Vous remarquez qu’à chaque polémique (qui tiendra une semaine maximum) ce sont toujours les mêmes mécaniques qui sont à l’œuvre ? Ça ne rend pas acceptable les propos pointé du doigt. Réagir à chaud est extrêmement energivore et anxiogène.
Zemmour dit un truc plus horrible que la dernière fois. No shit ?! Et on est nombreux à quote son passage sur CNews où il se comporte comme d’habitude, comme un homme ignoble en disant qu’on est pas d’accord.
Et comme on se positionne publiquement (Twitter c’est public hein, tout le monde peut consulter sans limite d’acces), on va se taper les fans du gars dans nos mentions. Personne ne va changer d’avis, on va juste faire un concours d’insultes dans les mentions
C’est usant et déprimant, on connaît déjà la fin de l’histoire. Mais à chaque fois que des propos nous font sortir de nos gons (j’ai 75 ans). On est tenter de quote.
Parce que pour l’ego c’est bon. On va se faire valider par des gens qui ont des idées compatibles aux nôtres. Et ça fait vraiment du bien la validation sociale. Ne faites pas les snobs qui sont au dessus du truc.
On pourra également sentir qu’on gagne la bataille des idées si on a plus de RT qu’un type abjecte. Sur le coup ça sera aussi agréable.
Mais il y a d’autres moments beaucoup moins agréables. Quand la personne contre laquelle vous bataillez a plus d’abonnés ou une commu étendues plus engagée. Vos mentions deviennent un véritable enfer.
On peut faire semblant que ça ne nous atteint pas, mais se faire pourrir la gueule par des dizaines, centaines, milliers de personnes, c’est une situation horrible.
Ce nombre de mentions plus ou moins élevé rend le message de votre adversaire audible. Même si on n’y croit pas. Avant ce message n’existait presque pas dans notre quotidien. Maintenant il existe se répète autant de fois que vous avez été mentionné.
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