Avec une chute de 8% du Pib. Il y a beaucoup de tenants de la décroissance qui se réjouissent. Ils feraient bien, pour beaucoup, de se demander d'où viennent leur revenus. Et s'ils seront encore financés par la collectivité si leur rêve se réalise.

Je viens d'entendre la comédienne et danseuse Andréa Bescond sur RTL, dans un vibrant plaidoyer décroissant. Je pense qu'elle ne se rend pas trop compte que dans un état décroissant, la culture, ce n'est pas la priorité. Et que les subventions, faudra pas trop y compter.

La décroissance, les gars, ça va vouloir dire se débrouiller pour beaucoup. L'argent de la collectivité ne tombe pas du ciel. Vous êtes décroissant ? Êtes vous prêt à subvenir à vos propres besoins?

Parce que si vous croyez que la décroissance, ça voudra dire couper les dépenses destinées aux autres mais continuer à financer le superflu, vous vous mettez le doigt dans l'œil.

Tu veux de la vie? De la culture? De l'agriculture bio de proximité (c'était un des éléments de la chronique).... Je suis navrée de devoir rappeler une évidence : ce sont des luxes d'économies en croissance. Ailleurs, ça s'appelle juste famine, survie.

Bref. L'exigence de décroissance par des gens dont les revenus dépendent exclusivement du fait que la croissance permet à d'autres de dégager des excédents pour les financer est insupportable. Les enfants gâtés d'une civilisation qui permet le loisir vont casser leurs jouets.

Pour ceux que cela intéresse, la fameuse Chronique est ici https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/coronavirus-nous-voulons-vivre-lance-andrea-bescond-au-patron-du-medef-7800397211