Gros thread sur la Coupe du monde 2014 🔥

Un Mondial merveilleux, inoubliable pour un tas de raisons : du jeu, du spectacle, des fins de matchs renversantes, un tremblement de terre et beaucoup de passion.
Archives, vidéos d'époque, bonus et humour.
On part au Brésil, SAMBA 🇧🇷
Déjà, on se parle d'une Coupe du monde au Brésil bordel. Tu sais que ça sera particulier.
Ici on respecte tout le monde, mais t'as des pays, c'est indiscutable, tu les associes direct à l'idée de la CDM.
Et puis le Brésil, ça dégage trop au niveau des couleurs.
Perso, j'ai eu la chance de vivre un Mondial en Italie, en France, en Allemagne et donc au Brésil.
Il me manque plus que l'Angleterre, l'Argentine et l'Espagne; et j'peux mourir tranquille.
Enfin le plus tard possible comme dirait l'autre
Nouveauté dans cette Coupe du monde, la goal line technology.
C'est bon, les pro-vidéos ont gagné 🤷‍♂️
Niveau couverture télé, on retrouve TF1 bien sûr et beIN Sports qui fait les choses en grand pour sa première CDM en diffusant TOUS les matchs, avec une émission le matin (L'expresso), des reportages et des debriefs. Le tout avec des doublettes de commentateurs de qualités.
Les favoris ? Brésil et l'Espagne, avec l'Allemagne et l'Argentine derrière.
Cela peut paraitre bizarre quand on voit les joueurs de la Seleção, mais le côté pays organisateur joue. Et puis, ils avaient impressionné à la Coupe des confédérations 2013, notamment en finale.
Rarement été autant excité avant une Coupe du monde.
Enfin si, comme à chaque fois; mais là c'était trop quoi.
Le jeudi 12 juin quand je suis allé acheter L'Équipe et que j'ai vu la Une, j'ai compté les secondes jusqu'au match d'ouverture.
GROUPE A : Brésil, Croatie, Cameroun, Mexique

Brésil/Croatie en ouverture... LOURD 🔥
À la Coupe des confédérations, on avait compris que les hymnes étaient un délire. Là, c'est officiel : cela fait partie intégrante du spectacle, faut arriver avant le coup d'envoi. Point barre.
Modric, Neymar, Rakitic, Oscar, Perisic, Dani Alves, Kovacic, etc. Ça va, on a connu casting plus dégueulasse pour commencer une Coupe du monde.
Ah oui, il y a Marcelo aussi, et le latéral gauche a besoin de 11 minutes pour se "distinguer"...
Il y a du jeu, un Brésil qui se reprend et des gardiens qui se montrent. Neymar aussi se fait remarquer.
Techniquement bien sûr, mais aussi sur un coup du coude. Ça sera un carton jaune, et deux minutes plus tard...
La star annoncée du Mondial est en jambe, et ne passe pas loin de partir à l’hôpital
(le regard de Corluka ahahaha, tu t'en tires bien man)
68ème minute, première grosse polémique de la compétition. Surtout que le pays organisateur est concerné.
Menée au score, la Croatie pousse. De plus en plus. Sans réussite.
Et dans le temps additionnel, Oscar s'offre un joli but qui récompense son excellent match.
Ça part sur de bonnes bases, même si on ne parle (déjà) que de l'arbitrage.
Et le Mexique/Cameroun ne va pas arranger les choses : des erreurs, qui pénalisent le Mexique... mais n'empêchent pas les Tri de s'imposer sous une pluie diluvienne 🌧️
Brésil/Mexique, un 0-0 pas comme les autres.
En effet, Guillermo Ochoa est en état de grâce et annule toutes les tentatives auriverdes.
Après le match, le gardien d'Ajaccio explique que c'est le "match de ma vie".
Tu m'étonnes
Croatie/Cameroun, le perdant sera éliminé.
90 minutes plus tard, et les Lions sont dehors, après s'être fait corriger (en ayant joué à 10 toute la seconde mi-temps suite à l'expulsion d'Alex Song).
En fin de rencontre, Benoît Assou-Ekotto met un coup de tête à Benjamin Moukandjo... Tout va bien
Reste un match pour sauver l'honneur.
Face à un Brésil qui vise la première place, ça s'annonce quand même compliqué.
(SPOILER : ça l'est)
Le gros match se joue entre le Mexique et la Croatie, qui est dans l'obligation de gagner pour se qualifier.
Beaucoup de tensions et de physique. La sélection au damier tient bon, avant d'exploser en dix minutes (72ème-82ème).
GROUPE B : Espagne, Pays-Bas, Chili, Australie.

Petit groupe de la mort pour les champions du monde en titre qui retrouvent le finaliste.
Comme premier match de groupe, on a connu plus facile.
Mais la finale de 2010 semble encore dans la tête de Sneijder qui rate un one-one...
La Roja reprend le ballon, et se procure quelques petites occasions.
Un joueur se fait particulièrement remarquer, Diego Costa : brésilien de naissance, il a opté pour l'Espagne et est sifflé à chaque prise de balle... par l'arbitre aussi, pour obtenir un penalty.
Une ouverture du score qui soulage la Selección. La confiance est là, et David Silva a une balle de 2-0.
On se dirige vers la mi-temps, quand arrive le premier grand moment de cette Coupe du monde 2014 🔥
En deux minutes, on vient de passer d'un possible 2-0 à un réel 1-1 : l'Espagne ne le sait pas encore, mais son cauchemar vient de débuter.
La pluie tombe, et pour une fois, la pelouse mouillée ne va pas aider les Ibères.

