Daf Yomi, patriarcat et lesbianisme
Je pars du principe que tout le monde sait que la tradition rabbinique interdit les relations sexuelles entre femmes (interdit, ceci étant dit, n& #39;entrainant aucune punition, contrairement aux relations homosexuelles masculines).
Je pars du principe que tout le monde sait que la tradition rabbinique interdit les relations sexuelles entre femmes (interdit, ceci étant dit, n& #39;entrainant aucune punition, contrairement aux relations homosexuelles masculines).
Ce qui est intéressant, c& #39;est que le traité talmudique shabbat (65b) soulève un débat aussi vieux que le patriarcat: deux femmes peuvent-elles avoir une relation sexuelle entre-elles ?
Une vision phallocentrée du monde dirait que non, pas de relation sexuelle sans pénétration.
Une vision phallocentrée du monde dirait que non, pas de relation sexuelle sans pénétration.
C& #39;est globalement le débat qui occupent deux rabbins babyloniens aux alentours du 5-6e siècle.
Un avis soutient que si deux femmes "se sont frottées" entre-elles, il ne sait rien passé.
L& #39;autre estime qu& #39;une telle relation rend la femme interdite à un grand prêtre.
Un avis soutient que si deux femmes "se sont frottées" entre-elles, il ne sait rien passé.
L& #39;autre estime qu& #39;une telle relation rend la femme interdite à un grand prêtre.
Le deuxième avis est assez exceptionnel pour l& #39;époque, puisqu& #39;il va considérer le rapport entre deux femmes comme un rapport sexuel entier, faisant perdre la virginité de la femme, et l& #39;interdisant donc à un grand prêtre.