Sujet Sexto :

Quand un inconnu non-blanc nous demande de le sucer, est ce raciste de refuser ?

Réponse détaillée en thread

Tout d'abord il faut préciser qu'en tant que femme, on est LIBRE de disposer de notre corps et de le faire ou non, SI ON A ENVIE. C'est très important à souligner !

Ceci étant dit, la question persiste et devient:
Si on n'en a pas envie, n'est ce pas par ce qu'on a intégré en nous, malgré nous, le RACISME systémique à cause de l’oppression patriarcal blanche que l'on subit quotidiennement ?

Et peu importe comment on tourne cela, la réponse est invariablement: OUI

Si vous pensez avoir une "bonne raison" de ne pas sucer une personne racisée, demandez vous POURQUOI cette "bonne raison" vous est venue à l'esprit.

Vous constaterez vite que c'est votre racisme systémique inconscient qui se cache et s'exprime derrière cette excuse. Il est donc URGENT de le déconstruire.

Comment déconstruire son racisme systémique inconscient ?

Ici, il est fondamental de répéter encore et encore que vous êtes libre et que PERSONNE, je dis bien PERSONNE, ne peut vous forcer à un acte sexuel sans votre consentement. Personne !... à part vous même.

Et c'est là que réside la clé du problème.

Pour ENFIN se libérer du joug patriarcal blanc, ENFIN rompre les chaînes de l'oppression raciste nichée au plus profond de nous depuis l'enfance, il est nécessaire et incontournable de se forcer, encore et encore, à sucer des maghrébins et des africains autant que possible.

Vous constaterez rapidement par vous même, en moins de quelques mois, qu'à force de pratiquer contre votre envie, vous finirez comme moi par trouver cela tout à fait anodin et banal. Voir même normal.

En persévérant d'avantage, vous arriverez alors naturellement à la conclusion que c'est là votre vraie nature et que vous existez uniquement pour cela.

C'est à ce moment là que vous pourrez vous regarder dans la glace avec fierté d'avoir vaincu toutes les valeurs que vos ancêtres blancs ont tenté de vous inculquer. Vous êtes LIBRE. Bravo.

Des moments de mélancolie, voir même de sévères dépressions post-liberté peuvent survenir. Ces effets
sont encore peu étudiés et mal compris par la littérature féministe mais sont considérés comme normaux et très probablement passagers.

S'il est important de signaler fermement que toutes les drogues sont interdites et néfastes pour la santé, beaucoup de femmes témoignent cependant qu'une fois atteint ce niveau de liberté, une consommation quotidienne les aide à supporter ces moments difficiles.

LIBÉREZ VOUS MES SŒURS. Quand on veut. On peut.