53ème minute, Robben commence son festival.
Les Néerlandais sont en feu, et van Persie ne passe pas loin du doublé.
Le break n'est pas passé loin.
Pas bien grave, il arrive quatre minutes plus tard.
L'horreur se poursuit : David Silva se fait logiquement refuser un but, et Iker Casillas commet une immense bévue...
Les Néerlandais comptent bien faire boire le calice jusqu'à la lie aux champions du monde.
80ème minute, Robben se fait flasher à 37km/h, dépose Ramos, met à genou Casillas et s'offre un magnifique doublé 👀
Une action magique, qui permet à Omar da Fonseca de sortir l'une de ses plus belles punchlines.
En plein état second, le trio Wijnaldum-Robben-Sneijder manque de corser l'addition.
Johannesburg 2010 / Salvador 2014 = deux salles / deux ambiances.
Battus en Afrique du Sud, les Néerlandais corrigent comme jamais le tenant du titre.
Mention spéciale au maudit de 2010, Arjen Robben, absolument sensationnel 👌
Difficile de reprendre ses esprits après un tel séisme.
On pouvait imaginer une victoire Oranje, mais en aucun cas une telle gifle.
En attendant, il y a un autre match de groupe, et le Chili bat l'Australie.
Mercredi 18 juin, deuxième journée.
Arjen Robben n'est toujours pas redescendu de son nuage.
Seulement, Tim Cahill l'accompagne dans le ciel : dans la foulée, l'Australien s'offre un golazo 😎
Les Socceroos vont même mener au score en seconde mi-temps grâce à un penalty. Mais ces Néerlandais-là ont du caractère, et des joueurs capables de tout retourner en dix minutes (surtout si le gardien adverse les aide).
Avec ce résultat, la Roja sait qu'une défaite l'éliminerait de la compétition.
Del Bosque a constaté les faiblesses contre les Pays-Bas et fait des changements : Javi Martinez-Pedro in, Piqué-Xavi out.
Malheureusement pour lui, le problème ne tient pas qu'à deux joueurs.
Et juste avant la mi-temps, c'est le coup de marteau
L'Espagne doit rapidement marquer pour y croire. Alors dès le retour des vestiaires, les hommes de Del Bosque mettent la pression, mais se ratent également.
Pour ne rien arranger, Claudio Bravo fait les arrêts nécessaire et l'incroyable se produit : l'Espagne est éliminée dès le 1er Tour.
La fin d'une histoire. Brutale mais logique.
Trop de carences et de fatigue. Xabi Alonso a touché le fond, alors que la défense n'a dégagé aucune sérénité.
Le symbole de cet échec ? Casillas, en perdition.
Pour autant, cela ne retire en rien ce qu'ils ont tous accompli. EN RIEN.
Reste maintenant à déterminer le classement : qui terminera premier ? Qui terminera deuxième ?
Les Pays-Bas laissent le ballon, jouent le contre et l'emportent face au Chili.
Dans le match des perdants, l'Espagne sauve l'honneur avec une belle victoire.
David Villa en profite pour marquer un but superbe pour son dernier match dans une grande compétition internationale.
Bravo et merci.
GROUPE C : Colombie, Japon, Côte d'Ivoire, Grèce

Le groupe des continents, avec le retour de la Colombie en Coupe du monde.
Les Cafeteros n'étaient plus présents depuis 1998, et ils ne ratent pas leurs débuts contre la Grèce.
Japon/Côte d'Ivoire, avec Didier Drogba en remplaçant : Sabri Lamouchi en a décidé ainsi.
Un autre homme fait des choix, et il s'agit de Keisuke Honda : contrôle du droit, frappe du gauche, BOOM
Voilà les Éléphants rapidement menés au score. Ça ne bouge pas jusqu'à l'heure de jeu, moment choisit par Lamouchi pour faire rentrer l’icône de la Côte d'Ivoire.
Et en moins de deux minutes, tout bascule
(SPOILER : vrai délire)
Du coup, le Colombie/Côte d'Ivoire s'annonce encore plus passionnant que prévu.
Un match qui voit Mario Yepes au sommet de son art, et une situation se débloquer en seconde mi-temps.
Le Japon et la Grèce se quittent sur un score vierge.
Les Nippons doivent absolument gagner pour espérer les 1/8F, mais la Colombie plie le suspense en seconde période.
Excellent depuis le début du Mondial, James Rodríguez inscrit un but savoureux à la dernière minute.
Un crack ❗️
Quelques minutes auparavant, José Pékerman (le sélectionneur de la Colombie) avait fait rentrer Faryd Mondragón pour qu'il devienne le joueur le plus âgé à participer à un match de la Coupe du monde : 43 ans et 3 jours.
Chapeau bas.
Côte d'Ivoire/Grèce.
Pendant que le Japon s'écroule, les Éléphants y croient de plus en plus : en effet, un match nul suffit aux hommes de Lamouchi pour se qualifier.
Après un début de rencontre difficile, Wilfried Bony égalise à un quart d'heure de la fin.
On joue le temps additionnel, et...
Élimination dure ? Oui sur le scénario, pas sur l'ensemble de la rencontre.
Les Hellènes ont perdu leur gardien après une vingtaine de minute de jeu, et la CI n'en a pas profité. Rien, attentiste au possible.
La sanction a fini par tomber. Comme souvent contre la Grèce.
GROUPE D : Italie, Uruguay, Angleterre, Costa Rica.

