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Thread : Le trouble de la personnalité Borderline ou TPB Il y a plus d'un an, je vous avais promis une meilleure écriture à ce sujet afin de renseigner un maximum de personnes sur cette souffrance qui n'est pas très connue en France et dont je souffre depuis plusieurs -
- années.
C'est pour cette raison qu'il est important de préciser que ce thread a pour but de renseigner mais aussi de partager mon expérience personnelle; cela pourrait varier sachant que je vis également avec un état de stress post-traumatique.
C'est parti!!
C'est pour cette raison qu'il est important de préciser que ce thread a pour but de renseigner mais aussi de partager mon expérience personnelle; cela pourrait varier sachant que je vis également avec un état de stress post-traumatique.
C'est parti!!
Le trouble borderline est une instabilité de soi étant le résultat d'une enfance difficile qui a entraîné l'enfant à se retrouver dans une situation stressante sur le long terme, inapte à s'épanouir comme les autres.
Due à un manque affectif parentale, l'individu vit dans -
Due à un manque affectif parentale, l'individu vit dans -
Une insécurité, une angoisse constante car il n'a jamais pu s'appuyer sur l'un de ses piliers importants que sont les figures parentales.
Ce fossé qui s'alimente de la négligence et l'abus domestique provoque une irrégularité émotionnelle et excessive.
Ce fossé qui s'alimente de la négligence et l'abus domestique provoque une irrégularité émotionnelle et excessive.
La tristesse devient dépression, comportement suicidaire, le stress devient crise d'angoisse, de colère et de panique et la joie est de courte durée, la personne victime de surplus émotionnel finit par être confus dans ses propres émotions et s'adonne à un sentiment de vide.
Le cerveau n'ayant jamais appris à extérioriser sainement enverra des signaux incorrectes à l'individu qui se retrouvera avec une vision brouillée/trompeuse de la réalité et son angoisse incontrôlable le poussera malgré lui à entrer dans des comportements auto-destructeurs -
Tels que l'abus d'alcool, de médicaments ou d'auto-mutilation afin d'apaiser ce mal-être au moindre facteur angoissant/stressant qui paraîtrait, d'un point de vue extérieur, minime.
Exemple personnel : auto-mutilation en versant de l'alcool sur les plaies pour se réveiller
Exemple personnel : auto-mutilation en versant de l'alcool sur les plaies pour se réveiller
Et se calmer afin de contenir ma colère et l'éradiquer.
Le plus difficile est que nous sommes esclaves des réactions chimiques du cerveau, l'irrégularité de ses neurotransmetteurs et l'incompétence des recepteurs présents dans la tête. Penser que tout se règle simplement avec-
Le plus difficile est que nous sommes esclaves des réactions chimiques du cerveau, l'irrégularité de ses neurotransmetteurs et l'incompétence des recepteurs présents dans la tête. Penser que tout se règle simplement avec-
- de simples activités est déconseillée car ce trop plein est comme un verre d'eau remplit à ras bord et la personne qui en souffre, confuse, peut entrer en état de dissociation. Elle est inconsciemment tétanisée et perd ses moyens que le cerveau se "deconnecte" et -
Entre en veille malgré lui. Par exemple, même si j'ai envie de dessiner je vais rester devant ma tablette comme un zombie parce que mon 
n'obéit pas, il ne répond pas. À effet contraire, une frustration s'accumule pour provoquer une crise de colère et une dépression
n'obéit pas, il ne répond pas. À effet contraire, une frustration s'accumule pour provoquer une crise de colère et une dépression
Qui nous renvoie à notre propre incompétence et l'irritation sur la durée nous rend "mauvais" car nous ne savons pas nous contrôler. Un son, un rire, et on explose au premier malheureux qui n'arrive pas à lire la nervosité en nous. Les plus contrôlés d'entre nous
Sauront nous contenir en trouvant d'autres alternatives (je m'appuyais sur la souffrance externe et l'écoulement du sang) et en limitant nos réactions aux personnes les plus proches... Malheureusement, nous n'avons pas le choix que d'être sur nos gardes si nous pouvons nous -
Contrôler car en relâchant la pression, en baissant nos gardes face aux gens que l'ont aime le trouble nous attaque par surprise et nous sommes + susceptibles d'être incontrôlables.
Comme quelqu'un qui porte longtemps un poids rattaché à un arbre avec -
Comme quelqu'un qui porte longtemps un poids rattaché à un arbre avec -
-en dessous un objet de valeur émotionnelle. S'il casse, le soi étant de base instable et fragile, va renvoyer à une culpabilité et une impulsion suicidaire face au sentiment de désespoir.
Alors qu'on paraîtra dramatique, le ressenti est comme des aiguilles qui s'insèrent et-
Alors qu'on paraîtra dramatique, le ressenti est comme des aiguilles qui s'insèrent et-
Se retournent à l'intérieur du coeur. Et cela peut nous prendre plusieurs jours, voir semaines pour récupérer. On peut se laisser mourir, perdre l'appétit, se faire mal, se couper du monde et ne plus sortir de sa chambre, casser des choses et lancer la 1ere chose en main.
