en captivité, les preuves d'attachement entre mâles et femelles. On a vu des loups se faire capturer ou tuer et leurs louves se rendre des dizaines de fois à l'endroit de leur disparition, jusqu'à être piégées à leur tour.
Les mâles, sont tout aussi éperdus de tristesse lorsque la mort enlève leurs compagnes. Éminemment sociable, excessivement paternel ou maternel avec ses petits ou d'autres progénitures sans défense, le loup dominant, à l'opposé de l'image que l'homme a voulu donner de lui,...
... est un seigneur au sens médiéval du terme. Noble dans ses sentiments autant que dans sa conduite, cet animal chevaleresque est pourvu des caractères et des vertus qui font si gravement défaut à bien des humains. By Louve1
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