Trois grands noms de l'histoire des Coupes du monde, et un petit poucet.
"Petit", c'est vite dit car le Costa Rica créé la surprise dès son entrée en battant le vainqueur de la Copa America 2011.
Angleterre/Italie le soir même.
Deux ans après le quart de finale de l'Euro, ça sent bon.
Surtout pour la Nazionale, portée par un excellent Sirigu et un très bon Balotelli.
Du coup, le duel entre l'Uruguay et l'Angleterre s'annonce bouillant... surtout que Luis Suárez est de retour.
Opéré du ménisque moins d'un mois avant ce match, l'attaquant des Reds de Liverpool ouvre le score.
Derrière, place aux occasions, des deux côtés, avec notamment un Muslera décisif.
À la 75ème minute, suite à une jolie différence de Sturridge, l'Angleterre égalise par l'intermédiaire de Wayne Rooney (première but en carrière dans un Mondial)
Mais ce match appartient à Luis Suárez, c'est écrit : 85ème, l'histoire devient aussi belle pour lui que sombre pour les Trois Lions.
Car même si ce n'est pas officiel, les British sont dans le pétrin : il faudrait un miracle pour voir les matchs à éliminations directes.
L'opération survie passe d'abord par une défaite du Costa Rica face à la Squadra Azzurra. Sauf que...
Énième échec cuisant pour l'Angleterre. On ne les compte plus.
Dans le dernier match, la bande à Roy Hodgson est incapable de faire mieux qu'un 0-0 face aux costariciens pour sortir la tête haute.
Bye bye
Italie/Uruguay.
Le calcul est simple : tout autre résultat qu'une victoire élimine l'Uruguay.
Conserver un nul n'est pas le plus gros problème de l'ADN d'une sélection italienne normalement. Oui, mais celle-ci semble malade, en difficulté et à dix minutes de la fin...
Magnifiques lors de l'Euro, les Transalpins tombent de haut. On évoque l'âge avancé des cadres, mais il y a autre chose de beaucoup plus profond.
De Rossi se lâche : "Il faudra repartir avec des vrais hommes, pas avec des vignettes Panini qui ne servent à rien dans cette équipe."
Cette rencontre, c'est aussi la morsure de Suárez sur Chiellini...
Un acte qui fait le tour du monde, et qui lui vaudra une suspension de quatre mois !!!
Le pire, c'est que le mec se plaint d'avoir mal aux dents ahahahaha
Mais Luis, petite information : si tu ne mords pas les humains, peut-être que tu auras moins mal aux chicots.
Suite aux sanctions infligées, on retrouve Diego Maradona et son t-shirt pour le soutenir. Toujours mesuré, il pose une question sur la FIFA : "Pourquoi ne l'envoient-ils pas directement à Guantanamo ?"
GROUPE E : France, Suisse, Équateur, Honduras.

Ah les Bleus... Qualifiés dans la douleur, après un match mémorable contre l'Ukraine au Stade de France.
Par la chatte à Dédé, la France débute le Mondial en affrontant l'adversaire le plus faible du groupe. Encore faut-il faire le boulot...
Et pour le coup, Karim Benzema le fait bien.
L'un de ses meilleurs match sous le maillot Tricolore, dans le contenu et dans l'attitude.
L'Équipe lui consacre sa Une, bien personnalisée 👌
Entame idéale des Français, qui s'apprêtent à jouer la Suisse... victorieuse à la dernière minute de l'Équateur sur une action tout terrain de folie.
Pour ce choc entre les deux favoris du groupe, Deschamps revoit sa copie : Griezmann et Pogba sur le banc, place à un 4-3-3 avec Giroud en pointe et KB10 à gauche.
Résultat, du pop corn 🍿
Juste au moment du coup de sifflet final, Benzema marque un but très propre... pour rien.
Dommage, car cela aurait récompensé son excellent match.
Une performance collective énorme.
Probablement le match le plus abouti de l'ère Deschamps (Islande 2016 aussi, mais adversaire plus faible).
Immédiatement, l'emballement général a lieu...
Le scénario le plus simple pour l'Équateur : battre la France et espérer une défaite de la Suisse.
Après 90 minutes, 0-0 contre les Bleus (petite purge) et Xherdan Shaqiri en plante trois face au Honduras dont un premier but extrêmement violent 🔥
GROUPE F : Argentine, Nigéria, Bosnie-Herzégovine, Iran

Qui dit l'Argentine, dit Messi.
Qui dit beIN Sports, dit Omar da Fonseca.
Du coup, quand La Pulga marque le but du break contre la Bosnie-Herzégovine, il y a réaction ⬇️
Argentine/Iran
Connexion Messi-da Fonseca, acte 2 à la 91ème minute ⬇️
(on monte en puissance)
Un but de patron qui ne règle pas tous les soucis argentin mais qui fait du bien au classement.
Reste le dernier match face au Nigéria (4 points après un nul contre l'Iran et un succès 1-0 contre les Bosniens).
Ça part fort, avec deux jolis buts dans les quatre premières minutes.
Connexion Messi-da Fonseca, acte 3 ⬇️
(Benjamin Da Silva, toujours impeccable, un tout bon lui)
Au retour des vestiaires, le Nigéria égalise immédiatement.
Aussitôt annulé par un but de Marcos Rojo.
L'Albiceleste a ses faiblesses (défense, Higuain) mais avec un Messi décisif et un Di Maria si remuant, pourquoi pas. Sur un malentendu...

