Greenepace essaye de surfer sur l& #39;anniversaire de #Tchernobyl et les incendies récents pour entretenir la peur du #nucléaire, mais il y a finalement trop peu de matière, même pour eux qui savent insinuer beaucoup à partir d& #39;un rien... Non-court #thread.
Petit rappel des faits, l& #39;Ukraine et en particulier la région de Tchernobyl souffrent régulièrement de feux de forêts, et trois vagues successives ont frappé depuis début avril 2020.
La première vague concernait la zone d& #39;exclusion a bonne distance de la centrale. Des premières photos de dosimètres ont donné quelques inquiétudes pour les pompiers, mais les débits de doses bien qu& #39;élevés par rapport au bruit de fond naturel n& #39;étaient pas inquiétants.
La deuxième vague est la plus impressionnante : elle est arrivé à quelques centaines de mètres du site de la centrale (sans la menacer, faute de forêt sur cet immense chantier) et a brûlé une bonne partie de la Forêt Rouge, ces bois très chargés en radioactivité.
C& #39;est là qu& #39;on a commencé à s& #39;interroger sur la remise en suspension de césium (et dans une moindre mesure de strontium) radioactif piégé dans la végétation. Et en effet, il y en a eu, et un panache radioactif s& #39;est formé et a balayé l& #39;Europe. https://www.youtube.com/watch?v=MQZHo3dDUaQ">https://www.youtube.com/watch...
Mais finalement dans des concentrations extrêmement faibles et sans enjeu sanitaire - contrairement aux particules fines qui ont arrosé Kiev entre autres pendant plusieurs jours en continu.
Pour vous donner une idée, l& #39;échelle de la vidéo ci-avant est graduée e, µBq/m3. Le Bq, c& #39;est l& #39;unité de mesure de la radioactivité : 1 Bq = 1 désintégration par seconde. C& #39;est une unité très faible, on utilise souvent de très gros multiples.
kilo à méga dans la nature, giga à péta dans l& #39;industrie nucléaire... J& #39;ai même une fois, dans un cadre pro, pu écrire en EBq (exabecquerels).

Là, on est en MICRO becquerels.
L& #39;échelle plafonne à 500 µBq/m3. Cela veut dire qu& #39;au maximum, sur un volume de 2000 m3 d& #39;air (un tronçon de rue de 5m de large, sur 5 m de haut et 80m de long), on compte UNE désintégration par seconde de césium 137.
Un corps humain, naturellement, c& #39;est 100 à 150 désintégrations par seconde... Par kilogramme. Que l& #39;on doit au carbone 14 et (surtout) au potassium 40 naturellement radioactifs et présents dans nos organismes.
En France, l& #39;IRSN a indiqué avoir dopé ses moyens de détections pour déceler jusqu& #39;au demi µBq/m3, et la plus forte contamination a été mesurée dans les Bouches-du-Rhône (comparhazar), à un peu plus d& #39;1 µBq/m3.
Il y avait donc autant de radioactivité naturelle dans un passant quelconque que de radioactivité au césium 137 dans les 100x100x100 m d& #39;air l& #39;entourant !

Et avec des concentrations pareilles, aucun risque à la respiration, mais rien non plus avec les dépôts au sol.
Quant à la troisième vague d& #39;incendies, encore en cours si je suis à jour, elle est assez loin de la zone d& #39;exclusion pour ne plus être qu& #39;un problème de feux de forêt tout ce qu& #39;il y a de plus classique.
Bien, tout ceci étant dit, que nous propose Greenpeace ? Et bien vu la longueur déjà de ce thread, je vais en faire un nouveau pour répondre à cette question, à tout à l& #39;heure ^^
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