Blagues, chansons, parodies : la mise à distance des catastrophes par le rire est une stratégie de résistance humaine ancienne. Le blog L'Histoire à la BnF revient sur le rôle cathartique de la presse lors des épidémies de choléra et de grippe dans une série d'articles #thread
Avec le Charivari, on traverse virtuellement le traitement satirique des épidémies de choléra et de grippe au XIXe s. Le journal manie le paradoxe : la dérision des remèdes miracles côtoie leur publicité https://bit.ly/2RAm8Ti 
Si les symptômes et la contagion (mal connue) du choléra ne sont jamais directement évoqués, ceux de la grippe sont à l'inverse un inépuisable réservoir de plaisanteries...
Les prescriptions de grogs contre "la maladie à la mode" et la pénurie de rhum qui en découle sont partout caricaturées et permettent à la presse satirique de remettre au goût du jour le thème éculé de l'alcoolisme
La presse généraliste se cantonne finalement au relais d'informations (statistiques des décès, mort de personnalités) quand la presse satirique continue de faire rire en s'essayant parfois à la pédagogie. On se garde bien toutefois d'évoquer la réalité de la misère sociale.
Les avancées de la médecine au XIXe s ne sont pas épargnées par la moulinette charivarique, comme lors de la nouvelle épidémie de choléra de 1884. On se moque des rumeurs sur la dangerosité des melons comme des disputes entre médecins
Ce thread est maintenant terminé : laissez-vous aller au sourire ou au rire prophylactique dans notre série virtuelle sur « L'humour face aux épidémies », qui vous invite également à découvrir d'autres ressources en ligne sur ce thème !
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