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Pendant deux mois, 12 drives de @McDonalds sont restés ouverts en France (sur 1500). L'hommes d'affaires Bernard Simmenauer a terrorisé ses employés pour maintenir ses fast-food à flot, jouant avec leur santé.Avec la complicité de @Prefet37
https://streetpress.com/sujet/1587643300-12-macdonalds-jamais-ferme-danger-employes-clients-fast-food-coronavirus-confinement

1. Le samedi soir 14 mars, Edouard Philippe annonce la fermeture nationale des restaurants. Le SNARR (lobby restauration rapide) obtient cependant auprès du gouvernement Macron une dérogation de maintien de la vente à emporter des fast-food de France.

2. Les salariés des 22 @McDonalds appartenant au franchisé Bernard Simmenauer sont dans l'expectative. 12 vont rester cependant ouvert et parfois dès le lendemain de l'annonce du premier ministre. Assembler des devient alors une activité ''essentielle'' à la France.

3. Tiffany raconte : ''On n’avait ni masque, ni gant à disposition et quand on en demandait, nos supérieurs se moquaient de nous et nous balançaient : “Vous n’avez pas 70 ans”, “C’est qu’une grippe”.

4. De nombreux salariés craignent être porteurs du virus et contaminer les fritteset burgers qu'ils préparent pour les clients qui viennent chercheur leur commande en dehors des restaurants.
''On avait peur de n’avoir aucun symptôme, et de vendre des Big Mac contaminés!''

5. Plusieurs employés de fast-food de Châtellerault, Vendôme, Amboise, Tours Grand Marché, Tours les Deux-Lions et La Ville aux Dames se révoltent. Des droits de retraits sont déposés et même deux droits d’alertes, suivis d'inspections du travail, se mettent en place.

6. Mais Bernard Simmenauer brise les ''mutins''. Il promet des licenciements massifs, se moque des délégués du personnel, les humilie en leur faisant remarquer leurs fautes d'orthographe dans leurs courriers ou leur fait sauter leurs primes ou promotions à venir.

7. Bernard Simmenauer incite également ses managers à dénoncer des employés qui se plaindraient ou remettraient en cause le fonctionnement des fast-food. Il fait noter aussi le nom des volontaires, les ''employés modèles'' serviables (car pas le choix --> précaires).

8. Une peur envahit les 12 fast-food de Simmenauer, les seuls à l'époque à être ouverts en .
Charles raconte : ''Il a menacé de s'en prendre à notre directrice, qu'on aime tous dans le restaurant, car elle faisait partie des équipes avant. Et puis elle a des enfants...''

9. Les droits de retrait sont finalement annulés et les droits d'alerte sont retirés sous les menaces insistantes du franchisé Bernard Simmenauer.
Charles : "On s'est senti abandonnés, impuissants, abusés. Bernard profite de notre précarité pour nous soumettre.''

10. Tout cela a pu se faire grâce à l'action/inaction de Corinne Orzechowski, la @Prefet37 d'Indre-et-Loire dont Bernard Simmenauer se vante régulièrement, auprès de ses salariés (en guise de pression), de bien la connaitre et d'avoir son soutien total.

11. Il faut dire que le Bernard lui rapporte de l'emploi (précaire) dans son département.
Un cadre de @McDonalds France raconte : ''Au siège, on nous a assuré une semaine après la fermeture nationale des restau, que Simmenauer avait eu l'aval des autorités locales.''

12. J'ai essayé de m'entretenir avec @Prefet37 Corinne Orzechowski.
-Malheureusement, son attachée de presse m'a traité d'idiot et m'a assuré qu'aucun journaliste ne pouvait demander directement madame la préfète en ITW .

13. Dans mon enquête parue dans @streetpress je relate cette conversation hallucinante avec son attachée de presse.
-Moi journaliste (petite merde), je n'aurais jamais le privilège d'ITW madame @Prefet37 me dit-on !

