THREAD SUR DES FAUTES DE FRANÇAIS COURANTES QUE NOUS COMMETTONS !!!
À l'attention / À l'intention de

A l’attention de : on l’utilise dans le langage de l’administration pour indiquer le destinataire d’une lettre, d’une note administrative, d’un envoi etc. Cela se fait à l’attention de, pour marquer que l’on attire l’attention du destinataire,
que l’on soumet quelque chose à son attention.
À l’intention de (quelqu’un) : signifie « pour lui, dans le but que cela lui soit agréable, profitable, bénéfique ». Exemples : "il a acheté ce livre à leur intention", dans le but de leur offrir.
À la Samaritaine /Chez la Samaritaine

Chez ne s’utilise qu’en parlant de personnes et, par extension, d’êtres animés ou d’êtres personnifiés. Exemples : "il habite chez ses parents". "chez les aigles, le bec est jaune". Dans le cas d’établissements commerciaux, quatre cas sont
possibles :

– le nom de l’établissement se confond avec un nom de personne : on utilise chez. Exemple : "aller chez Durand et fils".

- le nom de l’établissement est un nom de chose ou un groupe comprenant un nom de chose, et l’on utilise à. Exemple : "aller au Bon Marché".
– on traite comme nom de chose ce qui était autrefois un nom de personne et on utilise à. Exemple : "aller à la Samaritaine".
– on traite comme nom de personne un nom de chose, un acronyme, etc. et on utilise chez. Exemple : "aller chez Fiat".
À nouveau / De nouveau
Prenons un exemple : "j’ai raté ce gâteau, je vais le faire…"
... de nouveau = cela signifie « de la même façon », donc il sera encore raté.
... à nouveau = cela signifie « d’une nouvelle façon », donc il a plus de chance d’être réussi.
À petit feu / À petits feux
On utilise à petit feu sans -x pour exprimer la lenteur et la durée de l’action. Exemple : "je fais rôtir la viande à petit feu" (idée que ça prend du temps et que ça dure).
On utilise seulement feux avec un -x dans certains cas comme “briller de mille feux“, lorsqu’on parle de plusieurs feux (pluriel). Exemples : "entre deux feux", "les feux de position".
Après qu'il est parti / Après qu'il soit parti
L'emploi du subjonctif derrière "après que" est une erreur fréquente qui choque rarement parce que ça sonne plutôt bien. Mais c'est l'indicatif qu'il convient d'utiliser : "après qu'il est parti, je me suis retrouvée seule".
Assieds-toi / Assois-toi / Assis-toi
Le verbe "s'asseoir" (ou "s'assoir") se conjugue au présent de l'indicatif sous deux formes : l'une avec "ie", l'autre avec "oi". On peut donc indifféremment dire "je m'assieds, il s'assied, nous nous asseyons" ou "je m'assois, il s'assoit,
nous nous assoyons". En revanche, en parlant au présent, "je m'assis" n'est pas possible. "Assis" peut être la première personne du singulier du passé simple ou, plus souvent, le participe passé : "je me suis assis, nous nous sommes assis".
Quant à l'impératif du verbe, il est regrettable d'entendre très souvent "assis-toi" (erreur), quand il convient de dire "assieds-toi" ou "assois-toi" (et de la même manière : "asseyons-nous" ou "assoyons-nous").
Au fin fond du pays / Aux fins fonds du pays
Le "fin fond" s'écrit au singulier : "venir du fin fond de sa province". À ne pas confondre avec le mot "fonds" (nom également singulier, en dépit de la présence du "s") que l'on trouve dans "fonds de commerce".
Au terme de / En termes de
"Au terme de", quant à lui, signifie « à la fin de » : "au terme de l’année de première, les Rebeiz passent le baccalauréat de français".