Les Super Eagles se qualifient malgré tout, l'Iran ayant perdu contre la Bosnie.
GROUPE G : Allemagne, Portugal, États-Unis, Ghana

Ah mais on a un vrai groupe de porc là 🔥
Ne pas oublier que le Portugal n'est présent au Brésil que grâce à un masterpiece du patron ✔️
Pour rentrer comme il faut dans ce groupe, on commence avec un Allemagne/Portugal bien alléchant.
Et après une demi-heure, la Nationalmannschaft a déjà mis les points sur les "i"
En grande difficulté, les Portugais sont frustrés... alors Pepe déraille complètement et tombe dans le piège de Müller.
En infériorité numérique, l'écart (très visible) se ressent et Müller soigne ses statistiques en Coupe du monde (déjà 8 buts)
La Selecção a énormément déçu, notamment Cristiano. À suivre.

Dans l'autre match, revanche du 1/8F 2010 entre le Ghana et les USA.
Vraie revanche pour le coup, car victoire des Ricains à cinq minutes de la fin 👌
(Dempsey et Ayew = un grand OUI)
Mais ces Black Stars ont du talent individuel, en plus de la ressource, et l'Allemagne s'en rend compte.
(la joie des supporters du Ghana >>>>)
Löw, complètement dépassé par ses choix tactiques initiaux, lance Klose : choix payant, car le buteur inscrit son 15ème pion en Coupe du monde afin de rejoindre Ronaldo au classement All-Time 👏
Les deux équipes se quittent sur ce très beau match nul.
Reste à savoir ce qui va se passer dans le Portugal/USA. Quelle réaction pour les joueurs de Paulo Bento ? Et Cristiano Ronaldo alors : est-il dans un bon soir ?
Les réponses après même pas cinq minutes 🔥
Seulement, après de départ en fanfare, cela se calme.
Le Portugal résiste aux tentatives ricaines dans un faux rythme.
Juste avant la mi-temps, Nani ne passe pas loin du doublé mais cette Selecção n'est pas en réussite...
Pire le trio Veloso-Meireles-Moutinho, élément fort de l'Euro 2012, n'a pas la forme.
Alors Paulo Bento envoie William Carvalho sur la pelouse, mais le danger US devient de plus en plus pressant.
Quelques minutes plus tard, les joueurs de Jürgen Klinsmann sont récompensés. Et pas de n'importe quelle façon !!!
Un missile qui douche les portugais, en stress et déjà dans la difficulté pour battre Tim Howard.
Et à dix minutes de la fin, l'angoisse devient réalité.
Direction la 95ème minute : le Portugal est éliminé et les USA qualifiés.
Ok, sauf qu'il reste quelques secondes à jouer...
Un but qui offre un sursis.
Le Ghana et le Portugal doivent gagner, avec beaucoup de buts d'écart.
Cristiano essaye, encore et toujours. Sans beaucoup de chance. Ni de réalisme.
En débloquant la machine, peut-être que le Portugal se serait sauvé. Mais au final, la courte victoire provoque l'élimination des deux nations.
Car si beaucoup craignaient un arrangement entre les USA et l'Allemagne étant donné la présence de Klinsmann, nous avons eu le droit à un match de football à Recife.
Ainsi qu'au quatrième but de la compétition de Thomas Müller.
Terrible désillusion pour le Portugal, et Cristiano.
La star avait annoncé un grand tournoi pour sa sélection et tout est tombé à l'eau. À cause de la bêtise de Pepe, des choix bizarres de Bento, du manque de chance et du niveau affiché par CR7 surtout.
Un niveau plus que bof bof
GROUPE H : Belgique, Algérie, Russie, Corée du Sud.

