C'est vraiment le groupe de la mort.

Bon, OK, puisque les pronostics vont bon train, résumons les forces en présence pour cette #CovidCup
1/32 : La grande inconnue. Préparation dans le secret, opacité des méthodes, la Russie annonce une grande performance mais seule la vérité du terrain fera foi.

2/32 : L'éternelle déception. Capables de grandes performances au niveau régional, comme à la dernière MERS-Cup, les Saoudiens ne devraient pas confirmer à l'échelon mondial.

3/32 : Le pari audacieux. Alors que l'ensemble des dispositifs tactiques se présentent dans le schéma dit "de la courbe aplatie", le pays des pyramides ne souhaite pas renoncer à son schéma à une pointe.

4/32 : Une équipe en perte d'identité mais toujours forte d'individualités qui maîtrisent parfaitement ce sport, à croire que certains d'entre eux sont nés avec le virus de la chauve-souris.

5/32 : L'épouvantail. Autrefois équipe talentueuse mais foutraque, le Portugal a su se faire violence pour faire de l'efficacité sa priorité. Appui sur la force de ses anciennes colonies, discipline collective, individualités performantes. L'ère des moqueries est révolue.

6/32 : à la différence des précédents, l'Espagne n'est pas près de nous décevoir. La guerre interne des Madrilènes et des Catalans joue pleinement et leur garantit un haut potentiel d'explosion en plein vol.

7/32 : Le tournoi a aiguisé les appétits des Européens pour le Maroc et notamment le confinement en résidence secondaire à Marrakech. Fin de non-recevoir de la part du royaume, qui aimerait bien gérer ses propres problèmes sans ingérence. Ce qui est tout à leur honneur.

8/32 : Ne leur parlez pas de discipline tactique, eux, ce qu'ils aiment, c'est effectuer des remises en jeu en roulé-boulé à la 94e. Un petit poucet sans complexe, qui a la ferme intention de réaliser un tournoi qui restera dans les mémoires.

9/32 : Cocorico ! Si le pays s'étripe sur la personnalité du sélectionneur, qui ne fait d'ailleurs rien pour se faire aimer, chacun vibre devant la capacité de la France à aller très loin dans le tournoi, comme en témoigne le succès du clip "Ramenez la chtouille à la maison".

10/32 : Son inclusion récente à la confédération asiatique aurait pu représenter un atout, mais l'Australie est trop insulaire pour figurer dans une compétition mondiale. On comprend qu'elle préfère se recentrer sur ses sports identitaires, le brûler de koalas, par exemple.

11/32 : Dans ce domaine comme dans d'autres, on peut dire que le Pérou a excellé cinq siècles trop tôt.

12/32 : Se montrent particulièrement performants lorsqu'un autre pays est rayé de la carte, ce qui en fait un solide outsider pour ce tournoi.

Quelques grands absents :
hors-concours dès les qualifications
trop arrogants et individualistes pour participer
en repli identitaire sur ses loisirs traditionnels en Asie mineure
leur stratégie de vaccin à base d'extérieur du pied n'étant pas concluante.

13/32 : Réalisme ou romantisme ? Comme toujours, il faudra choisir entre deux styles fondamentaux sous peine d'une dispersion fatale. Reste cependant cette passion que l'on ne rencontre nulle part ailleurs, à part peut-être à Marseille autour du Pr. Raoult (surnommé "El Loco")

14/32 : L'équipe sympathique par excellence. Ils sont contents d'y être, mais au fond d'eux mêmes on sent bien qu'ils seront contents s'ils ne s'éternisent pas trop.

15/32 : Seraient bien contents de faire leur chemin sans trop faire parler d'eux, jusqu'à ce que leurs adversaires se rendent compte qu'ils ont eu tort de sous-estimer la menace Pandemic (du nom de leur avant-centre).

16/32 : Traillé entre ses différentes communautés, le pays trouve à s'unir le temps de la compétition derrière un enjeu qui suscite une véritable fièvre planétaire transcendant toutes les barrières ethniques. Seul le sport permet de telles émotions.