14.
L'attachée de presse de @Prefet37
''Je vais vous dire, le journaliste qui écrit directement à la préfète, je ne lui donnerai jamais accès à elle! J’ai jamais vu un journaliste faire cette démarche c’est le respect minimum. Il y a une certaine déontologie dans le travail.''

15. Dommage, j'aurais aimé savoir pourquoi/comment :
- @Prefet37 a appuyé/conseillé Bernard Simmenauer dans l'ouverture de ses drives dans le département
- @Prefet37 n'a jamais répondu aux nombreux mails de détresse envoyés par les salariés @McDonalds de Bernard Simmenauer

16. Dommage, j'aurais aimé savoir pourquoi/comment :
- @Prefet37 n'a jamais émis d'arrêté préfectoral pour fermer les établissements laboratoires de @McDonalds France et Simmenauer, alors qu'elle était au courant de la dangerosité sanitaire au moins dès le 02 avril.

17. Le 02 avril, la CGT et plusieurs réunions syndicales se réunissent pour prévenir de la dangerosité de rouvrir des commerces dont les McDo de Simmenauer.
La @Prefet37 est présente. Elle répond par l'emploi "évoquant une baisse de 50% des offres à Pôle Emploi''
Pas un mot de +

18. Un cadre du siège de @McDonalds France raconte dans mon enquête : ''Personne n’est dupe, en ouvrant dès le lendemain de l’annonce des fermetures nationales, on sait tous qu’il a mis en danger la santé de ses salariés. Peut-être dispose-t-il de pistons au niveau régional''

19. Voici quelques extraits d'appels à l'aide d'employés de @McDonalds qui s'en remettant à @Prefet37 pour améliorer leurs conditions de travail ou fermer par arrêté préfectoral les fast-food tenus par Bernard Simmenauer.

Ils n'ont jamais obtenu la moindre réponse.

20. Le lance un appel massif et franc à tous mes très bons confrères/soeurs journalistes de Tours, d'Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire et d'ailleurs : ENQUETEZ sur les liens réels entre @Prefet37 et Bernard Simmenauer. Appelez son attachée presse, trouvez des réponses.

21. Autre scandale lié à Bernard Simmenauer et à ses 12 fast-food @McDonalds
@MBHires son principal fournisseur en aliments ne ravitaillait plus ses restaurants comme avant la pandémie. Oignons, salades, tomates et nuggets on manqué.

-Qu'a fait Bernard Simmenauer ?

22. Comme je l'explique dans mon article :
https://www.streetpress.com/sujet/1587643300-12-macdonalds-jamais-ferme-danger-employes-clients-fast-food-coronavirus-confinement

Bernard Simmenauer a exigé à ses responsables d'aller acheter eux-mêmes leurs tomates, salades, oignons et oeufs au supermarché du coin. Le tout, trimballé dans leurs voitures.

23. Une salariée raconte : ''Mon supérieur achetait jusqu'à 30 euros de salades par jour au supermarché pour combler nos manques. Il espère que Bernard va le rembourser.''

24. Mais Bernard Simmenauer est allé plus loin encore.

Selon plusieurs témoignages de salariés de différents fast-food, le franchisé demanderait à ses cadres de s'échanger, via des convois sauvages, de la nourriture congelée entre restaurants, sans camion frigorifique.

25. A mesure que les inspections du travail et de droits d'alertes sont déposés, Bernard Simmenauer prend enfin des mesures (début avril) sanitaires pour faire déjouer les ''mutins'' de ses fast-food @McDonalds.

Des mesures cosmétiques selon beaucoup d' http://xn--employ-gva.esemployé.es 

26. Tiffany raconte : ''C’était de la théorie ! On avait en réalité seulement des caches-barbes et toujours pas de masques. Il y avait des gants et des délimitations de zones au sol pour qu’on soit tous à un mètre les uns des autres, mais c’est inapplicable''

27. Dans mon enquête publiée dans @streetpress, Charles, un autre employé raconte:
''Aujourd’hui, quand on veut aller chercher quelque chose dans les stocks, c’est comme dans une comédie musicale.Tout le monde s’arrête et opère une rotation synchronisée pour s’écarter d'1 m''