Au point de perdre des fragments de memoires, ce qui paraitrait pour la moyenne supportable ne l'est pas pour les souffrants borderlines.
L'angoisse, la détresse étant comme une pile à triggers, la réponse de la personne peut dépendre de son choix mais être au pied du mur-
L'angoisse, la détresse étant comme une pile à triggers, la réponse de la personne peut dépendre de son choix mais être au pied du mur-
La mettra dans un état de fuite ou de combat comme instinct de survie. On peut couper les ponts car influencés par notre vision troublée le cerveau nous dit que vous êtes une menace et comme une souris qui recevrait un choc électrique en marchant sur une planche, à force,
Elle l'evitera. 
"Tu m'as fait mal, tu risques de me faire mal donc j'essaie de tout faire pour arrêter cette souffrance "
mais ce n'est pas pour autant simple car pour en revenir à l'enfance, la personne manque d'amour et d'affection et cherchera même adulte à la combler.
"Tu m'as fait mal, tu risques de me faire mal donc j'essaie de tout faire pour arrêter cette souffrance " mais ce n'est pas pour autant simple car pour en revenir à l'enfance, la personne manque d'amour et d'affection et cherchera même adulte à la combler.
Plus on vous aime, plus on a mal et c'est logique seulement cette douleur que l'on retrouve nous pousse malgré nous à fuir ou à attaquer et vous voir comme une menace. Esclave de ce cercle répétitif, l'un ou l'autre se fatigue et l'angoisse d'enfance revient : l'abandon..
"Je t'aime, je te déteste, non c'est pas vrai j'avais peur, c'est pas moi mais t'approche pas!! "
Les moins conscients d'entre nous pourraient entrer dans un mode de chantage affectif afin de ne pas être négligé ou délaissé... Contrôlé par la peur, le désespoir d'être jeté
Les moins conscients d'entre nous pourraient entrer dans un mode de chantage affectif afin de ne pas être négligé ou délaissé... Contrôlé par la peur, le désespoir d'être jeté
Comme l'on est jetés par un parent (figure que l'admire et respecte, aime) on devient suicidaire. "J'ai mal, ne part mal, j'ai envie de mourir "
Viens les signaux excessifs en plus de la confusion et le désespoir : la personne ne voit que la mort pour arrêter ce bordel intérieur
Viens les signaux excessifs en plus de la confusion et le désespoir : la personne ne voit que la mort pour arrêter ce bordel intérieur
Contrairement à la bipolarité, les changements émotionnels sont de plus courtes durées et durent quelques heures, à 9h irritabilité et colère, 12h dépression perte de soi, 15h dissociation etc...
Aujourd'hui, le trouble se traite par thérapie et un suivi psychiatrique-
Aujourd'hui, le trouble se traite par thérapie et un suivi psychiatrique-
Seulement les thérapies n'étant pas remboursés reviennent chères et très souvent une prise en charge autant par manque financier de la personne et manque de moyens dans le médical peut s'avérer très difficile. Il y a aussi une difficulté d'être diagnostiqué car-
Cela signifie de long soin et à l'heure actuelle, beaucoup de psychiatres sont overbookés et le traitement envers les souffrants psy en général dans les hôpitaux manque d'humanité. Cependant, je vous recommande fortement d'aller chercher de l'aide psychique car
Sans soutien c'est se mettre en danger... Vous renseignez est très bien mais il existe des régulateurs d'émotions qui peuvent alléger votre fardeau et plus vous trouverez le bon professionnel et plus vite vous apprenez à vivre avec la maladie. Vos relations familiaux -
Et interactions humaines peuvent s'améliorer plus vite et il n'y a rien de meilleurs que de retrouver un contrôle minimum en soi. Ça empêche également de vivre avec ce sentiment de culpabilité et vous évite d'avoir énormément de crises en quelques jours.
Ce qui m'a personnellement aidé tout d'abord, c'est se renseigner, garder des souvenirs des gens que j'aime et essayer de lutter contre mes illusions en collant des photos de ses souvenirs positifs sur mon mur, écrire sur mon pv, écrire tout court mais surtout être accepter pour
Ce que je suis par mes amis et mes proches. Être sincère, ne plus cacher ce lourd poids sur mes épaules et en parler, c'est en étant d'entourer de personnes prêtes à vous accepter avec la maladie qu'on commence par s'accepter un peu. Et les soins peuvent améliorer votre santé-
Et vos émotions à un point inimaginable. Donc vraiment, ne barrez pas votre chemin et vos options disponibles en vous pensant moims legitimes que d'autres surtout si vous souffrez. Si vous connaissez des personnes de votre entourage qui correspondent -
À ce que j'ai pu écrire, encouragez là positivement à trouver un soutien médical.
J'ai fini, j'espère ce que j'ai dit n'est pas trop confus!!
Encore une fois si vous avez des questions n'hésitez pas!!
Merci beaucoup de m'avoir lu
Surtout prenez soin de vous!!
Encore une fois si vous avez des questions n'hésitez pas!!
Merci beaucoup de m'avoir lu
Surtout prenez soin de vous!!
Merci encore à ceux qui me lisent et relaient le message