C'est ouvert, même si la Belgique est favorite avec sa jeune génération.
Pourtant, contre l'Algérie, il faut attendre la fin de rencontre pour voir les Diables Rouges s'imposer.
Le soir même, match nul entre les Russes et les Sud-Coréens : je vous laisse apprécier les mains fermes d'Akinfeev...
Ce résultat peut permettre à la Belgique d'assurer sa qualification.
C'est le cas, sans rien proposer de bandant. Un but à la 88ème, et basta.
Algérie/Corée du Sud.
Avec une victoire, les Fennecs se mettraient bien au classement. Alors ils sortent leur match le plus offensif, toutes Coupes du monde confondues 👏
Après ce festival, tout un peuple y croit contre la Russie.
Une victoire, et le pays disputera pour la première fois les 1/8F de son histoire.
Un nul, et il faudra regarder ce qui se passe dans l'autre match.
Mais après six minutes, Aleksandr Kokorin demande le silence...
Une ouverture du score dans la confusion, après que Sofiane Feghouli soit sorti du terrain pour se faire mettre un bandeau sur la tête suite à un choc.
Difficile de faire pire comme entame.
Et en seconde mi-temps, il faut un arrêt décisif de Raïs M'Bolhi pour maintenir l'espoir.
Il reste une demi-heure à jouer et l'Algérie frappe un coup franc intéressant : le laser se balade sur Akinfeev et le ballon trouve la tête de Slimani !!!
Vu le bordel que cela a déclenché, on est obligé de le revivre dans les conditions du direct 👌
Dix minutes plus tard, M'Bolhi effectue un nouvel arrêt important.
(on en reste là)
Et le Belgique/Corée du Sud dans tout ça ? Bah, pas terrible.
Encore une victoire des Diables Rouges. Encore sans rien montrer. En jouant à 10 pendant une mi-temps cela dit.
(mais bon, on attend clairement plus de cette sélection)
Les Fennecs se qualifient donc, après avoir tremblé jusqu'au bout.
Une vraie performance, mis en avant le lendemain par L'Équipe.
Sélectionneur de la Russie, Fabio Capello essuie un nouvel échec en Coupe du monde (après celui avec l'Angleterre en 2010).
Le Professeur est sur la fin. Depuis son passage au Real en 2007, il est bien payé mais ça ne marche plus.
Quoiqu'il en soit, il restera un des plus grands.
Fin d'un 1er Tour explosif 🔥
De l'engouement, des buts en fin de match, du spectacle, des gardiens qui se mettent en évidence, une grande secousse (Pays-Bas/Espagne) et des surprises.
On est au top : alors on s'refait une beauté et place aux vraies choses avec les 1/8F !!!
Brésil/Chili
Oh la grosse pression. C'est un pays tout entier qui retient sa respiration... et qui est soulagé grâce à David Luiz.
Sauf que l'angoisse revient vite, suite à une erreur d'Hulk...
L'ailier du Brésil se rattrape en marquant, mais son but est logiquement refusé pour un contrôle du bras.
64ème minute, Júlio César effectue une parade énorme sur un tir à bout portant d'Aránguiz.
Prolongation.
On se joue la 119ème minute, et Mauricio Pinilla passe tout près de détruire le rêve auriverde.
Une barre transversale salvatrice pour le Brésil et désastreuse pour Pinilla.
L'attaquant chilien rate son tir au but, et il n'est pas le seul : Willian, Sánchez, Hulk et Jara ne feront pas trembler les filets.
La Seleção peut remercier Júlio César, véritable héros de la nation.
Si David Luiz est allé au charbon en premier et que Neymar n'a pas tremblé au cinquième tir, que dire du leadership de Thiago Silva? Seul dans son coin, loin de ses partenaires. Une attitude indigne d'un capitaine. Encore plus du Brésil. Encore plus d'un Brésil pays organisateur.
Colombie/Uruguay
Parler de ce match, c'est se souvenir du plus beau but de ce Mondial 2014. Un enchaînement somptueux de James Rodríguez, un mix d'élégance et de spontanéité... LA PERFECTION💯
C'est trop beau. On se le revoit en version TF1, pour les souvenirs, pour le kiff 🙏
Depuis le début de la compétition, James marche sur l'eau. Il réussit tout, en portant son équipe avec classe.
L'Uruguay joue mal ou moche. Alors quand le Monégasque double la mise à la 50ème minute, tous les fans de football neutres sont heureux.
Ce but réveille la Celeste. Mais Ospina repousse tout et la Colombie va en 1/4F pour la première fois de son histoire.

L'absence de Suárez a pesé lourd.
Ce match est le dernier en sélection de Diego Forlán : CDM 2002 & 2010, Copa América 2011, merci pour les travaux Monsieur.
Pays-Bas/Mexique
Les Tri ont été fun au 1er Tour (mentions spéciales à Herrera et Guardado) et on a envie de voir ce que ça donne face à la team van Gaal... qui perd Nigel de Jong après même pas dix minutes.

