Prétendre que le spécisme est une "oppression" est une imposture des antispéciste qui leur permet de mettre leur cause à égalité avec les luttes sociales.

Ce prémisse est pourtant faux.

S'il était vrai, alors les antispécistes s'approprient la parole des concerné·es.

Pourtant, ils savent bien que les animaux non-humains sont incapables d'agir par eux-mêmes, collectivement et politiquement, pour se libérer.

L'antispécisme n'est pas une cause égalitariste et/ou libertaire, mais UNIQUEMENT utilitariste.

Or, personne n'a jamais évalué une oppression à la souffrance qu'elle engendrerait, mais à ses restrictions sur l'égalité et la liberté (la souffrance est alors une conséquence, mais pas le sujet, contrairement à l'approche antispéciste).

Les animaux ne peuvent être nos égaux, en droit formel ou réel, et ils ne peuvent être libres ET dans la société. Dans les deux cas, les humains ont nécessairement besoin d'appliquer une politique paternaliste à l'égard des animaux "pour leur bien".

L'antispécisme n'a donc rien à voir avec les luttes sociales.

Et le spécisme n'est pas une oppression car les animaux ne sont pas et ne peuvent pas être inclus dans la société. Soit ils y sont inclus en qualité de "dominé" "pour leur bien / notre bien", soit il en sont exclus.

Les antispécismes aiment comparer l'exploitation animale à la traite négrière.

Et bien les esclaves noirs n'ont pas attendu des gentils sauveurs blancs pour se révolter, se libérer et s'organiser collectivement pour défendre leur liberté. https://www.nofi.media/2018/02/neg-marron/1600

Parce que les esclaves noirs étaient des êtres humains, avec les capacités cognitives de leur espèce.
Parce que le racisme est une oppression, que le spécisme n'en est pas une et ne peut prétendre à la même légitimité que les oppressions.

"ne peuvent être libres ET dans la société"

En fait ils ne peuvent être libres tant que la société existe. Notre simple existence en tant que société implique d'imposer arbitrairement des limitations à la nature, dans notre intérêt. https://twitter.com/LeBouseuxMag/status/1252243076279664640

C'est ce qui différencie, à nouveau, l'humain de l'animal. L'animal ne peut restreindre sa liberté en connaissance de cause pour assurer une harmonie sociale comme nous. On doit le dresser, dans le meilleur des cas.