"En termes de" au sens de « en matière de » est un anglicisme à proscrire. On emploiera donc les locutions quant à
en matière de ou en ce qui concerne. Néanmoins, dans le sens de « dans le vocabulaire, dans le langage de », en termes de est la seule forme correcte : "en termes de marine", "en termes de médecine", "en termes de jurisprudence", etc.
Avoir des chances de réussir / Risquer de réussir
Le verbe "risquer" a une connotation négative. On ne l'utilisera que lorsque la conséquence est mauvaise, fatale, pénalisante : "à force de boursicoter, il risque de perdre tout son argent". Avec les verbes "réussir", "gagner"
ou "vaincre", qui expriment une idée positive, il convient d'utiliser l'expression "avoir des chances de" ou "avoir une chance" : "il a des chances de réussir à ses examens".
Catéchisme / Cathéchisme
Cette faute d'orthographe fréquente (qui ne s'entend pas à l'oral) est due au rapprochement avec les mots "cathédrale" et "catholique" qui ont, comme "catéchisme", un rapport direct avec la religion chrétienne.
Cauchemar / Cauchemard
Cette faute d'orthographe fréquente (qui ne s'entend pas à l'oral) est due au rapprochement avec l'adjectif "cauchemardesque" et le verbe "cauchemarder", ainsi qu'avec la fréquence des mots terminés en -ard (homard, plumard, flemmard, etc.).
Ça va mal finir / Ça va mal se finir
Inutile de mettre le verbe finir à la forme pronominale (très rarement utilisée). En revanche, on dira : "ça va mal se terminer".
Ce travail est bien rémunéré / Ce travail est bien rénuméré
Le verbe rémunérer, qui signifie rétribuer. La déformation courante "rénumérer" s'explique par l'influence des mots numéro, numéraire, énumérer.
Ceci / Cela
ceci = annonce ce qui va être dit. Exemple : "écoutez bien ceci".
cela = fait référence à ce qui vient d’être dit. Exemple : "vous avez bien écouté cela". On emploiera « cela dit », et non « ceci dit ».
C'est bien pire / C'est plus pire
"Pire" signifie déjà "plus mauvais". Il est inutile d'ajouter un plus. Mais si l'on veut accentuer l'idée, on peut dire : "c'est bien pire". Ça marche aussi pour "mieux" ("c'est bien mieux").
C'est compréhensible / C'est compréhensif
Compréhensif signifie "qui est apte à comprendre quelqu'un". Il est alors synonyme de tolérant, indulgent, bienveillant. Mais quand on veut dire de quelque chose qu'on peut facilement la comprendre, il convient d'utiliser l'adjectif
"compréhensible", c'est-à-dire "qui peut être compris" ou "que l'on peut expliquer facilement".
Dont j'ai besoin / Que j'ai besoin
On a toujours besoin de quelque chose. Hélas, on entend trop souvent des tournures maladroites de ce genre: "les fournitures que j'ai besoin pour faire mon travail". Il faut évidemment dire: "les fournitures dont j'ai besoin pour faire mon job".
On peut cependant utiliser "que" lorsque "les fournitures" devient le complément d'objet d'un verbe placé après : "les fournitures que j'ai besoin d'acheter".
Elle s'est fait violer / Elle s'est faite violer
Dans ce cas, le participe passé "fait" est invariable parce qu'il est suivi d'un verbe : "elles se sont fait prendre par les gendarmes". C'est également le cas du participe passé "laissé : "elles se sont laissé influencer par le
vendeur".
En revanche / Par contre
L’expression "par contre" est à éviter. Elle est la juxtaposition de deux mots « par » et « contre » dont les sens sont incompatibles. Il est préférable de la remplacer par "en revanche". Exemple : "je n'ai pas faim. En revanche, je boirais bien un verre
de despé".
En train/ Entrain
en train de = suivi d'un verbe à l'infinitif, indique ce qui est en cours d’exécution. Exemple : "Sk en train de créer une sauce".
entrain = nom commun signifiant "vivacité", "enthousiasme". Ex : "il est en train de faire la vaisselle, mais sans entrain".
Excusez-moi de vous déranger /Je m'excuse de vous déranger
Par politesse, on ne s'excuse pas soi-même. On peut dire aussi : "veuillez m'excuser de..." ou "je vous prie de m'excuser de...".
Fin du Thread , portez vous bien 😉
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