Dans cette première période, le Mexique domine sans conclure.
Et dès la reprise, Giovani Dos Santos trouve la faille.
Ça se complique pour les Bataves, pas dans leur assiette sous cette chaleur accablante.
Et en plus, Ochoa est toujours ON FIRE, avec en prime de la réussite.
Les Néerlandais tentent beaucoup plus, en vain.
Puis Robben essaye de gratter un penalty, en vain.
Alors il repart sur ses dribbles pour battre Ochoa, en vain.
Le portier mexicain est dans une forme ahurissante, et même quand l'arbitre siffle, il dégoûte les attaquants adverse.
Pour marquer, il faudra frapper fort, sans trop se poser de question : 88ème minute, Wesley Sneijder applique ce principe.
Un but terrible pour les hommes de Miguel Herrera.
Et encore, ce n'est rien comparé à ce qui se passe dans le temps additionnel : 92ème minute...
Un retournement de situation extrêmement soudain. Dur pour les Mexicains, mais force est de reconnaître qu'ils ont baissé physiquement et tactiquement au fil des minutes.
Les Oranje s'en tirent bien. Très bien.
Une petite critique tout de même sur la pause fraîcheur mise en place durant la compétition.
La fatigue fait partie du sport. Qu'on le veuille ou non. Il y aura peut-être moins de spectacle, mais l'exténuation peut en offrir un différent. Plus de dramaturgie.
Cette pause fraîcheur permet aussi un autre coaching.
On a pu le voir dans ce Pays-Bas/Mexique, où van Gaal en a profité pour faire ses retouches, et cela a tout changé.
En gros ça correspond à un temps-mort au basket, c'est ridicule.
Costa Rica/Grèce
L'affiche ne fait pas rêver. Sauf qu'on se parle d'une CDM et par conséquent, on regarde tout avec plaisir.
À raison car ce match va s'avérer superbe niveau scénario.
52ème, Bryan Ruiz ouvre le score.
Seulement, tout s'aggrave : expulsion d'un défenseur central (Duarte, 66ème) et surtout égalisation dans le temps additionnel (Sokratis)
Derrière, Keylor Navas sort toutes les tentatives Hellènes, notamment celles de Mitroglou.
Et le bougre remet ça lors de la séance de tir au but pour envoyer le Costa Rica en quart de finale
(fallait l'annoncer ce pronostic là)
France/Nigéria
Est-ce que c'était un beau match ? Non.
Est-ce que les gardiens ont brillé ? Oui.
Est-que l'entrée de Griezmann changea les choses ? Oui.
Deschamps s'en contente. L'objectif était les quarts de finale, il est atteint (jamais compris ce genre d'objectif mais bon).
Cette sélection est bancale, mais aussi du cœur. Peut-être trop léger pour voir plus loin.
Après, avec les qualités de Deschamps...
Allemagne/Algérie
Avec le souvenir de 1982 qui ressort.
Tout d'abord, arrêtez de croire toutes les conneries qu'on vous dit depuis toujours. Vraiment, j'invite tout le monde à revoir le Algérie/Chili et le RFA/Autriche. Vous pourriez être surpris.
Ensuite, j'ai toujours trouvé ça drôle de voir les Algériens crier au scandale sur l'arrangement de 1982 alors qu'ils ont fait exactement la même chose à la CAN 2010 avec l'Angola pour éliminer le Mali; et que ça n'a pas choqué grand monde (tiens donc)
Le match ? Passionnant.
Grâce à des Algériens actifs au début, puis héroïques ensuite.
L'Allemagne, sans Hummels, galère un peu en première mi-temps avant de reprendre le contrôle.
Problème, Raïs M'Bohli sort le match de sa vie 🔥
On part en prolongation, et il faut même pas deux minutes à André Schürrle pour débloquer la situation... avec de la réussite.
Derrière, quelques petites situations basiques, jusqu'à ce que Mehdi Mostefa ne rate l'égalisation.
L'écart entre les deux nations est clair, et ce genre d'occasion manquée se paye cash : Mesut Özil à la sanction !
Löw et l'ensemble de la Nationalmannschaft sont soulagés de s'être sorti de ce joli traquenard.
Mais les Fennecs n'ont pas dit leur dernier mot⬇️
Plus rien ne bougera et l'Allemagne rejoint la France en quart de finale.
Où un autre souvenir de 1982 prendra de la place dans les journaux...
Place au debrief.
Oui l'Algérie a surpris son monde.
Oui Feghouli et Ghoulam ont foutu un peu le dawa au début.
Mais bordel, l'Allemagne mérite 153265 fois de passer !!!!
Si j'le dis, c'est parce que dans l'après match, c'était limite un petit vol ou d'la chance ahahahaha
J'vous jure, c'était ouf. Ça voulait trop raconter la belle histoire.
Les gens confondaient débauche d'énergie avec domination. L'Allemagne, sans bien jouée et avec du déchet, c'était largement plus sérieux que l'Algérie.
Les stats ont leurs limites certes, mais là quand même..
Si ce match est aussi resté dans les mémoires, c'est grâce à Manuel Neuer.
L'une de ses performances les plus marquantes. Le "goal-volant" dans le vrai sens du terme, premier défenseur et joueur de champ à part entière.
Un chef d’œuvre 🔥
LA RÉVOLUTION
Ne pas oublier non plus, la combinaison de coup franc la plus claquée de l'histoire du football.
Thomas t'es mon gars pour toujours, mais là t'es allé trop loin 🤦‍♂️
(le ralenti me butera jusqu'à ma mort)
L'Allemagne ne s'est pas rassuré. La seule bonne nouvelle c'est que Löw a enfin compris que Lahm au milieu était tout sauf une bonne idée.
