Quelques citations tirées de
LA DOCTRINE DU FASCISME
par Benito Mussolini et Giovanni Gentile, 1932.

Partie I : Conception de la vie.
Pour le fascisme, le monde n’est pas ce monde matériel qui apparaît à la surface, où l’homme est un individu isolé de tous les autres, existant en soi et gouverné par une loi naturelle qui, instinctivement, le pousse à vivre une vie de plaisir égoïste et momentané.
Le fascisme cherche à instaurer une vie où l’individu, par l’abnégation de lui-même, par le sacrifice de ses intérêts particuliers, par la mort même, réalise cette existence toute spirituelle qui fait sa valeur d’homme.
La vie, telle que la conçoit le fasciste, est grave, austère, religieuse : elle est vécue tout entière dans un monde que soutiennent les forces morales et responsables de l’esprit. Le fasciste méprise la vie commode.
Il ne croit pas à la possibilité du "bonheur" sur la terre, comme le voulait la littérature des économistes du XVIIIe s. ; aussi repousse-t-il toutes les conceptions d’après lesquelles, à un certain moment de l’hist, le genre hum parviendrait à un stade d’organisation définitive.
Dans L’État fasciste, la religion est considérée comme une des manifestations les plus profondes de l’esprit et, en conséquence, elle est non seulement respectée mais aussi défendue et protégée.
Partie II : Conception de l'État.
Le libéralisme niait l’État dans l’intérêt de l’individu ; le fascisme réaffirme l’État comme la véritable réalité de l’individu.
Pour le fasciste, tout est dans l’État, et rien d’hum ni de spirituel n’existe et a fortiori n’a de valeur, en dehors de l’État. En ce sens, le fascisme est totalitaire, et l’État fasciste, synthèse et unité de toute valeur, interprète, développe et domine toute la vie du peuple.
Le fascisme est par là opposé à la démoc qui assimile le peuple au plus grand nb d’individus et le rabaisse à ce niveau. Il est cependant la forme la plus pure de la démocratie. Du moins, si le peuple est conçu, ainsi qu’il doit l’être, sous l’aspect qualitatif et non quantitatif
L’État fasciste est une force mais une force spirituelle, une force qui résume toutes les formes de la vie morale et intellectuelle de l’homme. On ne peut donc pas le limiter à de pures fonctions d’ordre et de protection, comme le voulait le libéralisme.
[L'État fasciste] est une forme, une règle intérieure et une discipline de l’être tout entier : elle pénètre la volonté comme l’intelligence.
Partie III : Conception de l'Impérialisme.
L’État fasciste est une volonté de puissance et de domination. La tradition romaine est ici une idée de force. Dans la doctrine du fascisme, l’empire n’est pas seulement une expression territoriale, militaire ou marchande, mais spirituelle et morale.
On peut concevoir un empire, c’est-à-dire une nation qui, directement ou indirectement, guide d’autres nations, sans que la conquête d’un kilomètre carré de territoire soit nécessaire.
Pour le fascisme, l’aspiration à l’empire est une manifestation de vitalité : son contraire, l’esprit casanier, est un signe de décadence. Les peuples qui naissent ou ressuscitent sont impérialistes, les peuples qui meurent sont des renonciateurs.
FIN.

Le texte est assez court et très intéressant.
Pour ceux que ça intéresse, il est disponible en intégralité sur wikisource :
https://fr.wikisource.org/wiki/La_Doctrine_du_fascisme
You can follow @reflexionont.
Tip: mention @twtextapp on a Twitter thread with the keyword “unroll” to get a link to it.

Latest Threads Unrolled: