La naissance le 7 mai dernier de Charlie Elena, le 👶 de l’internationale 🇺🇸 double championne du monde @alexmorgan13 est l’occasion de se pencher plus en détail sur la maternité au pays du soccer. #footfeminin @FootdElles @nhello06 @NWSL @MLS_FRA https://twitter.com/alexmorgan13/status/1259187612721569793?s=20
Ce thread fait également suite au pod réalisé avec @mrfootdefoot sur "Football et maman jusqu'à quand le tabou?" avec @Margot_Dumont et @corinepetit17 https://www.spreaker.com/user/kanfootballclub/surll45
Les 🇺🇸 passent pour être un pays où 👶 et ⚽️ peuvent aller de paire grâce à quelques images marquantes comme celle d’Amy Rodriguez enlaçant son fils de 2 ans Ryan, après la victoire des Stars & Stripes sur le Japon en finale de la Coupe du Monde 2015. 🥇 https://twitter.com/AmyRodriguez8/status/617980065469501441?s=20
Néanmoins, Amy Rodriguez, joueuse au #UtahRoyals, mère d’un second garçon Luke en 2016 se considère comme chanceuse. Le fait qu’elle soit internationale américaine lui a permis d’obtenir le soutien financier nécessaire pour vivre cette grossesse. https://twitter.com/AmyRodriguez8/status/617980065469501441?s=20
En 2019, elle déclarait au site Oregonlive : « Je ne sais pas si la NWSL fournit cela à ses joueuses en ce moment. Ce serait un peu effrayant d'être une jeune joueuse en NWSL et de vivre une grossesse sous un contrat de la NWSL ».
C’est effrayant tout court d’avoir un enfant aux 🇺🇸.
C’est un des rares pays dont la loi fédérale ne prévoit pas de congés maternité rémunéré. Le Family Medical Leave Act signé par Bill Clinton en 1993 accorde un congé maternité de 12 semaines non rémunéré pour les salariées.
Les joueuses ne peuvent donc compter que sur des négociations sectorielles.
Pour le ⚽️ féminin 🇺🇸, les combats sont surtout menés par et pour les internationales Stars&Stripes
👉ex le procès intenté à la fédération pour discrimination salariale lors des matchs de l’équipe 🇺🇸
Pour la maternité, un accord a été 🖋 afin de garantir à la joueuse 🤰50% de son salaire (↗️ prévue). De + les joueuses de retour de 🤱 restent dans le pool de l’équipe 🇺🇸pour 3mois 👉+ grande chance de regagner leur place en sélection. https://twitter.com/alexmorgan13/status/1224484038770999296?s=20
Les 📄 avec les sponsors sont aussi une source 💶💶.
Serena Williams a servi la cause des mères en réussissant:
1) Ă  se faire payer par son sponsor Nike durant sa grossesse (2017)
2) changer la politique de sponsoring de Nike qui paie ses athlètes enceintes pendant 18 mois.
Pour les joueuses de @NWSL, pas sélectionnées, ni sponsorisées, la situation est difficile. Rien n’existe pour garantir un soutien des clubs en cas de 🤰.
De+ les revenus sont faibles : 20 000 et 50 000$/saison (100000 pour les internationales payé par la fédération 🇺🇸💰)
Créée fin 2018, la NWSL Players Association a indiqué en mai 2019 que les congés 🤰et le soutien aux 🤱= part importante de l’accord à négocier.
Mais rien n’est sorti encore, et pour @sydneyleroux 🎙« si vous n’appartenez pas à l’équipe nationale, vous passez au second plan ».
Seules 8 joueuses de @NWSL ont eu un 👶
Beaucoup reste à faire pour concilier 👩‍👦👩‍👧et ⚽️, même si culturellement aux 🇺🇸 on associe + facilement familles et joueuses selon Sonia Bompastor, passée par le Washington Freedom en 2009-2010
Pour finir, la parole à trois championnes du monde 🥇🥇🥇Christie Rampone, Shannon Boxx and Amy Rodriguez qui résument parfaitement une vie de footballeuse de haut niveau et de mère.
👉FIN DU THREAD https://www.youtube.com/watch?time_continue=206&v=3UhKFxafZCs&feature=emb_title
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