17 ans, bac S mention TB "parce que c'est celui qui t'ouvrira le plus de portes", puis école d'ingénieurs à prépa intégrée "parce que t'auras le temps de réfléchir plus tard" https://twitter.com/CleliaParis/status/986555449720889345

Puis spécialisation ingénieur environnement/énergie parce que transition climatique, mais une fois sur le marché du travail post 2008 je me retrouve à travailler dans l'ingénierie informatique... C'est sympa, j'ai des collègues extras, mais je suis pas vraiment épanouie.

Donc en 2011, je passe le concours journaliste scientifique de l'ESJ de Lille, je suis admissible mais mes proches me convainquent que journaliste c'est un métier sans issuse. Alors je passe le concours du MBA cours du soir de l'IAE Paris, que j'ai sans préparation particulière

Car le MBA est souvent vu comme la voie de diversification classique d'un profil ingénieur. C'est intellectuellement intéressant de comprendre les outils de pilotage des entreprises, mais l'idée de travailler sur la forme sans investir le "métier", comme on dit, j'ai du mal

Donc je vais jusqu'au bout de la formation, deuxième Master 2, mais je continue de chercher autre chose. J'ai envie d'écrire et de poser des questions sur les contradictions du monde, écrire des spécifications logicielles ne me fait pas rêver

En 2013, je décide de démissionner et de repasser le concours JS de l'ESJ de Lille, sans plan B. Je l'ai, et passerai une année avec les charmants loustics de la #JS22. Troisième Master 2. A 28 ans, je décide de m'arrêter là pour l'instant.

En conclusion, un parcours de bonne élève qui avait des facilités qui ont fait qu'on l'a laissée tranquille, mais qui l'ont longtemps empêchée de se poser la question de la vocation....

Avec le journalisme scientifique, on va dire que je ne m'ennuie plus (j'aimerais bien m'ennuyer plus, surtout en ce moment!)