Dorénavant, il reprendra sa place à droite et le milieu à 3 sera le meilleur possible (Khedira-Bastian-Kroos).
Argentine/Suisse
Match pour faire la sieste. Vraiment pas grand chose de fou à signaler.
Alors on va faire simple et partir directement à la 118ème minute pour vivre un grand moment 🤝
Attendez, on se parle d'un but argentin à quelques secondes de la fin d'une prolongation en huitième de finale de Coupe du monde !!!
Bref, on s'est compris : Benjamin Da Silva + Omar Da Fonseca = ENJOY 🍿
Un moment culte, qui nous a tous réveillé mine de rien. Ça sentait tellement les tirs au but que la Suisse passe à un chouia d'égaliser.
L'Albiceleste passe, en ayant eu chaud. Très chaud.
Cette sélection est plus que moyenne, avec un fond de jeu extrêmement pauvre.
Pour le moment, le talent individuel et des éclairs sauvent les meubles. Mais jusqu'à quand ?
Une journée au-delà de la tristesse pour Ottmar Hitzfeld.
Après six ans à la tête de la Nati, il se retire sur cette défaite cruelle. Dans un contexte douloureux, il est présent sur le banc (quelques heures auparavant, son frère aîné venait de décéder des suites d'une leucémie).
Belgique/USA
Un match plaisant, avec une deuxième mi-temps à sens unique où les Belges archi-dominent sans conclure... et en se faisant une immense frayeur dans le temps additionnel.
Direction la prolongation, où il se passe énormément de choses
(vrai délire)
Les Américains ont logiquement perdu, et peuvent remercier Tim Howard d'avoir retardé au mieux l'échéance.
De fait, le gardien US effectue 15 arrêts (!!!!), un nouveau record en Coupe du monde.
France/Allemagne
Pas la peine de dire que, dans l'avant match, la presse à reparler encore et toujours de Séville 1982 : Schumacher-Battiston, vous connaissez je crois ??!!
Ce 4 juillet 2014, va pour Hummels-Varane : c'est moins violent, mais ça pique quand même.
À partir de là, pas grand chose à signaler.
Allez si, une tentative de Valbuena
Derrière, pas de rythme. Il fait chaud certes, mais pour un quart de finale de Coupe du monde, on s'attend à mieux.
Heureusement, les gardiens sont là.
Et dans le temps additionnel, Manuel Neuer effectue un arrêt monstrueux
(main ferme ou pas ?)
(le dépit de Benzema 💉)
Même si la France est à sa place, on peut regretter le manque de réaction et de prises de risque. L'impression parfois que les joueurs n'étaient pas au courant qu'ils étaient menés au score...
Reste une sortie honorable, et de la confiance emmagasinée avant l'Euro 2016.
Le lendemain, j'suis allé au boulot avec mon maillot de Bastian.
Dans le RER, je voyais du respect dans les yeux des gens.
Au boulot, j'suis allé voir ma boss, j'lui ai dit : "aujourd'hui, je pars plus tôt parce que je suis en demi-finale de Coupe du monde."
J'étais le roi putain
Brésil/Colombie
Sept minutes. Voilà le temps qu'il a fallu à Thiago Silva pour répondre aux critiques.
Un but qui n'efface pas tout, loin de là, mais qui soulage grandement la Seleção.
Un vrai match d'impact. Les Brésiliens ont retenu la leçon du Chili et vont au contact. Tout en sollicitant Ospina.
James fait ce qu'il peut, mais sans faire la différence. Les Cafeteros sont dominés, et se font refuser un but.
Sans un niveau de jeu énorme, ce match est prenant.
68ème minute, place au coup de canon ⚡️
Putain mais il y a tout dans ce but : la frappe, la célébration en mode ravagé, la joie du public. Ça dead !!!
Allez, on se le remet en version beIN Sports 👌
David Luiz, primordial en 1/8F, se montre une fois de plus décisif pour son pays. Suffisant pour aller en demi-finale ? Oui, malgré la réduction du score de James.
La Colombie sort avec les honneurs.
On pouvait craindre l'absence de Radamel Falcao mais tous ont upgradé : de Cuadrado à Quintero, en passant par Armero et Ospina, sans oublier Yepes et ses 38 ans.
Une sélection agréable, joueuse et combative.
Un mot sur James Rodríguez.
Meilleur buteur (6 pions), il ajoute deux passes décisives avec surtout un leadership technique impressionnant.
Le joueur plaisir par excellence.
Après Porto et sa saison à Monaco, le crush est total : il part en larmes. Nous avec des souvenirs.
Le Brésil est en demi, et devra faire sans Thiago Silva (suspendu) et surtout sans Neymar.
Blessé par Zúñiga, le jeune attaquant voit son rêve s'arrêter là. Un coup très dur pour la Seleção
(SPOILER : le pire est à venir)
Argentine/Belgique
Va-t-on voir du jeu ? La question mérite d'être posée quand l'Albiceleste de Sabella est sur la pelouse.
En attendant d'avoir la réponse, on a déjà un but après huit minutes.
Une ouverture du score digne d'un vrai 9. Higuain a pas réussi beaucoup de choses dans ce Mondial pour le moment, mais celui-là fait du bien.
Mais derrière, on s'ennuie. Et on s'ennuie ferme car la Belgique ne montre rien également.
Heureusement, El Pipita est là.
Pour avoir quelques frissons, il faut attendre le temps additionnel.
La Belgique est éliminée, et on reste sur notre faim.
Quant à l'Argentine, elle poursuit son chemin. Sans n'avoir rien fait quasiment. Pire, elle a perdu Di Maria, un des seuls joueurs de ballon de l'effectif.
C'est officiel : on va s'emmerder sévère en demi-finale.
Pays-Bas/Costa Rica
Affiche inédite, que Louis van Gaal va magnifier.
Tout d'abord, le sélectionneur Batave aligne un 3-4-3 pour 120 minutes moyennes durant lesquelles les Oranje prennent le dessus, sans être récompensés, à cause notamment d'un grand Navas et des montants.
Juste avant la séance des tirs au but, van Gaal sort son gardien Jasper Cillessen (1,87m) pour faire rentrer Tim Krul (1,93m).
Le choix s'avère gagnant.
Krul n'est pas un cador dans l'exercice mais en faisant ce changement van Gaal l'a fait croire à l'adversaire et cela a joué : en effet, aucun Costaricien n'a frappé dans l'axe et Krul est parti les cinq fois du bon côté pour deux arrêts.
Un coup de bluff incroyable.
Louis van Gaal est trop souvent oublié quand on parle des coachs All-Time.
Pourtant il mérite bien plus qu'une mention : véritable tacticien, il n'hésite pas à tenter constamment, à bousculer un ordre établit ou une idée reçu.
La Tulipe de fer est un grand. Un très grand.
Brésil/Allemagne
8 juillet 2014. Une date charnière dans l'histoire du ballon rond.
Comprenez bien : il y a eu le football avant ce match, et après ce match.
En 2005, lors de la finale de LDC, on pensait avoir tout vu en terme d'inimaginable. J'veux dire : une défense Maldini-Nesta-Stam-Cafu avec Dida dans les cages qui se fait remonter trois buts, EN SIX MINUTES QUI PLUS EST, c'est impossible de trouver plus dingo que ça !!!
Mais si, à Belo Horizonte ce 8 juillet 2014, le scénario le plus irréel de l'histoire va avoir lieu.
Niveau foot, l'Allemagne semble favorite, mais avec la passion qui entoure le Brésil, on se dit que ça s'équilibre.
Seulement, il y a trop de passion, et ça se voit dès l'hymne.
Après un très bon début de match, la Seleção reprend ses bonnes habitudes des grands rendez-vous : erreur de marquage sur corner, sanction.
(11ème minute)
Après une petite combinaison de passes, Miroslav Klose double la mise et devient seul meilleur buteur de l'histoire des Coupes du monde avec 16 pions. Il dépasse Ronaldo... un Brésilien
(23ème minute)
À peine le temps de se remettre en place sur le canapé que Toni Kroos en a plus rien à foutre 🙏
(24ème minute)
Toni, Toni, Toni : il ne fait pas le sentimental et en rajoute un autre pour le principe.
(les pas de danse de Dante resteront gravés dans notre mémoire pour toujours)
(26ème minute)
La Nationalmannschaft est en feu, et Khedira met fin à six minutes de folie
(Dante, encore et toujours ahahahaha)
(29ème minute)
À ce moment-là, j'étais au bord de l'asphyxie. Je ne rigole pas. C'est vrai.
J'étais ailleurs, dans un autre monde. Je ne comprenais plus rien. Je ne pouvais plus respirer tellement je gueulais. J'allais claquer.
Ce bon vieux @O_Dog_187 était avec moi, et il a dû intervenir ⬇️
À la mi-temps, sans trop se le dire, les Allemands lèvent le pied (un peuple est en train de souffrir).
Sauf que Joachim Löw fait tourner en vue de la finale, et André Schürrle n'est pas venu sur la pelouse en repérage pour ses prochains weekend Jardiland
(69ème minute)
Dix plus tard, va pour le doublé.
Pardon, va pour le joli doublé.
(79ème minute)
L'instant est historique. Trop fou. Impérissable.
On se les revoit dans les conditions du direct version beIN.
(les commentaires de Di Meco, c'est une drogue)
Ah pardon, vous étiez sur TF1 ??? Autant pour moi.
Mais ce n'est pas terminé : 90ème minute, Mesut Özil rate le 8-0...
Sur cette action, j'ai eu un seum XXL.
Pourtant, j'étais refait. Mais non, il m'en fallait encore plus.
Des enfants et des femmes pleuraient, un pays était meurtri, mais j'en avais rien à battre. J'étais devenu une ordure, un sous-homme.
Et ça ne me pose aucun problème ahahahaha
Juste derrière, Oscar sauve l'honneur, même si celui-ci n'existe plus depuis belle lurette
(Boateng et Neuer énervés, j'aime ça)
Je pense que c'est le seul match hors finale où chaque fan de foot savait où il était à cet instant précis.
Peu importe la nationalité, TOUT LE MONDE se souvient de ce moment.
C'était l'apocalypse sous nos yeux. Un truc à part. Hors du temps.
Il faut bien réaliser qu'on ne vivra plus jamais un truc équivalent.
On se parle du Brésil au Brésil, face à l'Allemagne. Les deux plus grandes nations de football de l'histoire.
C'est irréel.
Nous sommes privilégiés d'avoir vécu ça. C'est comme Bolt à Pékin.
ON EST CHANCEUX
En 1950, il y avait eu le Maracanazo, avec la défaite à domicile contre l'Uruguay pour le titre de champion du monde. Un traumatisme que les Brésiliens pensaient ne jamais revivre.
En 2014, place au Mineirazo.
Le pire dans tout ça, c'est que le Brésil se doit de remercier la Nationalmannschaft.
Car imaginez deux secondes si la Seleção était allée en finale et avait perdu contre l'Argentine... ça aurait pire que le 7-1 pour eux.
Donc n'oubliez pas de dire MERCI merde !
You can follow @Julien5Muller.
Tip: mention @twtextapp on a Twitter thread with the keyword “unroll” to get a link to it.

Latest Threads Unrolled: